@ Florentin Piffard
Cher Florentin,
Ce film a le mérite de jeter à la face de beaucoup de gens qui ne pouvaient l’imaginer, ce qu’est une classe de quatrième aujourd’hui dans certains établissements, plus nombreux qu’on ne le croit (Cf le classement controversé avec raison des établissements violents du POINT d’août 2006).
En cela, je vous rejoins, il se présente comme un documentaire très intéressant. Car sinon, vous prêchez dans le désert : les gens ne vous croient pas. Il faut des tentatives d’assassinat comme celle dont a été victime (pardonnez-moi, je n’ai pas d’autre mot) Mme Karen Montet-Toutain en décembre 2005 pour que pendant un mois on s’émeuve, et qu’après, tout soit oublié. Et l’administration coupable de ce désordre établi peut retourner à ses petites manœuvres de voyou, exonérée de toute responsabilité !
Pour ce qui est de cette mise hors-contexte, cher Florentin, je ne cherche pas de mauvaise querelle. J’observe seulement qu’un livre a été remplacé par un autre en passant du livre au film. Qu’on ne présente pas davantage l’auteur de « L’herbe bleue », ça se comprend ! Mais que le professeur n’ait pas un mot pour préciser le contexte extrêmement particulier de l’arrestation et de la mort de la petite Anne Frank, je ne peux m’empêcher d’y voir une signification. Ce n’est en fait qu’une omission symbolique qui renvoie à un contexte évoqué plus haut excellemment par un commentateur du nom d’ Alexeï.
Pouvez-vous vraiment prétendre que je pinaille sur un détail, cher Florentin ? Paul Villach