Il est difficile de définir exactement ce que l’on entend par "mondialisation", ce qui en fait un sujet qui ne sera jamais épuisé. Telle que la décrit l’auteur, c’est vrai que le début de la mondialisation remonte à l’Antiquité avec les premières conquètes qui furent suivies d’échanges commerciaux et de mélanges culturels. C’est donc un phénomène continu mais qui s’est beaucoup accéléré au fil du temps. Aujourd’hui, on pourrait dire qu’il va trop vite, ce qui explique nos doutes et nos peurs. Une partie du monde a du mal à suivre et ne sait plus quelle attitude prendre. La mondialisation, qu’on soit pour ou contre, on la subit, on la constate, mais on ne peut que difficilement s’y opposer dans la mesure où c’est un phénomène rampant, presque naturel en conséquence des progrés techniques ( transports et communications surtout ) et du commerce international. L’uniformisation est une conséquence directe de la mondialisation, même si c’est souvent fort regrettable. Ceux qui tentent de s’y opposer parce qu’ils perçoivent le danger de la disparition d’une culture à laquelle ils sont trés attachés ( les nations islamiques essentiellement, car elles représentent encore une force importante ) combattent le phénomène avec l’énergie du désespoir, ce qui les mènent à l’action violente. Sans les approuver, on peut les comprendre. En effet, si jusque dans un passé récent, la guerre de conquète était le moyen de "mondialiser" dans la tête des dictateurs, l’impérialisme culturel et idéologique passe maintenant par la maîtrise des marchés et de la finance. L’Amérique est devenue le grand colonisateur culturel, et nous auront bien du mal à nous en défendre. Il aurait fallu réagir plus tôt, opposer à la mondialisation sauvage le Mondialisme, c’est à dire une organisation fédérale de toutes les nations, interdépendantes par la force des choses, mais chacune pouvant garder son mode de vie préféré. Mais il est déjà sans doute trop tard.