Une autre hypothèse est que la violence est possiblement liée à la circoncision.
Les deux grands affrontements actuels sont des guerres de circoncis : Moyen-Orient et Irak (car les Américains pratiquent la circoncision néo-natale, encore qu’elle soit en perte de vitesse).
Il ne fait aucun doute que la circoncision est amoindrissement de l’individu, une perte identitaire partielle liée à une vexation sous-jacente au sens où il n’a pas pris part à la décision.
Le traumatisme de la circoncision est beaucoup plus fort chez les musulmans du fait que cette mutilation a lieu entre 7 et 12 ans c’est-à-dire à un âge où l’enfant est manifestement en droit de choisir.
Les circoncis ont été abusés et ils le savent.
Mais plus gravement chez les musulmans du fait que l’enfant est conscient qu’on touche là à son intimité et qu’il n’a aucun moyen de se défendre. D’ailleurs, en cas de conflit entre parents en France sur la circoncision de l’enfant, c’est bien évidemment le parent intactiste qui a gain de cause, la loi écrivant clairement : « intégrité physique de l’enfant ».
Quand la circoncision a lieu aux premiers jours de la vie, c’est très différent mais le circoncis n’accepte cette blessure que dans la mesure où il n’a plus le choix et qu’il est mis en réalité devant un fait accompli. On est très proche du syndrome de Stockholm où le survivant blessé d’un attentat finit par prendre fait et cause de l’idéologie de ses agresseurs, ce qui a tout simplement pour effet de moins souffrir des séquelles. Tout écolier sait bien qu’il en endure moins en acceptant sa punition même s’il la sait injuste.
Or, un homme amoindri est toujours agressif, on le voit chez les hommes petits qui sont perpétuellement dans l’obligation de s’écraser au moindre début de conflit dans l’impossibilité où ils sont d’avoir physiquement le dessus.
À cela s’ajoute l’infâme bêtise, insultante pour la véritable intelligence, véhiculée par les religions, quelles qu’elles soient, à tel point qu’on a tranquillement parlé, relativement à ces croyances ancestrales qui n’ont plus du tout lieu d’être aujourd’hui, de pathologies. Au fond, même si c’est très blessant à dire et à entendre, la croyance religieuse est une forme de malade mentale et que la maladie mentale, n’excluant rien par définition, n’exclut donc pas la violence.
À bientôt
Gilles