D’accord avec Mimose...
A condition que ce socialisme du XXIème siècle se démarque totalement de ce que fut le système dit soviétique , à savoir un capitalisme d’État, où si les moyens de production étaient (fictivement) la propriété de tous, les richesses produites étaient, elles, réparties "selon les capacités" de chacun, autrement dit de manière très inégalitaire, suivant son appartenance à telle ou telle classe sociale.
Donc, sous la "dictature du prolétariat" c’était encore la classe ouvrière et les petits employés qui étaient toujours les moins bien payés et soumis à rations de famine. (100 à 120 roubles pour un ouvrier, 5000 pour l’Académicien des sciences, salaires totalement inconnus pour les plus hauts nomenklaturistes)...
Seul un système politique où un homme ou une femme égalent réellement une voix peut être ce nouveau socialisme du XXIème siècle.
Cette démocratie directe qui exista en URSS au tout début de la Révolution fut la première chose étouffée par les Nomenklaturistes et ce dès 1919 !... Les Soviets (Conseils ouvriers) furent détruits, beaucoup de leurs membres arrêtés et internés dans les "isolateurs politiques" qui allaient devenir les fameux goulags...
Puis ce furent les canons tirant sur les ouvriers réclamant du pain des usines Poutilov, pour finir par la Commune de Kronstadt écrasée dans le sang... dernier soulèvement populaire contre le régime dictatorial de classe qui se mettait en place.
La Révolution était morte, les maîtres avaient changé, c’est tout...
Historiquement une Révolution nouvelle s’accomplit en repartant du point où les processus révolutionnaires précédents s’enrayèrent. Nul doute que ce point d’enrayement, pour les pays dits du "socialisme réel", c’est l’écrasement de la démocratie directe par la classe exploiteuse en devenir...
C’est cette démocratie directe qui doit être l’essence, le socle des révolutions futures !