Lorsqu’on avait une inflation raisonnable (inférieure et autour de 10% par an) en France on avait le plein emploi et une croissance soutenue et durable. Pas seulement en France d’ailleurs mais un peu partout.
Le chomage a vraiment commencé sa croissance ininterrompu avec Barre et sa politique déflationniste... politique ininterropue depuis. Je sais pas pourquoi, j’y vois comme un rapport de cause à effet... Il y avait eu le choc pétrolier avant, mais il en a rajouté une sacré couche...
Même les socialos en 81 on tenté de bloquer l’inflation alors qu’ils augmentaient la dépense publique en bloquant les salaires er les prix. Politique débile qui a discrédité la gauche sur le plan économique, discrédit mondial qui a assuré la victoire du camp d’en face (Thatcher-Reagan) : fallait lâcher sur l’inflation. L’initiateur de cette géniale politique déflationniste dans un contexte inflationniste était un certain J Attali. Il avait l’oreille de Mittérand et est connu aujourd’hui comme étant un membre actif de la Secte. Alors que Mauroy ne cessait de réclamer à Mittérand qu’il lâche sur l’inflation. Mais c’est Attali qui à eu le dernier mot. Je dis ça juste comme ça, en passant.
A noter que Keynes (qui revient heureusement à la mode) avait théorisé la nécessité d’une "monaie fondante", qui bloque l’accumulation du capital en forçant les riches à investir et consommer, ce qui est exactement l’effet d’une inflation raisonable sur laquelle les salaires sont indexés... bref, la situation économique "Trente Glorieuses". Cette situation qui coûte beaucoup d’effort à la Secte... et l’oblige donc à l’émission d’un bruit blanc permanent (parution de bouquins et d’articles, lancement de formules reprises par des titres de bouquins comme "Les Trente Piteuses", etc.).
En fait, la Secte a réussi à populariser une analyse économique complètement abhérente : l’inflation serait un effet pervers et terriblement néfaste des politiques keynésiennes.
Alors qu’en fait, l’inflation dans une économie keynésienne n’est pas une conséquence néfaste d’un laxisme financier, elle est (et était) volontaire et controlée.