Marc P,
Votre raisonnement esta sssez typique de la difficulté que nous avons en général à accepter toute nouveauté trop radicalement différente - qu’il s’agisse d’un four à micro-onde, ou d’un concept scientifique révolutionnaire, j’en ai donné quelques exemples ici :
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=33432
(j’ai mal choisi le titre, "Google etc.", la deuxième aprtie parle des réticences envers les innovations).
Or, une langue construite qui atteint ce stade de développement est une situation jamais vue dans l’histoire, révolutionnaire sans violence, une innovation totalement sous-estimée, ignorée des grands médias nationaux (ça change petit à petit : France culture, France inter, FR3), méconnue du grand public. Rien à voir avec le latin, et le fait que quelques universitaires ou léttrés latin-grec le parlent, ou qu’il y ait peut-être une radio ; c’est bel et bien une langue morte d’après tous les dictionnaires, et ce n’est pas une critique qualitative mais un constat.
Apparemment, des locuteurs, des rencontres, journaux, livres, radios, vidéos, université (Chine, Europe centrale), blogues, forums, Ipernity, tout cela en ferait une langue morte ? Je me demande alors comment vous définissez une langue vivante ? Et ça fait beaucoup de morts-vivants, tous ces passionnés :
http://www.liberafolio.org/2008/chinainstruado/image/image_view_fullscreen
Je comprends vos réticences, mais il vient un moment où il faut accepter les évolutions, comme on a arrêté de fantasmer sur les fours à micro-ondes ou n’importe quelle nouveauté.