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Accueil du site > Actualités > Citoyenneté > Donne l’oseille et tire-toi !

Donne l’oseille et tire-toi !

Après les Etats-Unis, les pays européens sont en train de mettre au point un plan de sauvetage du système financier par l’intervention des Etats. La loi concrétisant en France ce plan de sauvetage a été promulguée le 17 octobre dernier. Ce même jour, cinq représentants du patronat européen et états-unien, réunis à Paris à l’initiative du Medef, s’exprimaient. Dans le même mouvement, ils ont applaudi des deux mains aux plans américains et européens et, tenez-vous bien, ont invité les Etats à aller se faire voir ailleurs dès que la crise sera jugulée.

Procédons d’abord à un rappel des faits, pour avoir une idée un peu claire de la mobilisation des pouvoirs publics européens.

 
Le 12 octobre, l’Eurogroupe a décidé un plan d’action pour maintenir la tête hors de l’eau au système financier. Outre la possibilité de rachat des créances douteuses, des actifs toxiques, des titres pourris, par les Etats (plan de défaisance façon plan Paulson), il prévoit notamment :

- côté liquidités, de garantir les crédits interbancaires (contractés jusqu’au 31 décembre 2009) pour permettre aux établissements financiers (banques et assurances) d’emprunter et de se prêter entre eux, et ainsi dégeler les liquidités, en complément de l’action à court terme de la BCE ;

- et côté solvabilité, de renforcer les fonds propres des établissement financiers, notamment par des opérations de recapitalisation endossées par les Etats, afin d’éviter les faillites et leurs effets systémiques.

L’Eurogroupe est une instance informelle de concertation entre les différents ministres des Finances de la zone euro. Il s’agissait en fait ce 12 octobre d’une réunion extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement des 15 pays de la zone euro, avec en outre la participation du PM britannique Gordon Brown. Celui-ci, après avoir été le très libéral ministre des Finances de Mr Blair durant dix ans, venait présenter le plan de sauvetage décidé par l’Etat britannique le 8 octobre.

C’est l’Irlande, par une loi votée le 2 octobre, qui avait pris l’initiative unilatérale d’une garantie sur les dépôts des six principales banques irlandaises, soit une somme d’au moins 400 milliards d’euros (le 9 octobre, suite à l’émoi de son voisin britannique et de la Commission européenne, elle avait étendu cette garantie à cinq banques étrangères ayant une large activité en Irlande).

Le Royaume-Uni, lui, a pris soin de s’entretenir avec ses grands voisins la France, l’Italie et l’Allemagne (sommet du 4 octobre), et a obtenu l’aval de la Commission européenne, avant d’annoncer son projet. Gordon Brown a donc présenté le 8 octobre son plan de financement, consistant en une prise de participation de l’Etat britannique dans les huit principales banques, pouvant aller jusqu’à 50 milliards de livres (65 milliards d’euros), ainsi que le déblocage d’une ligne de crédit de 200 milliards de livres (260 milliards d’euros), destinée à soulager le fameux manque de liquidités. Le 13 octobre, le gouvernement britannique a annoncé qu’il allait recapitaliser, jusqu’à hauteur de 37 milliards de livres (46,6 milliards d’euros), trois des plus grosses banques britanniques (20 milliards pour la Royal Bank of Scotland, et 17 milliards pour la Halifax Bank of Scotland et la Lloyds TSB, qui sont en train de fusionner).
 
Le 13 octobre, le lendemain de la réunion extraordinaire des pays de la zone euro, plusieurs pays ont chiffré leur plan d’action.

Le gouvernement français a annoncé jusqu’à 320 milliards d’euros de garantie des emprunts interbancaires, et jusqu’à 40 milliards d’euros de recapitalisation des établissements financiers.

Le gouvernement allemand a annoncé jusqu’à 400 milliards d’euros de garanties des emprunts, et jusqu’à 100 milliards d’injections de fonds publics, dont 80 pour recapitaliser des établissements financiers.

Le gouvernement espagnol a annoncé jusqu’à 100 milliards d’euros de garanties des emprunts. Et il avait la semaine précédente créé un fonds de soutien aux banques, destiné à leur racheter leurs créances, pouvant atteindre 50 milliards d’euros.

Les gouvernements néerlandais, espagnol, autrichien et portugais ont respectivement annoncé jusqu’à 200 milliards, 100 milliards, 100 milliards et 20 milliards d’euros. L’Italie a annoncé pour sa part qu’elle dépenserait autant que nécessaire pour ses banques.

Ainsi l’enveloppe globale mise à la disposition des banques par les principaux États membres de l’Union européenne, Royaume-Uni compris, s’élève déjà à plus de 1 700 milliards d’euros, soit 13,6 % du PIB européen.

Lors du Conseil européen du 15 et 16 octobre, les dirigeants des 27 pays de l’Union ont approuvé les principes de ce plan d’action.

En France, un conseil des ministres extraordinaire a adopté le 13 octobre un projet de loi de Finances rectificative pour le financement de l’économie, qui a été voté par l’Assemblée le 14 octobre, voté par le Sénat le 15 octobre, et promulgué le 17 octobre !
 
Cette loi de Finances rectificative crée deux sociétés ad hoc : 

- côté liquidités : une société de refinancement, détenue par les banques à 66 % et par l’Etat à 34 %, qui émettra des emprunts garantis par l’Etat jusqu’à 320 milliards d’euros, et prêtera les fonds ainsi levés aux établissements en mal de financement ;

- côté solvabilité : une société de prises de participation de l’Etat (SPPE), dont l’unique actionnaire est l’Etat, qui émettra des emprunts garantis par l’Etat jusqu’à 40 milliards d’euros, et pourra fournir des fonds propres aux établissement financiers en achetant des titres qu’ils ont émis, ou en participant à leur capital, comme pour le bancassureur franco-belge Dexia.

Ce plan ne pèsera pas, nous rassure-t-on, sur le déficit budgétaire. Mais il alourdira la dette publique française, dont on nous serinait qu’elle était déjà inquiétante.

