« »Liberté-égalité-fraternité« , ça vous dit quelque chose ? Le mot »fraternité« est ce qui nous distingue des anglo-saxons. »
j’ai vraiment l’impression que la liberté et l’égalité sont sacrifiées au nom d’une virtuelle fraternité ! Egalité devant l’impôt ? la retraite ? la justice ? Liberté de choisir l’école de ses enfants ? Liberté de choisir son temps de travail ? de choisir son système de retraite ? Et pour quelle fraternité ? Pour quelle redistribution de richesse ? Et nos voisins anglo-saxons sont-ils moins « fraternels » que nous ?
« En pratique, il y a des choses qui sont mieux gérées par l’Etat et d’autres pas. C’est une simple question de pragmatisme » :
tout à fait d’accord, il faut être pragmatique. En supprimant par exemple le statut des fonctionnaires. En mettant à plat les systèmes spéciaux de retraites que je paye plusieurs fois : avec mes cotisations sociales et mes impôts. Ceci-dit, je suis plutôt opposé à la privatisation de l’EDF.
Et si les arguments idéoligiques prennent le pas sur les considérations économiques dans ce débat, j’ai l’impression qu’ils sont plus marqués du côté des défenseurs du « service public ».
« ...plus facile avec le libéralisme triomphant. »
Je croyais que c’était l’économie sous perfusion étatique qui générait ce genre de collusion « politiques/marchés publics ». Et si ça peut vous rassurer, le libéralisme n’est pas du tout « triomphant » en France...