Le problème n’est pas celui de la population mondiale.
Des politiques sont déjà menées, dans les pays émergents, pour diminuer le nombre des naissances (notamment en Chine) et, en Occident, la natalité est tout juste assurée.
Le problème est, effectivement, celui d’une croissance moins prédatrice des ressources naturelles, moins polluante, et, surtout, dont les richesses seront mieux redistribuées.
Jean Ziegler, rapporteur pendant 8 ans de l’ONU, pour le droit à l’almentation, (qui sait donc de quoi il parle), assure que la terre produit suffisamment pour nourrir 2 fois la population actuelle. Le problème est dans la redistribution, et les politiques menées, notamment sur les agro-carburants (voir ici son interview)
Il faut, impérativement, réorienter les politiques énergétiques, vers des sources naturelles, inépuisables, et non-polluantes : thermique, hydroélectrique, biomasse, éoliennes, et, surtout solaire, pour remplacer, à terme, le nucléaire, et le pétrole ; avec des moteurs à air, à hydrogène, électriques, etc....
Le problème, pour cette politique, absolument urgente, est le poids des lobbies et des énormes puissances financières auxquelles elle s’attaque, forcément.
Les compagnies pétrolières sont, depuis 50 ans, les puissances qui dirigent la politique mondiale, leurs fortunes sont colossales, et elles n’entendent certainement pas lâcher leur part de gateau si aisément.
Le système financier, lui, qui permêt la spéculation, notamment, sur les denrées de première nécessité, fait également, on le sait, des dégâts considérables, et empêche la mise en place de politiques soucieuses de l’environnement, de la juste redistribution, et d’une maîtrise des conditions de la croissance.
Les politiciens, eux, ont les mains liées, par les puissances financières qu’ils représentent, ou qui les maitrisent.
Le mouvement nécessaire qui peut amener une autre croissance, réduire la pollution, respecter les ressources naturelles, exploiter les énergies renouvelables, et taxer les pollueurs, ne pourra donc venir que d’une mobilisation suffisamment puissante des citoyens du monde.
A cet égard, des hommes comme Hulot, également Bové, Al Gore, Ziegler, et bien d’autres, sont des relais indispensables pour la sensibilisation à ces problèmes ; il faut soutenir et répercuter leur démarche.