En résumé, être pilote de chasse qui a été au feu ne donne pas nécessairement la mesure de ses capacités de commandement. Grande trouvaille ! C’est même le général Wesley Clarke qui l’a dit...
Je passe sur la connaissance fort imparfaite qu’a morice du métier de îlote qui, en d’autres temps, s’accompagnait forcément de beaucoup de casse de matériel.
J’ajouterais que si on n’est pas tête brûlée (surtout à l’époque) on ne se lançait pas dans cet type de carrière.
Mais surtout, survivre comme prisonnier de guerre en refusant une libération anticipée mérite respect. Bien entendu, compte tenu du persiflage incessant dont certains posteurs et rédacteurs entourent la moindre évocation du métier des armes, je ne suis pas surpris de la teneur de cet article.
Dis, morice, t’es-tu jamais trouvé dans une situation où tu as vu la mort d’en face ? Où tu ne savais pas si dans les minutes, heures, jours qui venaient tu allais y passer ? Et non par les aléas habituels de la vie mais du fait d’un ennemi, muni d’une arme ? Alors un peu d’humilité.
Par contre, j’ai bien plus confiance dans le calme et la rigueur d’un homme comme Obama, à la tête d’une superpuissance, que dans le tempérament bouillonnant et coléreux de McCain. Et je ne parle même pas des idées.