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Commentaire de Antoine Diederick

sur Des réunions secrètes à l'UE pour imposer les OGM


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Antoine Diederick 28 octobre 2008 12:42

A Jason,

Avec cette citation de Beaumarchais vous soulignez bien que la situation découle d’une sorte d’avatar du scientisme.

L’Assemblée nationale française a courageusement inscrit il y a peu dans le débat parlementaire et dans la loi, un semblant d’ordre sur ce sujet contreversé.

Cependant, l’influence des groupes de pressions s’est manisfestée, a-t-on dit. Ce qui bien sûr entache ce courage de suspiscion.

Sur ce fil certains dénoncent l’éxaltation romantique de la vie pastorale et campagnarde, ce retour à la nature si nécessaire et apaisant , cette sécurité du bon vieux temps ainsi mythifiée. L’écologie procéderait du même principe sans effets positifs sur notre vie quotidienne et sans considération pour une juste interrogation :"Faut-il respecter la nature ?"

Un esprit libéral se donnerait l’occasion de réflechir et de se féliciter que puisse co-exister deux types de production agricole satisfaisant les uns sans léser les autres. Mais il semble que le génie bio-technique par sa mise en oeuvre industrielle menace ce que la tradition nous a laissé et ne permette cette co-existence pacifique de deux modes d’exploitation agricole. L’un se veut patient et inscrit dans la durée, l’autre se veut conquérant et dominateur. Une domination inscrite tant dans le procédé que dans le mise en place de la pratique commerciale.

Souvent, l’opinion fustige cet nouveaux libéralisme, cet ultra liberalisme qui fait vaciller nos convictions profondes et qui se veut prédateur. Ce n’est certainement pas ce que désire un esprit libéral ou toute personne convaincue de liberté.

Le débat des "ogms", illustre aussi, cette confusion des modèles et mode d’agir. L’ultra-libéralisme anglo-saxon qui est apparut il y a peu, est plutôt, à mon sens, l’illustration de la "maximisation de la satisfaction en exploitant la régle" et non pas un respect des différences. Je pourrais résumer cela par cette affirmation :"Tous les coups sont permis". Mais avec cette nature qui nous nourrit, est-ce possible.

Il est inscrit , si je ne me trompe pas, dans la Constitution française, un principe de précaution, évoqué par les tribunaux lors d’affaires liées aux "ogms". Je trouve cela une très bonne chose. Certaines personnalités politiques françaises estiment que cette disposition est un couvercle mis sur la croissance économique et la nécessaire modernité en cette matière. Je ne suis pas sûr , qu’ils aient raison.

Enfin, je vais finir cette intervention en me souvenant qu’étudiant, j’avais commis un travail sur la "littérature paysanne". Il m’était apparu que les agriculteurs avaient une conscience élevée de leur rôle important pour la collectivité tout ayant cette humilité de se considerer comme faisant partie intégrante du terroir, tout attaché à la glèbe en bien comme en mal. J’ajouterais qu’à propos du romantisme de la terre, eux seuls peuvent en parler comme d’un lot quotidien.



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