Ah ! Le coup du "poncif éculé" et de la "désinformation", ça faisait longtemps qu’on ne me l’avait pas fait celui-là.
Il suffit pourtant de regarder les chiffres fournis par l’éducation nationale elle-même sur les probabilités de succès au CAPES, qui sont en moyenne d’une sur dix il me semble. Nul besoin de préciser que les 9 qui n’ont pas eu le concours ne finissent pas sur le marché du travail pour autant ; de toute façon, après un an passé en IUFM, ils sont inemployables vu qu’ils ne connaissent rien d’autre que les programmes scolaires qu’ils se préparaient à régurgiter. Ils tentent donc les concours "Cadre A", qu’ils réussissent d’ailleurs très souvent, surentraînés qu’ils sont.
Restent plusieurs inconnues :
- les 9 en question avaient-ils vraiment la vocation de l’enseignement ; autrement dit, est-ce-que tous ceux qui entrent en IUFM sont vraiment faits pour être profs (auquel cas on se prive à chaque concours de 9 excellents profs potentiels) ou certains ne sont-ils là que parce qu’ils n’ont rien trouvé de mieux à faire ?
- le CAPES permet-il vraiment de sélectionner celui qui, parmi les 10 candidats, a la vocation et fera le meilleur prof ? Si oui, ce que je raconte relève effectivement du "poncif éculé" ; si non, il y en a forcément dans le tas un nombre non négligeable qui n’a rien à faire dans l’enseignement.