"Ctrl-c Ctrl-v" disait finement Platon.
Je pense qu’à force de voir des imbéciles incompétents étaler leur prose médiocre à longueur de feuilles de choux ou de jités insipides, on a tous plus ou moins oublié ce qu’était un journaliste.
On s’est dit "le but du journalisme, dans un régime totalitaire, c’est la propagande, dans un régime capitaliste, c’est l’argent, en France c’est les deux, et jamais ce n’est l’information".
Sauf que, tenez vous bien, c’est comme plombier, infirmière ou flic : c’est un métier !
On ne s’improvise pas journaliste comme ça. Bon, je ne parle pas des gens de TpasF1, de Rance 2, de crâne à puce ou de M sauce, que j’appellerai dorénavant des ""journalistes"" avec des doubles guillemets pour ne pas salir mon texte.
Non, je parle de ceux qui rédigent les dépêches de l’ AFP ou de Reuters qui sont ensuite copiées-collées telles quelles dans les journaux nationaux entre une page d’autosatisfaction béate et une de masturbation intellectuelle dénonçant les milles et uns travers de la société française, lesquels passent pour des crimes horribles condamnant notre pays à l’arriération si ils ne sont pas en accord avec la ligne éditoriale du torchon.
Un journaliste, c’est quelqu’un qui sait sélectionner les informations, séparer les trucs sans intérêts de la vraie information.
Un journaliste, c’est quelqu’un qui ne prend pas ses désirs pour des réalité, qui n’est pas malhonnête .
Un journaliste ne raconte pas n’importe quoi sans vérifier la véracité de ses propos.
Un journaliste se doit d’offrir une information inédite ou d’offrir un éclairage inédit sur ce qu’il raconte au lieu de raconter les mêmes conneries que son voisin, sans plus vérifier que lui. Si le journaliste est partisan, il faut que ce soit clair assez vite, pas dissimulateur et hypocrite.
D’ailleurs, bien que le journaliste puisse avoir un point de vue partisan, il ne faut en aucun cas qu’il expose ses convictions personnelle, ou alors ce n’est plus un article mais une tribune.
Bref, le beau métier de journaliste est bien plus ardu que les journaleux, les ""journalistes"", auraient pu vous le faire croire.
Pour résumer et conclure, un journaliste a une déontologie et il doit la respecter. Ce que je viens d’exposer vous semble-t-il facile à appliquer ?
Et bien, il faut croire que pour certaines personnes ce n’est pas si simple.
Ces personnes semblent croire que le nom creux et pompeux de "journaliste citoyen" va leur donner suffisamment de poids pour propager leurs thèses ridicules, et ont en plus les mêmes défauts que les ""journalistes"" des média traditionnels, quand ils ne sont pas tout simplement fous.
Typhon.