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Commentaire de Üriniglirimirnäglü

sur Philosophie de la crise financière... et question sur notre civilisation


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Üriniglirimirnäglü Üriniglirimirnäglü 21 octobre 2008 02:43

Texte trés intéressant.

J’y note des choses de bon sens :


- vérifier avant tout qu’on applique bien les lois existantes (et qu’on s’est donné les moyens pour le faire). Il me semble en effet qu’on pourrait faire de la sorte l’économie d’une bonne part de l’inflation législative ce qui aurait l’avantage de moins décridibiliser l’action publique et de limiter les dépenses inutiles et inefficaces.


- respecter le parallèlisme des formes (en tout, j’ai la faculté de m’associer librement, et de me dissocier de même)

Deux limites (difficiles à tracer, mais devant malgré tout être marquées, selon moi) :


- l’éthique (la défense de l’individu contre les torts que peut lui faire subir la collectivité) ne peut selon moi être envisagée sans son contre-poids naturel : la morale (la défense de la collectivité contre les torts que peut lui faire subir l’individu). Mais, tout étant une question de dosage, je pencherais pour un curseur globalement légèrement en faveur de l’éthique, ne serait-ce qu’à raison de la faiblesse de l’individu, isolé face à la masse qui compose la collectivité. Toutefois, lorsque l’individu considéré est un humain doté d’un pouvoir peu courant (personne trés riche, puissant..) ou une entité juridique (ex : entreprise) et qu’il est question de la défense de ses droits face à la collectivité, je pense que le curseur doit être réequilibré en fonction du pouvoir relatif de cet individu par rapport au pouvoir de la collectivité. D’où ma conviction qu’une volonté privée multinationale de grande taille (CA comparable au PIB d’un pays pauvre) doit être soumise à un "mix" morale/éthique trés ferme, composé à 99% de règles morales et de 1% seulement d’éthique (j’espère rester clair ?).


- la liberté de se bousiller : se droguer, se saloper les poumons, jouer à Fangio sur la route, se vendre ... liberté totale ? J’ai du mal. Sans doute parce qu’on m’a appris que c’était mal. Sans doute aussi parce qu’on m’a montré que c’était souvent générateur de drames humains (celui qui s’y adonne + sa famille + son entourage + le voisinage... bref, ça commence à correspondre à une situation dans laquelle les intérêts de la collectivité sont menacés par ceux d’un individu. Ajoutez à celà le fait qu’un individu est en train de morfler à cause d’une attitude/volonté d’un collectif (trafiquants de drogue, marchands de tabac, publicitaires, constructeurs auto, proxénètes et/ou clients... et vous avez là une situation dans laquelle le besoin de morale est criant (à mon sens). Bien évidemment, il s’agit de représentations mentales véhiculées par la littérature, le cinéma, la télé, les infos écrites, radio, télé, internet, les reportages télé et magazine... bref 99% de raconté et sans doute pas plus de 1% de vécu pour ce qui me concerne. Donc, qui sait, rien que des faux-semblants ? (je demande à voir, mais je reste persuadé qu’on ne doit pas laisser un humain se détruire. Jusqu’où aller pour éviter qu’il ne le fasse, la question se pose, certes...


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