C’est pourtant simple mais manifestement difficile à comprendre : souhaiter un Etat modeste et des règles lisibles et pas trop nombreuses, ça ne veut pas dire être contre les règles ni contre l’Etat. Encore faut-il que les lois soient appliquées... et utiles ! La crise ne change rien à l’affaire.
La limitation de la vitesse sur les routes est une règle logique et compréhensible, même si elle entrave hélas un tantinet la liberté. Mais il a fallu attendre les radars pour qu’elle soit appliquée et pour en voir vraiment l’utilité... Plus personne ne peut décemment en contester la légitimité surtout pas un libéral. Il ne peut que se lamenter de l’irresponsabilité des conducteurs, qui imposa les contrôles et les sanctions.
Je n’avais effectivement pas remarqué qu’on était sorti du socialisme en France. Surtout pas avec un Chirac affirmant que « Le libéralisme est aussi dangereux et conduira aux mêmes excès que le communisme » ! de toute manière le malheureux n’ayant fait que 2 ans pendant son premier septennat et rien durant le second, ce fut vraiment "le changement dans la continuité"...
Quant aux lois "sociales" que vous citez, permettez moi de n’être pas très convaincu. On a les 35 heures et le RMI mais des salaires de misère et du chômage autant qu’avant, on a l’obligation de cotiser à des caisses de retraites complémentaires car le système par répartition s’est fourvoyé dans l’idéologie "solidaire", sans tenir compte de l’évolution démographique, on a l’abolition de la peine de mort mais un taux record de suicides dans les prisons...
Pour vous faire plaisir, je vous laisse à la rigueur l’avantage sur la libéralisation de l’audio-visuel.
Et merci quand même de reconnaître l’effet pervers de la gangrène administrativo-légale !