De l’autre côté de l’Atlantique, on en a déjà causé, donc je vous la fais courte : le 14 octobre, le gouvernement américain a annoncé que, dans le cadre du plan Paulson et contrairement à ce que celui-ci prévoyait, il allait consacrer 250 milliards de dollars américains (180 milliards d’euros) pour entrer au capital des institutions financières du pays, dont la moitié dans les neuf plus grosses banques.

Par ailleurs, le gouvernement américain va aussi garantir pour une période de trois ans les prêts interbancaires grâce à l’organisme fédéral américain d’assurance des dépôts bancaires, le Federal Deposit Insurance Corp (FDIC).

Vu les mesures annoncées par l’UE, le Trésor américain ne pouvait que prendre des mesures en miroir pour éviter une fuite des capitaux vers le Vieux continent.

Bon, tout ceci risque de ne pas nous mener à de réels changements. Peut-être va-t-on profiter de cette éphémère union sacrée des gouvernements pour plafonner les indemnités de départ pharaoniques des dirigeants d’entreprises, ce qui ne changera pas grand-chose au fond du problème. Peut-être va-t-on en profiter pour enfin réglementer les paradis fiscaux, ce qui serait déjà ça (en tout cas c’est l’occasion ou jamais). Peut-être va-t-on en profiter pour mettre en place de nouvelles modalités de supervision des établissements et des marchés financiers, mais, au-delà des gesticulations actuelles, des décisions efficaces apparaissent encore assez utopiques. La transparence ou la gouvernance, ça fait des années qu’on nous bassine avec ça, et on voit où on en est.
 
Venons-en aux déclarations de nos cinq représentants du patronat européen et états-unien, le patronat des 5 « principaux pays membres du G8 » (je note que l’Italie a plus de poids économique que le Japon), selon Laurence Parisot, la patronne du Medef, qui avait organisé ce sommet à Paris le 17 octobre, le jour de la promulgation de la loi française précisant le plan de soutien de l’Etat français au système financier.

On y retrouve, avec Mme Parisot, les représentants du patronat américain (Donald J. Shepard), allemand (Jürgen R. Thumann), anglais (Richard Lambert) et italien (Emma Marcegaglia).
 
Le Medef a intitulé cet aréopage le « G5 », ce qui est pertinent vu que le système financier mondial se retrouve sous perfusion non seulement des banques centrales, mais aussi des Etats (le G5 étant dans le monde médical le petit nom du soluté glucosé isotonique à 5 %, liquide courant des perfusions).

Le communiqué commun, l’« Appel des entreprises américaines et européennes  », déclare :
« Les entreprises approuvent totalement et sans réserve les différents plans d’urgence annoncés par le Conseil européen des vingt-sept et par les gouvernements européens et américains pour assurer la stabilité du système bancaire et financier et la distribution normale du crédit aux entreprises et aux ménages. »

Fichtre, les entreprises approuvent l’intervention des Etats dans l’économie !? Allons, Mme Parisot s’empresse de préciser benoîtement dans son intervention que « les gouvernements doivent [...] éviter toute approche qui considérerait qu’il faut maintenir durablement l’intervention de l’Etat dans l’économie  ».

Et le communiqué commun confirme « Nous attendons aujourd’hui des responsables politiques et institutionnels [...] qu’ils écartent toute mesure protectionniste et renoncent à poursuivre les interventions publiques au-delà de ce qui est nécessaire pour faire face aux circonstances actuelles. »

Nos patrons des patrons n’ont pas honte, c’est sans ambages « Donne l’oseille et tire-toi ! »

On lit dans la conclusion : « l’entreprise privée est le moteur de l’économie ». Force est de reconnaître que les modèles d’économie planifiée testés au cours du XXe siècle n’ont pas conduit à des résultats convaincants. Mais on ne peut que constater qu’un véhicule nécessite non seulement un moteur, mais aussi une direction et des freins.
 
Et on reste perplexe sur l’appel, dans cette même conclusion, à « un marché régulé et sans entrave ». Oxymore ou lapsus ?

Enfin, et surtout, on se demande à quoi rime cette prise de position du monde de l’économie dite réelle, alors même que les Etats déclarent explicitement intervenir sur l’économie dite financière afin de préserver l’économie réelle. Ces représentants du « G5 » auraient voulu nous convaincre que, pour eux, entrepreneurs et spéculateurs poursuivent un même combat, ils n’auraient pas pu mieux faire.
 

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107 réactions à cet article    


  • Krusty Krusty 20 octobre 2008 12:13

    Excellent article !
    Personnellement, je l’aurais titré : "Donne l’oseille et casse toi pauv’ con"

    A noter que, le $arkozy et sa cour ont décidé de ne pas intégrer la "crise" dans le budget 2009 et, par soucis d’économie, de sucrer la prime à l’emploi des fameux "pauv’cons" que nous sommes...

    Longue vie au roi...


    • Cug Cug 20 octobre 2008 12:17

      Le capitalisme n’accepte que la démocratie médiatique sous contrôle des décideurs de l’oligarchie financière.
      Nous venons d’assister aux casses du siecle, du jamais vu, du grand art sous la fausse idée de sauver l’économie réelle c’est l’oligarchie financière qui est sauvée et celle ci n’est rien d’autre que la version moderne de l’ancien régime.


      • sisyphe sisyphe 20 octobre 2008 17:56

        Et ça vous étonne ? 
        Franchement ?? 

        Privatisation des bénéfices, et socialisation des pertes, plus que jamais !

        Un nouveau Bretton Woods ?? 

        Juste un petit show, pour amuser la galerie, quelques mesurettes symboliques et sans le moindre effet, et hop !
        Le grand casino est reparti : business is business !

        Les citoyens ?
        Z’ont qu’à jouer au Loto, les cons...

        Le monde est plus que jamais sous la coupe des prédateurs et des ploutocrates, et ce n’est pas une minable petite crise (jugulée par les états), qui va changer les règles d’un jeu où les gagnants sont toujours les mêmes, et servent en même temps d’arbitre... 

        Les couillons de perdants paieront, comme d’hab... 

        On prend les paris que personne ne touchera aux paradis fiscaux ? 


      • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 20 octobre 2008 21:47

        Rien ne justifie l’intervention de l’État à cette crise, sauf la protection du public, la nationalisation des institutions financieres et la reprise par l’État du pouvoir d’émission de la monnaie. Ajoutez que le peuple serait aussi assez content que qulques uns des responsables soinet décollés sur la place publique. Quand les effets de la crise sur l’économie réelle se manifesteront, je parie que le peuple le laissera savoir.

         Pierre JC Allard

        http://nouvellesociete.org&ugrave ;H40.html

        http://les7duquebec.wordpress.com/2008/10/13/apres-la-crise/


      • LE CHAT LE CHAT 20 octobre 2008 12:59

        ça le met en transe , le medef qu’on titille son point G5  ?


        • La Taverne des Poètes 20 octobre 2008 13:01

          "Vive la Ripoublique ! Vive la transe !"


        • Daniel Roux Daniel R 20 octobre 2008 13:14

          "ON a volé Sarko"

          L’information ubuesque est tombée dans les agences de presse.

          Au début, on a cru qu’il s’agissait d’escrocs particulièrement roublards mais la mention "trésor public" figurant en tête des prélèvements a rapidement orienté les enquêteurs sur une piste sérieuse.

          Je suis en mesure de révéler aujourd’hui que la compte bancaire de Sarkozy est mensuellement prélevé de petites sommes correspondant au versement mensuel de divers impôts.

          Evidemment, pour lui qui n’y était pas habitué, la surprise fut rude. On imagine ses trépignements, ses hurlements, et la convocation d’urgence d’une cellule de crise.

          Bienvenue au Club, Nicolas !


          • maxim maxim 20 octobre 2008 13:26

            ce qui est à redouter maintenant ,c’est le frein des crédits ou des découverts autorisés accordés aux entreprises par les banques .....

            ,et un bon nombre de PME vont être obligées de mettre la clé sous la porte ,déjà ,baisse de la consommation ,manque de confiance ,reports de projets ou annulations pures et simples de commandes dans l’attente ,et du retour de la confiance ,et d’un réel embellisement de l’économie .....

            une question également que tout le monde se pose ,pourquoi ,étant donné que le baril de brut est retombé à 70 $ ,n’est ce pas répercuté sur les prix à la pompe ,bien que les producteurs de l’Opep envisagent de limiter la production afin de ne pas affaiblir le marché ..

            mais en attendant l’état et les compagnies pétrolières pourraient faire l’effort de ramener le coût du carburant à un prix raisonnable ....

            si l’on veut relancer la croissance ,que l’on permette déjà aux gens de pouvoir se déplacer,et diminuer le coût du transport ....

              Lire les 5 réponses ▼ (de HELIOS, foufouille, maxim, dom y loulou)

            • Botsu 20 octobre 2008 13:37

              Ainsi la caste des élites dirigeantes ne renoncera pas à ses ambitions et prend la décision de grimper encore de quelques étages avant le grand saut.


              • La Taverne des Poètes 20 octobre 2008 14:10

                "Besoin de liquidité ? Vous prendrez bien un jus d’pognon !"

                - A la bonne vôtre et que la croisière s’amuse ! L’orchestre du Titanic doit continuer de jouer !


                • Vilain petit canard Vilain petit canard 20 octobre 2008 14:12

                  Bien vu, l’auteur, mais au fait, POURQUOI SE GENERAIENT-ILS ? Du temps de Raffarin, qui les bichonnait, chaque avantage, chaque éxonération était saluée, non par un remerciement (ça aurait fait peuple), mais par une volée de bois vert de Sa Majesté Seillière, qui trouvait qu’on en faisait "jamais assez" pour eux. Seul trouvait grâce aux yeux de Leurs Suffisances, un certain Nicolas Sarkozy, surnommé par l’ineffable Baron : "le Zinédine Zidane de l’Economie". On rêve. Mais le Grand Patronat français a pu rêver que ce Zidane-là serait plus juteux à l’Elysée qu’à Bercy, d’où ce soutien sans faille et sans vergogne pendant les élections.

                  Maintenant que le Zidane de Poche est à l’Elysée, même mode d’emploi : on crie, on clame, on se plaint, et une fois satisfait, on crache dans la soupe. Et personne ne se plaint là-haut, alors, je le répète, pourqoi se gêneraient-ils ?


                  • Botsu 20 octobre 2008 14:27

                    Qui donc répétait à loisir qu’il n’y avait pas deux Frances, que la lutte des classes c’était fini, qui appelait à "l’unité de la nation" ? 

                    Les capitaux et les profits sont par définition apatrides.


                    • La Taverne des Poètes 20 octobre 2008 14:51

                      Contrepèterie :

                      "Le capitalisme est un char à putes rôdé."

                      Facile...


                      • Cug Cug 20 octobre 2008 14:53
                        La guerre des classes existe, c’est un fait, mais c’est la mienne, celle des riches, qui mène cette guerre et nous sommes en train de la remporter."
                        C’est Buffett qui a formulé ce jugement.
                        Pas Marie-George, non. Warren.
                        Avec deux "t".
                        La première fortune mondiale.
                        Pendant que toute une gauche s’autocensure, s’enlise dans le salmigondis de la "complexité". Toute une gauche avec des ches qui déguisent leur lâcheté en "courage", leur renoncement en "audace", et qui causent gentiment de "rénovation" pour mieux masquer leur trahison.

                        • logan 20 octobre 2008 15:19

                          Il y en a pour arriver à théoriser ce genre de phrase :)


                        • Serge Serge 20 octobre 2008 15:25

                          Le Capitalisme est-il réformable ?
                          G.Soros,un des plus "gos" financier-spéculateur de la finance américaine répond :
                          " Je ne crois pas trop à l’éthique des entreprises.On ne peut pas leur demander de SE DENATURER."
                          Je préfère cette réponse à toutes les "jacasseries" débitées à longueur d’antenne,de déclarations,de "main sur le coeur" de Sarkozy,Fillon,Lagarde,l’UMP,et de tous ces idéologues libéraux,sur "une future moralisation du capitalisme."
                          Le navire des apologues du libéralisme prenant l’eau de toutes parts leurs tentatives pour colmater les brêches s’avérant "mission impossible" leur sémantique devient de plus en plus ridicule.

