La casse de l’EN, elle a déjà commencé, pas d’inquiétude. Mais nos décideurs ont des méthodes assez douces, peut-être un peu trop éloignées des coups de lance-flammes que vous semblez souhaiter. Ils y vont par petites touches très élégantes. Cependant, au final le résultat sera là. En effet, en supprimant des postes (et donc en augmentant les effectifs d’élèves par classe, corrigez moi si ce rapport de cause à effet vous semble erroné...) sous le prétexte que ce sytème, bien que coûteux, ne fonctionne pas bien, on va le conduire à fonctionner encore plus mal et inciter les parents (qui le peuvent !) à placer leurs gosses dans des établissements privés. Une mort programmée , dont certains se réjouissent aujourd’hui ...Les profs du privé sont-ils tous des autodidactes (donc forcément meilleurs que ceux qui ont des diplômes et passé des concours !) Ca reste à voir. Il fut un temps pas très éloigné où l’on manquait d’enseignants, et ou un visionnaire à la lucidité éblouisssante eut l’idée de recruter des mères de famille (avec toutefois le bac, quand même). On se demande pourquoi un métier aussi pourvu en avantages (que dis-je en privilèges !) attirait si peu de monde...
Pour vous rassurer, puisque pour vous, les fonctionnaires de l’EN ne sont pas "dans la vie active", la vraie vie quoi, sachez que bon nombre d’entre eux ont bossé dans différents secteurs durant leurs vacances quand ils faisaient leurs études, parfois pour pouvoir se les payer. Et s’il vous reste une parcelle de fine intelligence (celle qui permet de penser que parfois, on peut se tromper) , faites donc , allez disons un mois... d’enseignement dans un collège, vous pourrez ensuite dire si oui ou non, le terme "vie active" peut s’appliquer à ce que vous avez fait.