Bonjour,
Tout d’abord, je compatis à la douleur des familles. C’est effectivement très douloureux de perdre un enfant dans des circonstances tragiques.
Mais ne mélangeons pas tout. Les policiers faisaient leur travail en patrouillant. Ils faisaient leur travail en voulant controler des identités. Je sais que c’est souvent lourd (je me suis retrouvé une fois retenu plusieurs heures car j’avais oublié mes papiers et je me trouvais au mauvais endroit au mauvais moment), mais lorsqu’il n’y a pas de violence, c’est une procédure régulière. Les jeunes ont pris peur et ont voulu échapper au controle... cela peut se comprendre s’ils n’avaient pas leurs papiers. Mais les policiers ne sont pas responsable de ce fait.
Les jeunes en se sauvant sont entrés dans un transformateur électrique... De ce choix, les policiers n’en sont aucunement responsables. Par contre, ces locaux sont fermés et vérouillés par des serrures spéciales (de par ma profession, il m’arrive d’entrer dans ces locaux et je sais de quoi je parle). On doit donc en déduire que soit ce local n’était pas fermé (là il y a des responsables : manque d’entretien ou négligence) soit la serrure ou a fermeture en avaient étés forcés (là, il y a des coupables...) et certainement pas par les policiers.
Pour le reste... c’est un dramatique accident. Je ne vois pas comment les policiers que les jeunes fuyaient auraient pu empecher qui que ce soit d’entrer dans ce local. Malheureusement, en fonction de la tension (j’ignore de quelle classe était l’installation à l’intérieur du local) un arc se créé et tue... à distance. Cela les jeunes, n’étant pas électriciens, ne le saviaent pas. Les policiers probablement pas non plus. Le problème dans ce cas est que le danger est invisible et méconnu.
Que voulez vous vraiment ? La justice, dans ce cas plutot que d’attaquer les policiers qui ne faisaient que leur travail, cherchez chez ceux qui ont en charge l’entretien du local ou ceux qui en ont forcé les vérrouillages réglementaires. Peut être est ce d’autres jeunes..
Ou alors cherchez vous la vengeance ? Et dans ce cas, vous jouez sur le même registre que celui que vous attaquez sur la fin (le ministre de l’intérieur de l’époque) qui par ses propos irréfléchis a déclenché les émeutes.