Article très pertinent : Je suis comme vous tenté de distinguer médiocratie et médiacratie, mais je serais plus sévère que vous à l’égard des journalistes qui ne font dans la presse écrite que relayer les rumeurs de la médiacratie sans s’interroger sur leur propre médiocratie, laquelle commence par le refus de lire et d’analyser d’une manière critique les images, les textes et les actes pour se faire les commentateurs serviles des images chargées de présupposés latents, donc manipulées et manipulatrices dont est abreuvé le plus grand nombre.
C’est moins le poids des images qui est responsable de cette dérive que le mise au service de la pub et des grands groupes financiers de la presse qui, dans son ensemble, refuse la réflexion citoyenne. Du reste accuser sans partage la médiacratie fait l’impasse sur le fait qu’une culture critique de l’image et de la sondocratie sur laquelle elle fait fond manque tout à fait dans l’éducation des (toujours futurs) citoyens .
Une autre médiacratie réfléchie de l’image et du son est possible. La médiocratie commence lorsque cette culture au sens noble et donc en liaison avec la (re)lecture et le débat critique interprétatif vient à manquer
M.Rocard n’est-il pas lui-même à la fois victime et responsable de cette simplification extrème qu’il dénonce dans son refus des images en général ?