                          H.Monet,Société Général ;" On peut avoir soit une panne de l’économie,soit une récession pour 2009." Le choix est cornélien !!!

                          D.Ferrand,directeur de la conjoncture et des perspectives au centre d’analyses et prévisions Rexecode ( ouf !!!) ; pouvoir d’achat : " Contrairement à ce qu’on croit,il ne cesse de progresser.Les Français ne l’ont pas ressenti ainsi en raison de la flambée simultanée des prix. "( ???,allez comprendre !!! )


                          • Botsu 21 octobre 2008 22:33

                            Peut être qu’il a voulu dire : si vous aviez gagné il y a 5 ans ce que vous gagnez aujourd’hui vous auriez été plus riche. Ou en d’autres termes : de quoi vous vous plaignez, les salaires augmentent de 1% quand les prix grimpent de 10, mais ça c’est pas notre faute !

                            En tout les cas j’ai envie de souhaiter une longue vie à nos nouveaux champions de la rhétorique.


                          • wuwei 20 octobre 2008 15:27

                            Très bien l’article, mais qui se cache derrière le frais minois de dame Parisot ? Un fervent admirateur sans doute !
                            Dans la longue (très) liste d’humectage du fondement du chef de l’état par le sieur Mougeotte Etienne, je vous recommande particulièrement celui d’aujourd’hui dans le Figaro, car il représente un sommet dans la flagornerie la plus extrème ou le courbage de lombaires addictif et laisse à des années lumière tout ce qui avait pu être déja fait sous de lointains cieux maoiste ou stalinien. Le petit père des peuples et le grand timonier tout à la fois, rien de moins !

                            http://www.lefigaro.fr/debats/2008/10/20/01005-20081020ARTFIG00262-la-victoire-de-l-europe-.php

                            Juste un petit échantillon pour vous laisser présager de la suite :

                            "Nicolas Sarkozy n’a pas seulement, durant son aller et retour express en Amérique, confirmé qu’il avait bien la stature d’un homme d’État ; il a, à Camp David, jeté les bases d’un leadership nouveau de l’Europe"

                            .


                            • Krusty Krusty 20 octobre 2008 16:00

                              Personnellement je reste sideré de voir l’aisance de monsieur TF1 à écrire d’une main tout en se masturbant de l’autre !!!
                              Et tous ces commentaires qui accompagnent "l’article"...

                              Enfin, l’avantage avec le numérique, c’est que les pages collent pas...


                            • Warhouha Warhouha 20 octobre 2008 15:41

                              Les déclarations de ce G5 ont le mérite de clarifier les choses. Nous savons désormais, de façon officielle, que les états sont au service des grandes entreprises.


                              • ASINUS 20 octobre 2008 15:48

                                revienne le temps des chateaux qui brulent !


                                • Warhouha Warhouha 20 octobre 2008 15:55

                                  A ce propos, je me demande si un pays ne va pas, dans un proche avenir, regretter sa position quant à la possession d’arme.

                                  Ca risque d’avoir de la gueule, un mouvement révolutionnaire US, avec armes automatiques, lance-roquette et char pour tout le monde !
                                  Quoique tous les peuples ne sont peut-être pas capable de décider un jour qu’ils en ont assez reçu dans le fondement.


                                • ASINUS 20 octobre 2008 16:14

                                  @warhoula
                                  absolument, ça aurait de la gueule !!

                                  comme dit l adage

                                  les peuples meritent ce qu ils veulent bien endurer de leurs dirigeants


                                • foufouille foufouille 20 octobre 2008 17:35

                                  certains on des sulfateuses d’helicoptere
                                  si jamais ils s’enervent ca va saigner


                                • Gzorg 20 octobre 2008 16:03

                                  Excellent article !
                                  Bravo !

                                  Juste un mot pour dire que je trouve aussi que le plafonnement des salaires des gros patrons, me semble aussi être la nouvelle "tarte à la crème".

                                  Un truc bien pratique qui sert d’exutoire pour ne surtout pas aborder les vrais problèmes qui fâchent...
                                  Comme les rendements délirants demandés aux entreprises par les groupes d’actionnaires.
                                  Le fait que l’état emprunte a des banques privées et paye des aggios là où avant il émettait ses propres dettes sans en payer les interrets (l’argent c’était lui).
                                  Ou encore le fait que la mondialisation est une machine a planquer ses sous dans des paradis fiscaux.

                                  On parles des salaires des gros patrons, ça fait bien devant la ménagère Française et c’est quedal au regard des vrais enjeux du libéralisme prédateur...

                                  Oui du pain béni pour les politiciens


                                  • melanie 20 octobre 2008 16:12

                                    Rien à ajouter si ce n’est ce constat de l’OMS que la crise aux USA -et ici sous peu- est marquée déjà par plus de désordres mentaux et de suicides .

                                    Même constat de Serge Hefez - Psychanalyste -quant aux thèmes reccurents des "séances" de ses patients marquées par l’angoisse et un sentiment d’impuissance ..



                                    "L’éloge de la fuite " d’Henri Laborit montrait assez bien - chez le rat, mais nous sommes des rats n’est ce pas ??- à quel point ne pouvoir fuir ou se battre rend fou .

                                    A moins de se battre tous et de les abattre - Une Bastille occidentale- ,notre sort ressemblera assez vite - si ce n’est déjà le cas pour beaucoup - à celui des rats en cage subissant sans relâche les décharges éléctriques sans moyen de fuir ....

                                    Ambiance ...

                                    Pour le reste du constat de cet article et des commentaires, les plus suffisent et je ne vais pas être redondante .

                                    Peut être un jour faudrait il passer de la plume à la rue ???


                                    • Luciole Luciole 20 octobre 2008 22:17

                                      Ou bien faisons comme les poules de Chicken Run : pour ne pas passer à la moulinette, arrêtons d’engraisser. Refusons le grain qu’il nous tendent. Car ils savent bien par où ils vont nous le reprendre.


                                    • Luciole Luciole 20 octobre 2008 22:21

                                      Vous pouvez tous faire énormément de mal au capitalisme, sans la moindre violence. Il suffit de consommer le moins possible. C’est le cauchemard de Wall Street !


