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Commentaire de Le péripate

sur Donne l'oseille et tire-toi !


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Le péripate Le péripate 21 octobre 2008 09:45

 Tiens, il y a Sisyphe qui arrose de "fasciste" tout ce qui bouge. Glissons.

L’état, c’est comme la société, ça n’existe pas en soi. Ce qui existe, ce sont les hommes de l’état. Des gens bien réels. Des élus, bien sûr, mais aussi des fonctionnaires, des syndicalistes, des hommes d’affaires (dépendants des commandes de l’état), les banquiers des banques centrales, des dépositaires de charges, etc... Penser que ces gens sont plus vertueux que la moyenne est une erreur. Penser qu’ils sont plus clairvoyants que la moyenne est une erreur. 
Ils ont rationnellement le but d’assurer leur position, d’accroître leur revenu. Et ils ont à leur disposition la violence légale.
La République est une dépouille, et de nombreux clans s’affrontent pour se la partager, s’arroger la dépouille. Connaissez vous une entreprise qui soit capable de prélever plus de la moitié de la richesse d’un pays, et, ce, sans avoir la nécessité de fournir un service clair, par la contrainte et la violence ? Car si les services de l’état était si évidents, vous payerez avec joie vos impôts.

Bastiat disait que l’état, c’est cette grande fiction par laquelle chacun s’efforce de vivre aux dépends des autres. Excellente définition.
D’où les passions que soulèvent cette question. L’un va défendre son RMI, l’autre son contrat de fourniture d’eau, un autre encore d’être protégé de la compétition et de la concurrence. L’état, c’est le lieu hobbesien de la guerre de tous contre tous. C’est le contraire du lien volontaire et mutuellement profitable. C’est le lieu de la destruction des richesses, un immense potlach sacrificiel.





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