par Nobody knows me
[...]Concernant l’entretien des hlm, quartiers, etc, le problème vient au départ d’un manque d’entretien (à l’époque du "commerçant arabe du coin") et est alimenté par un sentiment de rejet qui s’est mué en colère et en haine, sentiments rejetés sur les personnes censées s’occuper de l’entretien. Et là, le cercle vicieux est en bonne marche et s’auto-alimente tout seul.[...]
(IP :xxx.x45.122.242) le 15 octobre 2008 à 15H25
Monsieur,
Permettez-moi tout d’abord de vous dire que ce que vous dites est juste, mais pas exact : la nuance est subtile mais elle ne vous échappera pas.
Une question importante me vient à l’esprit : où habitez-vous, exactement ?
Si je me permets cette question, c’est tout simplement parce que j’habite une grande agglomération, en hlm, dans ce que l’on appelle communément "un quartier", et cela m’autorise, je crois, à vous exposer une réalité fort différente de celle que vous énoncez.
- Dans mon quartier, les bâtiments et abords sont entretenus convenablement. les quelques mètres carrés d’herbe sont régulièrement tondus, balai et serpillère sont quotidiennement passés dans la montée d’escalier.
Nonobstant ces faits, cela n’empêche nullement les habitants de jeter leurs détritus par les fenêtres, de prendre les montées d’escalier pour locaux à poubelles, de garer leur véhicule sur les pauvres carrés d’herbe et de laisser leurs enfants s’épanouir et développer leurs talents artistiques sur les murs des allées en perforant ceux-ci ou en écrivant des insultes dessus.
Bref, je ne cautionne pas l’idée que l’on puisse excuser en permanence ce qui est inexcusable :it takes two to tango, ainsi les politiques sont en partie responsables de la déliquescence de notre société, mais ceux qui s’en disent victimes oublient trop souvent qu’ils sont responsables du comportement qu’ils choisissent d’adopter.