Excellent commentaire qui pointe fort justement la lacune des libertariens, je vous cite :
"Sémantiquement, le libéralisme est plus proche de la franchise (franc de = ne pas payer, ne pas partager, être indépendant) que de la liberté."
J’ajouterais pour ma part que je ne sens pas le peuple français ancré dans l’idéologie communiste.
Je dirais plutôt que sa conscience des inégalités et sa grande défiance des puissances économiques et politiques le conduit à aspirer à une politique violente de lutte contre les inégalités.
De bout en bout de son histoire, le peuple français a du faire couler son sang pour obtenir le bout de pain destiné à lui remplir le ventre. Ce peuple a bien conscience que jamais les "grands" de ce monde n’ont dénié adopter la plus minimale des humanités lorsqu’ils avaient les coudées franches pour le faire (nobles, grands industriels du XVIII-XIX).
Plus que tout autre, le peuple français pense que son humanité, à savoir son droit à être heureux car libéré de la faim qui lui taraude le ventre, le froid qui lui gêle les doigts et l’obscurentisme qui endore sa conscience, ne peut qu’être arraché violemment des mains des puissants dont l’inclinaison naturelle est à la deshumanisation des faibles.
En cela, le peuple français trouve écho dans le marxisme qui prône la lutte des classes et la violence comme seul outil à la disposition des miséreux pour obtenir un peu de gras.
Et force est de constater que le libertarianisme va à l’encontre de ce que le peuple français ressent au plus profond de ces entrailles.
Laissez libre court à la "franchise", et vous donnerez un blanc seing aux puissants pour recommencer une nouvelle feodalité.
Dans tous les cas, je ne lance pas la pierre au Peripate. Il me fait penser à un bon gros bisnounours au pays de Candy. Pour lui, laisser les hommes libres d’agir, et le soleil brillera.
Malheureusement, chèr Peripate, la terre c’est pas le pays des stroumpfs mais celui des gargamels. Seul un bon de roundhouse kick à la chuck norris dans la face des gargamels a permis au stroumpf "crêve la dalle" d’avoir un peu de miettes dans sa gamelle.