                                    • xray 20 octobre 2008 16:17


                                      Voila encore une crise qui régale les journalistes. 

                                      La bulle des marchés financiers (Les marchés boursier) a pour vocation de gonfler et d’éclater périodiquement. C’est le principe de la spéculation. 

                                      Cette bulle des marchés financiers évolue en dehors de l’économie active. C’est la raison pour laquelle, l’éclatement de cette bulle est sans conséquence sur l’économie active. 

                                      L’important de tout cela, c’est de générer cette psychose qui incite le médiatisé à s’en remettre à papa Etat et à maman Société. Au travail et à vos carnets de chèques ! 

                                      Rêve et réalité
                                       
                                      http://echofrance.vefblog.net 



                                      • foufouille foufouille 20 octobre 2008 17:40

                                        les states on prevu la gueurre civile (erroristes) depuis longtemps. chez nous on se "prepare" a la guerilla urbaine
                                        eux, ont deja commence a deploye l’armee
                                        les conspirationnistes pretendent meme qu’ils plein de camp, au cas ou ................


                                        • alcodu 20 octobre 2008 18:29

                                          Donne l’oseille et tire toi, rien de choquant là-dedans.

                                          L’Etat américain après avoir cédé aux sirènes Keynesiennes doit réparer les dégats qu’il a causé. Il doit rembourser.

                                          Ensuite il doit ne pas recommencer. Comme tout délinquant.

                                          Tout cela serait très moral si les hommes politiques responsables du désastre étaient poursuivis en justice. Malheureusement les hommes de l’Etat ne sont jamais poursuivis en justice puisque ce qu’il font est, par définition, légal.
                                          .

                                          .

                                            Lire les 6 réponses ▼ (de logan, Proudhon, Le péripate, sisyphe )

                                          • impots-utiles.com 20 octobre 2008 18:40

                                            Les fonds d’investissement spéculatifs ( les hedge founds, qui se nourrissent de la crise et l’amplifient, en spéculant sur la baisse des valeurs) sont au centre de toutes les inquiétudes , les noms de deux grands établissements français , particulièrement exposés, ayant été cités...

                                            http://www.impots-utiles.com/apres-les-subprimes-les-hedge-funds.php


                                            • pissefroid pissefroid 20 octobre 2008 18:43

                                              J’arrive à la conclusion suivante : "le capitalisme (vécu depuis un siècle) est incompatible avec la démocratie".


                                              • Le péripate Le péripate 20 octobre 2008 20:16

                                                 Mais, bon, à quoi vous attendiez vous de la part d’un syndicat (patronal, mais c’est pareil pour les syndicats de salariés) qui a l’habitude de manger dans la main de l’Etat, de se servir au passage en gérant les caisses obligatoires du para-étatisme, Unedic et médecine du travail, entre autres. Donc, par ici l’oseille, et au moins ceux là ont l’honnêteté de dire "tire toi". 
                                                Dans la bouche du Medef, marché régulé, ça veut dire marché protégé des concurrents. A chacun son idée de la régulation, du moment que c’est contre les autres. 


                                                • frédéric lyon 20 octobre 2008 20:58

                                                  A propos de crise financière, voici une déclaration de Claude Bartolone, député du PS :

                                                  "Confirmant des déclarations faites au journal Les Echos dans son édition d’aujourd’hui, M. Bartolone a dit à l’AFP vouloir assumer "une opération vérité" après avoir reçu les premières conclusions d’un audit financier sur la dette du département de la Seine-Saint-Denis (808,26 millions d’euros) "à 96,6% composée d’emprunts toxiques", qui "pourraient dans le pire scénario augmenter de 60% les annuités de remboursement (dette et capital)".

                                                  Le département de Seine-Saint-Denis sera en état de cessation de paiements, si les taux d’intérêts de ses emprunts sont alignés sur les taux du marché !

                                                  Il se confirme que la Banque Dexia, qui a été recapitalisée en catastrophe récemment par les Etats Belges, Luxembourgeois et Français, n’ a pas souffert de la crise financière américaine, mais qu’elle souffre en revanche de l’insolvabilité des collectivités locales.

                                                  La Banque Dexia, dont la spécialité est le crédit aux collectivités locales, a été contrainte par les Etats de faire à ces collectivités publiques des crédits à des taux inférieurs aux taux du marché.

                                                  Une contrainte analogue à celle que le Gouvernement américain a placé sur les banques Américaines pour les contraindre à faire des crédits immobiliers à de mauvais débiteurs.

                                                  Dans les deux cas l’interventionnisme de l’Etat conduit à une catastrophe.

                                                  C’est le procès de l’interventionnisme de l’Etat qui s’ouvre à l’occasion des crises en cours.


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                                                  • 3.14 3.14 20 octobre 2008 21:07

                                                    Comment peut-on créer de l’argent (qui vaut des richesses) sans produire de richesses, juste en accumulant de la dette ?
                                                    Comment des entreprises privées (défendant les seuls intérêts de ceux qui en font partie) peuvent-elles s’occuper des besoins vitaux de la population ? La vie peut-elle donc être côtée en bourse ?
                                                    Comment peut-on supporter la dictature indirecte d’un empire hostile au monde entier, lui-même dirigé par une oligarchie qui n’a que faire des peuples ?
                                                    Comment des intérêts privés peuvent-ils diriger le monde ?
                                                    Comment peut-on croire la fable selon laquelle la mondialisation serait un processus libre ?
                                                    Comment peut-on supporter cela ?
                                                    Combien de temps allons-nous encore le supporter ?


                                                    • foufouille foufouille 20 octobre 2008 21:15

                                                      jusqu’a ce qu’on creve de faim ou la gueurre


                                                    • 3.14 3.14 20 octobre 2008 21:33

                                                      Je crois que l’Homme a évolué. Je crois qu’il peut maintenant se révolter même si sa survie n’est pas directement menacée (comme c’était le cas en 1789, voire en 1871). En tout cas je l’espère.

