Le Problème vient peut être justement du fait qu’ils ne se sentent pas français !
C’est cette nationalité qui est a géometrie variable qui fait d’eux des français incertains. On a remis en cause sous l’ère Mitterand cette identité et la manière dont elle se forgeait. On a encourager la mise en évidence des différences, sans donner la recette du lien qui pouvait la cimenter. 
Parler de l’immigration ne se fait qu’en terme de chiffres, de violences, de rejet et de desintégration. Qui a parler de la souffrance a s’intégrer, qui a parler de la "francisation" des noms propres au prétexte que l’on ne savait pas comment l’écrire. Qui parlera de la bétise crasse des fonctionnaires chargés de l’accueil et des relations avec la population immigrés ; de leur abscence de connaissance de langues etrangères, pas même l’anglais afin d’essayer de "baraguiner" afin de comprendre l’autre. 
Cette déchirure de deux cultures, d’autant mal vécu, si elle est partiel ou inconnu, ne peut menez que dans l’entre deux. Entre deux violent et repoussoir si la culture d’origine n’est pas valorisé par le regard de l’autre et reconnu autrement que par les spécialités culinaires. 
Il n’est pas étrange que ce soit les cultures du maghreb qui soient ainsi devalorisées, et par expansion celle venant du sud. Si la culture française a eu une aura quasi universelle, elle est en loin aujourd hui. Le français est chauvin par nature, raleur et ignorant de sa propre histoire et encore plus de celle des autres. 
Audelà de la culture il y a les préjugés et celui là est bien enfoncé, il n’y a pasde civilisation en dessous de la Loire. C’est ce regard de civilisation qui est portée sur l’autre et qui est coloré de mépris. 
Mépris historique de la colonisation mais aussi d’une suprématie de la "race blanche"... 
On veut bien piller les richesses, mais en maintenant dans la soumission et le sous developpement les populations d’Afrique et du maghreb... On peut ainsi continuer a se gargariser d’une certaine abscence d’emprunte dans l’histoire... 
Mais voilà que les civilisations se téléscopent, colportées par d’humble travailleurs incultes, imprégnés de tous le folklore et croyances locales se heurtant aux préjugés. De rares intellectuels exogènes tentent bien d’apporter un souffle de connaissance au cette universalisme établie, mais il reste marginaux et ont peu d’impact dans le grand public.....
Ca fait mal, même si son appartenance a cette nation n’est pas sanctionnée par une belle carte tricolore, mal d’entendre ces sifflets, reflet de la haine et du rejet de la nation ou ils vivent. Parce que c’est un échec, un échec de civilisation. 
Car ce qui nous occupent est bien du domaine de la Civilisation. Civilisation qui est en train de se reconstruire, à la fois sur des valeurs qui nous échappent et qui ne sont définis que dans l’obscur, dans la régression des valeurs de l’humain.. 
Nous assistons a une lutte de création et d’accouchement de valeurs dont on nous écartent pour cause de "non- expertise" et de non reconnaissance de citoyenneté. Nous ne sommes plus des citoyens mais des consommateurs ! Donc des êtres irresponsables qui ont besoin d’être guidés vers ce qui est bon pour eux. 
Des consommateurs qui n’ont pas besoin de mettre les yeux et encore moins les mains dans la cuisine des SAVs et des Constructeurs... 
Ces sifflets sont le reflet de notre impuissance à intégrer. Intégrer les nouveux arrivants, intégrer les pauvres, les faibles et les differences... 
Je crois profondement que la difference doit faire partie de la sphère privée comme l’est la question de la religion... Serait il profitable de revenir au bon vieux slogan : "nos ancètres les gaulois", pour cimenter une identité en perte de repères et de fierté.