Christophe, vous vous démasquez totalement dans ce message :
je ne puis classer ces caricature dans le cadre d’une valeur démocratique qu’est la liberté d’expression.
Cela signifie que comme les imams vous voulez mettre à bas l’actuelle système de liberté d’expression dans nos pays européens. Comment ? En ajoutant de la censure, bien sûr...
Ils utilisent leur religion pour justifier leurs actes de violences envers l’Occident, tachons de ne pas utiliser les valeurs démocratiques pour justifier nos actes de violences envers les musulmans de la planète.
Vous êtes-vous rendu compte que vous venez de mettre sur le même plan la violence du sang versé avec celle de petits dessins ? Les fanatiques extrémistes peuvent vous féliciter.
Personnellement, je partage les propos de Philippe Bilger, en particulier celui-là :
J’ai l’impression qu’à intervalles réguliers, on cherche à tester nos forces, notre capacité de résistance et la qualité de notre adhésion à nos propres valeurs. Sans cesse, on cherche à voir « jusqu’où on peut aller trop loin ». Si la démocratie recule dans cette lutte capitale, si elle affaiblit son discours par une compréhension qui altèrera la vigueur de sa position, elle perdra.
A cet égard, le déroulement de « la crise du voile islamique » m’apparaît révélateur :
- Dans un premier temps, il y eu un laxisme de la Justice et même un reniement de la cour de cassation qui a refusé de prendre en compte la laïcité de nos écoles.
- Il s’en est suivi toute une période d’hésitations et de flou pendant laquelle les voiles se sont multipliés en nos écoles. Nous ne savions pas défendre nos valeurs. Face à notre faiblesse, les imams marquaient alors des points.
- Puis la loi sur l’interdiction des signes religieux à l’école a été votée, et à une très grande majorité du parlement. Cette fois, notre valeur de laïcité était solidement défendue. Depuis les problèmes se sont presque estompés et les musulmans se rendent compte que ce n’est pas si dommageable que ça.
C’était une réponse ferme et calme, qui ne transigeait pas. Faisons de même maintenant et pour les prochaines attaques qui viendront.
Am.