Les marabouts dans la Vème République, extraits de : http://blogs.lexpress.fr/a-l-elysee/2008/10/giscard-marbout-et-bout-de-fic.php
Oui, en ce printemps 1981, Valéry Giscard d’Estaing en est persuadé : on a cherché à le « marabouter ». Il ne l’a pas dit explicitement à ses proches, mais tous l’ont compris en l’écoutant raconter à plusieurs reprises, avec une gravité qu’on ne lui connaissait guère, un certain voyage au Sénégal, sous Georges Pompidou, à l’occasion duquel on lui avait présenté un sorcier capable de tuer n’importe qui à distance ou, au moins, de lui attirer toutes sortes de désagréments. Devant son air incrédule, le sorcier en question avait désigné un habitant du village dont il voulait se venger…
Rapport de cause à effet ? Quelques années plus tard, à l’occasion de sa campagne présidentielle de 1974, Valéry Giscard d’Estaing n’oubliera jamais d’enfouir dans sa poche une amulette envoyée justement du Sénégal et censée lui porter bonheur…
Ce n’est pas Mitterrand, mais bel et bien Chirac qui, non content d’avoir comploté avec son challenger socialiste pour le faire perdre, se serait assuré le concours de marabouts africains
La source principale de l’auteur serait un Sénégalais déclarant avoir été mandaté par Chirac pour gagner l’élection présidentielle de 1995 et pour aider les Bleus à remporter la Coupe du monde de football de 1998. Non sans reprendre du service en 2002 pour faire en sorte que Lionel Jospin, donné gagnant face au président sortant, soit éliminé.
Téléphonant à la fille de Pierre Bédier pour la rassurer, Jacques Chirac aura ces mots : « Je suis un peu sorcier, j’ai un peu des pouvoirs de marabout, ne t’inquiète pas, je sais que ton papa va s’en sortir »…