A Luc Laurent Salvador,
Je suis globalement d’accord avec vous. Bien évidemment, ce n’est pas à vous, psychologue, que j’apprendrais que la dérive de notre système scolaire peut être analysée comme un "symptome". Vous êtes mieux place que personne pour le savoir.
Je suis d’accord également avec vous sur la question de l’autorité. Après tout, l’école des années 60 ressemblait plus à une prison qu’à un lieu d’épanouissement.
Mais en revanche, pour aller vite, au travers de ce que je décris, nous constatons surtout qu’aucune remise en cause du système dans son ensemble et de deux qui y travaillent n’est possible. Nous l’avons constaté de nombreuses fois et à la réunion "profs-parents", c’était caricaturale.
Les enseignants n’acceptent pas, non plus, les critiques sur les méthodes pédagogiques. Les fameux "programmes" ou le "manque de moyens" ont bon dos.
Je persiste à penser qu’il est anormal que des plutôt bons élèves s’ennuient en classe, s’y rendent le coeur serré, ou encore, que des professeurs soient capables de dire en classe des choses telles que "Toi je t’aime pas, mais je t’ai quand même donné une bonne note !", bref, manquent souvent de respect aux élèves qui pourtant, dans ma ville de province, ne sont pas particulièrement turbulents.