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Commentaire de Rodriguez

sur Le Brésil a l'obligation morale d'aider l'Afrique


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Rodriguez 23 octobre 2008 10:16
@ super resistant,

faut-il en rire ou en pleurer ? quelle misere intellectuelle !

la simplicite d’esprit dans toute sa splendeur.

je vous renvoie simplement au rapport d’action aid en 2005 sur l’aide fantome. un petit resume ici
http://www.sosfaim.org/pdf/fr/ds74/13-14%20defi%20sud%2073.pdf ou cet article ecrit dans liberation du 28 mai 2005 par philippe grangereau




Aides « fantômes » aux pays pauvres


Par Philippe GRANGEREAU
samedi 28 mai 2005
Un rapport dénonce la mauvaise distribution des fonds dont une faible part parvient aux démunis. Exemple au Cambodge.
Au Cambodge, près de la moitié de l’aide internationale va aux 740 « consultants internationaux » travaillant dans le pays. Ces 740 experts gagnaient en 2002 presque autant que l’ensemble de la fonction publique cambodgienne (160.000 fonctionnaires), constate l’organisation humanitaire britannique ActionAid International (1) dans un rapport rendu public vendredi. Cette étude plaide pour une « amélioration de la qualité de l’aide » dans le monde.
4 x 4.
Lorsqu’un pays riche dit aider un pays pauvre en lui allouant, mettons 100 millions de dollars, seule une petite partie de cette somme ­ une trentaine de millions, mais parfois beaucoup moins encore ­ va réellement aux citoyens dans le besoin.
« A l’heure actuelle, les deux tiers de l’argent de l’aide sont en réalité une "aide fantôme" qui, dans les faits, n’est pas rendue disponible pour alléger la pauvreté dans les pays en développement », écrit ActionAid.
L’organisation, qui a enquêté sur l’utilisation de l’aide internationale au Vietnam, en Ouganda, en Ethiopie et au Cambodge où il n’est pas difficile de constater qu’une majeure portion de l’aide sert en réalité à payer les salaires très élevés de « conseillers internationaux », les loyers de leurs bureaux et demeures, ainsi que leurs 4 x 4 japonais hors de prix. Le Cambodge est un pays souffrant d’une accoutumance à l’aide internationale qui représente depuis des années plus de la moitié de son budget. Malgré tout, ce pays demeure l’un des plus pauvres du monde. La moitié de la population vit avec moins d’un dollar (0,8 euro) par jour et la mortalité infantile reste l’une des plus élevées de la planète. ActionAid affirme que les « consultants internationaux » au Cambodge, pays principalement aidé par la France, ne font pas assez pour justifier leurs salaires. Au lieu de former le personnel dont ils ont la charge, ils passent leur temps à écrire des rapports ou à remplir des tâches que le personnel cambodgien serait mieux à même d’accomplir s’il était formé. Sur les 22 pays riches audités par ActionAid, la France est le pire des donateurs : 89 % de son aide au développement est « fantôme », presque à égalité avec les Etats-Unis (86 %). Le pays modèle est l’Irlande (13 %).
Alléger
ActionAid précise que les aides apportées par les organisations non gouvernementales ou les aides humanitaires ne sont pas prises en compte par son étude, qui se concentre sur les aides gouvernementales. A cet égard, les pays donateurs sont loin d’atteindre l’objectif fixé par les Nations unies : consacrer 0,7 % du revenu national à l’aide aux pays pauvres. Si l’on prend en compte le fait qu’en moyenne « plus de 60 % de l’aide internationale est "fantôme" », seulement 0,1 % du revenu des pays donateurs (en 2003) est réellement utilisé pour alléger la pauvreté. « Pour les pays du G7, note ce rapport, le chiffre moyen n’est que de 0,07 %. »
 
 http://www.liberation.fr/page.php?Article=299724
 
(1) www.actionaid.org
 
 

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