L’Histoire aux historiens !
Je commence avec un profond désaccord avec l’auteur : dire que les historiens du XIXème siècle n’étaient que de "pseudo historiens" est une insulte à leur mémoire. Certes ils avaient des idées préconçues ... tout comme ceux d’aujourd’hui !
Sans les Michelet, les Camille Jullian, on peut douter que l’histoire actuelle existerait.
Au fil du temps et des recherches, des découvertes, la vision que nous avons du passé évolue.
Je travaille actuellement à transcrire des carnets personnels d’explorateurs de l’Afrique (1891 - 1893), de soldats de la IIIème république naissante (garde nationaux en 1870) - mes ancêtres - et je puis vous assurer qu’il y a là de quoi revoir ce qu’on sait de ces périodes.
Mais je vous rejoins pour m’élever contre la prétention d’un pouvoir, quel qu’il soit, à imposer telle ou telle vision de l’histoire, car il y a maints débats et à mon avis les historiens doivent être affranchis de toute limite politique ou idéologique (religieuse par exemple).
L’Histoire me passionne depuis ma jeunesse quand redoublant ma classe de troisième à une époque ou c’était la Révolution Française qui était au programme j’ai eu droit à deux visions extrêmement différentes de cette période, la première fois présentée par un professeur gaulliste, la seconde par un professeur communiste.
Je suis devenu un "rat de bibliothèque" et j’ai compris comment on pouvait interpréter les mêmes évènements différemment, insister sur tel aspect plutôt que sur tel autre, etc ...
Car il n’y a pas de vérité en histoire, seulement des interprétations que j’aime à confronter.