Monsieur le Professeur,
Je partage votre diagnostic sur les causes de la montée du fanatisme islamique qui est due à l’occidentalisation exacerbée et à l’impérialisme US. Je suis également républicain et contre le racisme, mais là n’est pas la question.
Je vois très bien où vous voulez en venir : toutes les religions peuvent nous mener à la violence ( cf Onfray )et au fanatisme ; les mouvements violents ne sont pas forcément religieux...
Seulement je le maintiens : seul l’Islam par delà certains de ses croyants et de ses intellectuels, constitue un vrai danger pour la communauté internationale. C’est plus qu’une simple religion, c’est un système politico-religieux intrinsèquement fanatique. Ouvrez le coran et vous serez édifié par la lithanie d’imprécations contre les chrétiens, les juifs, les mécréants...par le sort réservé aux femmes. Vous me direz : lisez la bible : rien à voir : c’est un récit certes violent comme l’illiade et l’odyssée mais il prend de la distance précisément avec cette violence.
Vous m’objecterez peut être qu’il y a des fanatismes religieux chrétiens, sikks ... vous me renverrez à l’inquisition .. mais ces fanatismes religieux sont des épiphénomènes sur le plan mondial et à l’échelle de l’histoire . Par ailleurs, la plupart des principes religieux et / ou spirituels véhiculés par le christiannisme, le judaïsme, le boudhisme, etc... sont des messages d’humanisme pacifique.
Tel n’est malheureusement pas vraiment le cas avec l’Islam qui revendique depuis toujours par le djihad la conquête du globe ( dar al Islam ).Entre parenthèses, savez-vous que les « kamikazes » musulmans vont au martyr avec joie, car ils croient à un « boxon céleste » peuplé de JF complaisantes ? En bref la distinction avec l’Islam et l’Islamisme est très ténue. ( certes on a des courants spirituels au sein de l’islam comme le soufisme mais ceci est minoritaire.. )
En conclusion, il faut affirmer qu’il y a des valeurs universelles des droits de l’Homme auxquelles le coran est radicalement hostile ( cf la déclaration universelle de 1948 que nombre de pays musulmans dont l’Arabie Séoudite n’ont jamais signée ) : le défi serait de recréer un islam détaché de ce brulôt et de tous les fantasmes qu’il véhicule dans l’inconcient collectif de l’ « Oumma ».
Lieutenant Klein