                                                      Abattons nos élites, le peuple n’a plus besoin de "leaders". Le peuple est tout, le peuple doit se diriger lui-même. Peut-être que les rois/présidents/chefs religieux ont été utiles au début de la civilisation pour qu’elle se forme (même si je pense que cela aurait pu être fait bien différemment), mais ce qui est sûr, c’est qu’aujourd’hui nous en avons pas besoin !
                                                      Pouvoir au Peuple !


                                                    • Triodus Triodus 20 octobre 2008 22:04

                                                      ..c’est HONTEUX et indécent qu’après la pluie de milliards publics déversés, la bourse se retape des +4, +5%
                                                      en un jour.

                                                      Et on en aura rien !

                                                      On aurait mieux fait de laisser crever le malade, on aurait peut-être payé cher sa sépulture, et non refinancé son parasitisme reparti pour un nouveau tour et qui nous ruinera encore plus à chacun de ses prochains râles...

                                                      Merde !



                                                      • aurelien1818 aurelien1818 20 octobre 2008 22:37

                                                        Derniére nouvelles : Faillites nationnales en vue ! la France et les Etats unis se sont portés garants d’une dette qu’ils ne pourront pas assumer !

                                                        D’apres des insiders l’avenir s’annonce calamiteux.
                                                        La crise financiére actuelle fut bien entendue planifiée de A à Z.
                                                        Ce que l’on ne connait pas c’est le niveau de machiavélisme de ce plan.
                                                        On a pu se demander pourquoi Bush avec 700 Milliards et Sarkozy avec 360 Milliards manifestaient tant d’empressement à résoudre cette crise que l’on sait provoquée.

                                                        Il s’agit tout simplement de provoquer la banqueroute des états, autrement dit la faillite, la cessation des paiements.
                                                        Les milliards investis peuvent au mieux rassurer temporairement le milieu bancaire en pleine tourmente.
                                                        Mais la prochaine crise des produits dérivés (une bulle 600 000 Miliards $) fera exploser tout ce chateau de cartes et laissera tous les états sur le tapis.
                                                        Le plus fort, c’est que perssonne ne semble comprendre quoi que ce soit à la haute finance.
                                                        Même Sarkozy ne savait pas à quoi s’attendre. Ce n’est que tout récemment qu’il a été prendre ses ordres à New York. Il se contente de suivre les instructions. C’est probablement pour cette raison qu’il à été selectionné à ce poste.

                                                        Autre info, demain mardi sera une journée décisive.

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                                                        • alcodu 20 octobre 2008 23:24

                                                          Désolé le Péripate et Fréderic Lyon mais les étatistes m’ont convaincu. Je suis obligé de vous lâcher et de rejoindre leurs rangs.

                                                          Il est évident que les banques américaines ont très spontanément prété aux pauvres (c’est à dire aux minorités ethniques).
                                                          C’est l’absence de régulation qui est la cause de tout. Les ridicules 70 000 pages de règlements bancaires n’y ont rien fait. Il faudrait en fait 700 000 pages de règlements pour bien faire. Heureusement les dirigeants de tous les pays civilisés vont bientôt se mettre à l’oeuvre.

                                                          Dans ce désert législatif, la loi sauvage du marché a poussé les banques à émettre des crédits risqués pour environ 5000 milliards de dollars. Ce sont deux officines privées, attirées par l’appat du gain FNM et FRM qui ont garantis ces prêts. Il est bien connu que les banquiers, comme les propriétaires de logements d’ailleurs, choisissent des locataires à risque. C’est comme cela qu’ils opèrent naturellement leur sélection de clientèle.

                                                          Péripate et Frédéric Lyon votre résistance et votre aveuglement façe aux bons étatistes, qui eux, l’avaient prévu cette crise, ne peut que vous conduire à votre perte !

                                                          J’espère que vous réalisez l’erreur que vous commettez en accusant les Etats de mauvaise gestion et d’interventionnisme, eux.qui par définition veulent notre bien. Songez que 50% du PIB mondial n’est toujours pas prélevé par ces Etats-nations, nos patries bien aimées. Ce qui signifie que 50% du PIB mondial est laissé au peuple, c’est à dire aux pattes d’individus peu scrupuleux qu’il faut rapidement remettre dans le droit chemin. Certains d’entre eux risquent de s’enrichir en créant de la valeur si l’Etat n’intervient pas.

                                                          Tout cela est intolérable. Reprenez vous ! Comme moi rejoignez les 95% de non-libéraux qui peuplent notre belle France. Fuyez ces 5% de psychopates libéraux, responsables de cette crise, cela va de soi, mais aussi de la pénurie alimentaire, du réchauffement planétaire, et de la mondialisation..

                                                          Péripate, Frédéric, rejoignez nous !

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                                                          • Üriniglirimirnäglü Üriniglirimirnäglü 21 octobre 2008 01:28

                                                            Alors c’est qui, finalement, l’Etat ?

                                                            Lyon, Alcodu, Le Péripate, j’attends votre réponse. Il roule pour qui, en ce moment, selon vous, l’Etat en France, en Italie, en Allemagne, aux USA, au Royaume-Uni, en Belgique ? Vous avez droit à une, voire deux réponses différentes par pays.

                                                            Et pour vous, logan, Forrest ent, aurelien 1818, il roule pour qui, notre Bel Etat Long (terme) ?

                                                            Allez, donnez-vous la main, car, en vérité, je vous le dis, vous l’avez tous en sainte horreur, cet Etat pas franc du collier, avec tous les ronds de chapeau qu’il fait baver aux interventionnistes pur jus, comme aux libéraux les plus purs et parfaits.

                                                            Force est de constater que l’Etat est une sale petite machine égoïste qui semble fonctionner pour un nombre de plus en plus restreint de bénéficiaires hyper soignés, en un mot les plus riches d’entre les humains. Non, vous n’êtes pas d’accord ?

                                                            Bon, dans ce cas merci de m’expliquer ce qu’il en est réellement. Mais vous ne m’enlèverez pas de l’idée qu’on pourra vous retrouver tous bientôt du même côté de la barricade (virtuelle ou en tout cas, non-violente, bien entendu), comme dans ce fameux passage des Misérables de Victor Hugo où la mitraille royale réussissait ce tour de force de provoquer l’union contre elle de ceux qui mourraient en criant "vive l’empereur !" et de ceux qui tombaient en hurlant "vive la république !" .

