Ne pourrait-on pas aller un peu plus loin et envisager un système social (de société) comme un élément dynamique ?
Tout système se base sur des règles. Et ces règles, une fois assimilées et comprises, peuvent être par principe contournées. Le plus souvent par les petits malins...
C’est un peu comme un prof qui ne ferait que les mêmes examens depuis 30 ans. Au bout d’un certain temps, la note ne récompenseras pas les meilleurs élèves, mais ceux qui savent le mieux tricher !
Nous en sommes là !
Nous avons donc deux possibilités à partir de ce constat :
* jouer à la surenchère de règles, d’exceptions, de cas particuliers et s’adapter à la triche au fur et à mesure que les cas se présentent. malheureusement, les mathématiques nous montrent que la description complète d’un système demande un nombre infini de lois. Et notre capacité de savoir et de compréhension, elle, est relativement limitée
* changer régulièrement de système.
Cette méthode est probablement la meilleure pour sélectionner à notre tête, les joueurs qui jouent le plus le jeu.
N’améliorons pas les règles, mais changeons de jeu régulièrement !
Notre système économique étant basé sur la croissance, changeons de principe en favorisant : ou l’écologie, ou l’égalité, ou le bonheur. En pratique, c’est supprimer la mesure de la performance d’un pays par le PIB, et le changer par un autre indicateur : taux de relâchement de CO2 ? coefficient de Gini ? BNB ? Sélection des leaders par le hasard ? Et quand les tricheurs sauront déjouer les lois, nous trouverons autre chose : mais là, l’imagination humaine est probablement, elle, sans limite...