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                                                            • Canine Canine 21 octobre 2008 05:47

                                                              Ce qui est amusant avec les ultra libéraux, c’est que même au pied du mur, ils n’arrivent toujours pas à voir le mur.


                                                              • Francis, agnotologue JL 21 octobre 2008 11:18

                                                                @ Canine, ce commentaire est très juste. Nassim Nicolas Taleb auteur du "Cygne noir", un roman essai traduit dans de nombreux pays, était l’invité de Ali Baddou hier matin sur France Culture.

                                                                Il utilisait cette métaphore pour expliquer cette cécité : "si on vous montre une anamophose de l’image d’un chien par exemple, en partant du chaos, et en dix étapes, vous la reconnaîtrez moins vite que si on vous la montre en seulement cinq étapes". C’est parce que, à chaque étape on fait des hypothèses que l’on essaie de corroborer à l’étape suivante et d’autant plus laborieusement que les différences sont minimes. C’est ainsi, disait-il, que les spécialistes font en général de moins bonnes prévisions que les néophytes"..

                                                                Le " cygne noir " ou le monde de l’" Extremistan "

                                                                http://www.bakchich.info/article2665.html 




                                                              • jako jako 21 octobre 2008 10:14

                                                                En chine c’est une veritable catastrophe , il y aurait déja 100.000 faillittes


                                                              • dup 21 octobre 2008 08:12

                                                                et si ce crash était fait en coulisse pour endetter les nations ,puis à la fin les ramasser pour une bouchée de pain. On vit une époque sordide ,ou le nouvel ordre modial pratique un darwinisme social
                                                                regardez cet abruti arrogant qui dévoile devant qui vous allez vous mettre a genou

                                                                http://www.dailymotion.com/relevance/search/attali/video/x72qcc_la-propagande-commence_news



                                                                  • dup 21 octobre 2008 10:07

                                                                    les banques reprocheront le déficit publique . Ce qui arrive est à pleurer


                                                                  • Gilles Gilles 21 octobre 2008 11:10

                                                                    Un bémol

                                                                    Les banques devront rembourser et avec intérêt. A moins qu’elles ne fassent faillite, l’Etat retrouvera ses billes. Il faudrait pouvoir étudier le solde

                                                                    Alors on peut critiquer ces plans de sauvetage, la philosophie de colmatage des brèches du système libéral qu’il y a derrière sans toucher aux fondamentaux, mais ne tombons pas dans la caricature, ça fait clown et vous dessert


                                                                  • Gilles Gilles 21 octobre 2008 11:16

                                                                    A propos de seffets des écarts de revenus sur les bulles spéculatives, lisez cet article d’un historien américain :

                                                                    L’inégalité des revenus, cause des bulles spéculatives (VO)

                                                                    En gros, à certaine périodes de l’histoire l’excés de capital, piqué au revenus du travail, devient tel qu’il y a trop de pognon pour investir dans l’économie réelle et plus assez d’argent dans les poches des salariés pour alimenter la croissance. Le capital sert donc à spéculer sur du vent pour continuer à rapporter

                                                                    Selon l’auteur se fut la cause majeure de la crise de 1929 et il fait le parrallèle avec la situation actuelle


                                                                    • Gilles Gilles 21 octobre 2008 12:19

                                                                      Autre lecture en lien avec la précédente que j’ai cité

                                                                      Inégalités salariales et pauvreté gagnent du terrain dans les pays occidentaux

                                                                      Le phénomène va "de pair avec un recul" notoire de la part des salaires dans la valeur ajoutée : environ -10 points, en moyenne, depuis 1976 pour les quinze pays de l’OCDE qui disposent de statistiques sur le sujet. En Irlande, en Italie et au Japon, la baisse est encore plus marquée : -15 points, au moins.

                                                                      l’OCDE constate que les écarts de revenus entre les ménages se sont accrus d’"environ 7 %" depuis le milieu des années 1980 dans les 24 pays pour lesquels des données sont disponibles.
                                                                      Quelques pays enregistrent le mouvement inverse (France, Grèce, Turquie…). [ la france, vous savez ce pays COMMUNISTE ]

                                                                      Ainsi, depuis 1990, "la dispersion" des rémunérations s’est accrue d’environ 10 % entre les travailleurs à temps plein du premier décile (les 10 % les mieux payés) et ceux du dernier décile (les 10 % les moins bien payés). En outre, les revenus du capital se sont concentrés de 9 % entre 1995 et le milieu des années 2000.

                                                                      Dans le même temps, la pauvreté s’est étendue : au milieu des années 2000, 11 % de la population des pays de l’OCDE se situait sous le seuil de "pauvreté monétaire" (défini comme la moitié du salaire médian), contre un peu moins de 10 % en 1985.
                                                                      C’est aux Etats-Unis, en Turquie et au Mexique que la proportion de pauvres est la plus élevée (entre 16 % et 19 %)
                                                                      Lire la suite ▼

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                                                                      		 			 				 Par Roland Hureaux

                                                                      				
                                                                      Tout le monde connaît le mécanisme psychologique à l’œuvre dans l’alcoolisme – et dans toutes les addictions d’ailleurs : l’alcool produit une euphorie qui dure un certain temps, puis, l’effet passé, vient le temps de la dépression, de la « gueule de bois » comme on dit. Les soulographes du petit matin savent comment guérir la gueule de bois : recommencer vite à boire autant et même un peu plus. Le mécanisme de l’addiction veut en effet qu’il faut des doses de plus en plus fortes de drogue pour accéder au même état d’euphorie.
                                                                      					 					
                                                                      					 N’est-ce pas ce qui est en train de se passer dans l’économie mondiale ? Après une phase d’euphorie marquée par les subprimes, la bulle financière, les profits record, l’argent roi, nous avons depuis quelques semaines la gueule de bois. 					
                                                                      					 					
                                                                      Le climat de catastrophe qui règne dans l’opinion et la grande presse ne doit pas nous leurrer : même si la dépression dure un certain temps, elle finira bien par se terminer.
                                                                      					 					
                                                                      					 Le spectre de 1929 					
                                                                      Il arrive parfois à Alain Minc de ne pas se tromper : il n’a pas tort de dire que si, en 1929, les États étaient venus au secours du système bancaire avec la même détermination qu’ils le font aujourd’hui, nous n’aurions pas eu Hitler.
                                                                      					 					
                                                                      La leçon de 1929 n’ayant pas été oubliée, la réaction a été cette fois vigoureuse, malgré les hésitations de certains pays comme l’Allemagne. Son effet ne sera bien entendu pas immédiat. Les bourses peuvent encore baisser, mais enfin vient toujours un moment où les spéculateurs se rappellent que derrière les titres, il y a des biens réels : des usines, des champs, des immeubles et une activité économique qui ne s’est pas encore complètement arrêtée, Dieu merci, et que donc ces titres conservent une valeur intrinsèque au-dessous de laquelle il n’est plus raisonnable de les vendre.
                                                                      					 					
                                                                      Mais ne nous leurrons pas. La cause du mal, c’est l’inflation : du crédit et donc de la monnaie (deux fois la valeur de la fortune mondiale se trouve aujourd’hui en circulation !).
                                                                      Le remède qu’ont trouvé les États à la crise, sous l’habillage technique, c’est ni plus ni moins qu’un surcroît d’inflation.
                                                                      			
                                                                      			 		 		
                                                                      		 			
                                                                      				 				
                                                                      					 				
                                                                      			
                                                                      			
                                                                      				
                                                                      					 Planche à billets 					
                                                                      Contrairement à ce qui se dit, ce ne sont pas les contribuables américains qui vont payer les 850 milliards de dollars du plan Paulson, c’est la création monétaire. L’Etat prête aux banques pour garantir les déposants. Pour cela, il va aggraver le déficit public et donc émettre des bons du Trésor. Qui achètera ces bons du trésor ? Ceux qui en possèdent déjà : les grands créanciers mondiaux : la Chine, le Japon, les pays pétroliers.
                                                                      					 					
                                                                      					 Et s’ils refusent ? Ils ne refuseront pas parce qu’alors, leurs réserves en dollar ne vaudraient plus rien. 					
                                                                      Ainsi, la situation actuelle était marquée par l’inflation et les grands déséquilibres mondiaux ; le résultat des mesures prises pour enrayer la crise est une plus grande inflation et les mêmes déséquilibres en plus grand.
                                                                      					 					
                                                                      Ce n’est pas le seul domaine où l’on peut s’attendre à une aggravation : si la cause de la quasi-faillite de certaines banques était l’irresponsabilité de leur gestion, combien plus irresponsable encore risque d’être cette gestion maintenant que l’on sait que les banques ne peuvent pas faire faillite car les États ne les laisseront jamais tomber ?
                                                                      					 					
                                                                      Tous ceux qui ne se laissent pas aller à l’emphase catastrophiste qui règne aujourd’hui savent que l’économie, le crédit, la bourse repartiront un jour, un peu plus tôt, un peu plus tard mais pas sur de nouvelles bases : sur les mêmes, en pire !
                                                                      					 					
                                                                      Ce qui changera : un contrôle plus étroit du système bancaire malgré tout (mais pas trop si l’on veut éviter une récession économique), un redémarrage de la hausse de prix aussi : c’est le seul moyen réaliste d’absorber le gonflement considérable de la masse monétaire mondiale. Et il n’est même pas certain que les salariés profiteront de cette inflation, aussi longtemps que la mondialisation des échanges de biens tire les salaires vers le bas.
                                                                      					 					
                                                                      L’euro risque d’être ébranlé : les ensembles de ce type ne résistent aux « chocs asymétriques » que s’ils sont faibles, or celui-ci est fort : il n’y aura plus d’alternative au dollar.
                                                                      					 Pour le reste : les mêmes dérives, les mêmes déséquilibres, en pire. 					
                                                                      					 					
                                                                      					 Couple sino-américain 					
                                                                      Jusqu’à quand ? Les seuls facteurs qui puissent changer la donne mondiale seraient que la Chine n’accepte plus de financer les déficits américains ; nous avons vu qu’elle n’a pas encore le choix, ou encore que les États-Unis acceptent un retour à l’étalon-or : cela supposerait qu’ils remboursent leur énorme dette, quitte à être les premiers bénéficiaires de la formidable réévaluation de l’or qui en résulterait : ne rêvons pas.
                                                                      					 					
                                                                      L’économie mondiale repose sur le couple pervers Chine–États-Unis, la première ultra excédentaire, la seconde ultra déficitaire. Tant que ces deux acteurs majeurs (nous ne parlons pas des pays pétroliers, tenus en laisse) ne décideront pas de changer radicalement la règle du jeu, l’économie mondiale pourra bien repartir mais elle ne sera pas assainie.
                                                                      			
                                                                      Lire la suite ▼

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                                                                        laurence !! écrase un peu, pasque j’v t’apprendre ké t’chose, en s’moment l’moindre grain d’sable peut s’terminé en cata

                                                                        pasque c pas avec l’routard des airs, ( accesoir’ment président de j’sais pas koi) qui fait des
                                                                        g4-8-9 bétot 20, fin qui est incapable koi
                                                                        l’sinistre du budget qui vient de s’apercevoir qu’ont planque de l’argent en suisse,( é ouié c tout nouveau ça vient d’sortir)

                                                                        lagarde (alias la ramasse (elle doit avoir un lien d’parenté aves berlioz)
                                                                        pasque elle c plus j’vole plus j’plane

                                                                        tin une qouestion laurence, l’sauvagnac (l’caissier qui décaisse L’IUMM)
                                                                        parait qu’un juge veut savoir si l’caissier qui décaisse, les 1.500.000€ qu’il a reçu ct pour se la fermer
                                                                        t’en savait t ké t’chose toi ?? meu non bé sur

                                                                        asteur tu te tais,tin vas repasser mes chemises et calcifs


                                                                        • Jaime Horta Jaime Horta 23 octobre 2008 17:56

                                                                          ZEITGEIST:ADDENDUM (Zeitgeist II) sous-titré fr

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