@Doctory,
Si on compare la mortalité du tabac par rapport à celle des attentats du 11/9/2001
Vous qui êtes médecin, pourriez-vous m’indiquer comment vous parvenez à dissocier sur un patient atteint d’une maladie respiratoire l’effet du tabac des 150 (environ) autres sources qui polluent notre atmosphère (pourdre de ciment, de plâtre, émanation de goudron des routes, le gaz carbonique, ...). Même si le tabac, pour des questions de d’inhalation directe est l’un des plus gros facteurs agravant qui soit.
J’ai été très surpris de constater que lors de colloques sur les maladies respiratoires, même si le tabac fait partie des facteurs agravant, comme les environs 150 autres causes, que certains médecins parviennent à isolé l’effet d’une source alors que les chercheurs n’y parviennent pas (sur une durée d’environ 40 ans, ce n’est pas facile).
M’étant renseigné auprès d’un professeur en pneumologie sur la comptabilité officielle (politique s’entend car elle n’a rien de scientifique) toute personne touchée par une maladie respiratoire et qui est ou a été fumeur dans sa vie vient gonfler le nombre de malades du tabac. En fait, ce même profeseur m’a cité des cas très précis :
- Une femme travaillant dans un marché couvert est décédée d’un cancer des poumons. Lorsqu’il a constaté l’état de ses poumons, il lui a conseillé d’arrêter de fumer ; mais elle ne fumait pas. Le cas était pour lui intéressant d’un point de vue scientifique. En recherchant les causes, il a trouvé que le marché couvert où elle travaillait était au croissement de deux grandes avenues de Toulouse. C’était les gaz d’échappement des voitures qui en était la cause. Si elle avait été fumeuse, elle eut été comptabilisée comme morte du tabac.
- Ce pneumologue suivait l’ensemble des élèves d’une école primaire et maternelle (Empalot, à Toulouse, dans la zone à risque d’AZF). Tous, avaient, avant l’âge de 10 ans des problèmes des voies respiratoires irréversibles. Ceux qui seront fumeurs viendront grossir les rangs des morts du tabac ; alors que la cause n’est pas obligatoirement celle-ci, mais disons que c’est plus politiquement correct.
Attention, mon propos ne consiste pas à dire que le tabac est une bonne chose qu’il faut entretenir. Mais les données officielles qui servent à nourrir le discours politique sont assez contestable ; surtout dans leur construction. Cela étant principalement une expérience personelle, je me suis empréssé de m’informer plus avant.
En se référant aux chiffres émanant de l’institut Curie, ce n’est pas parce que 85% des cancers du poumon touchent des fumeurs que nous devons en déduire que 85% des cancers du poumon sont dû au tabac. Surtout que dans un document, il est clairement explicité :
Grâce aux études scientifiques, on connait mieux aujourd’hui certains mécanismes de développement des cancers. Cependant il reste difficile de déterminer avec précision toutes les causes du cancer.
Vous comprendrez que je reste assez dubitatif tant sur les chiffres officiels que sur la terminologie que vous utilisez, surtout en tant que médecin. Mais il faut raison garder et bien faire comprendre que le tabac reste nocif, cela est démontré.
Vous comprendrez que dans une vision scientifique, si le tabac cause la mort, pourquoi de gros fumeurs invétérés vivent vieux sans contracter de maladies relatives au tabac ; cela sous-tend une capacité immunitaire particulière, vous ne trouvez pas ? Et pourquoi des non fumeurs sont-ils atteints des maladies du tabac sans jamais avoir fumer, ni être en contact permanent avec des gros fumeurs ? Cela rejette l’exclusivité du tabac dans ce type de maladie.
Pour terminer d’illustrer le propos, il est intéressant de regarder les statistiques de l’OMS de 2002 sur le
pourcentage de fumeurs adultes et les
taux standardisés de cancer des poumons. Pourquoi diantre, le Japon a tant de fumeurs hommes (52,8%) pour un taux de cancer de la même catégorie si bas (29,9%) alors que les USA sont respectivement à 25,7% pour les fumeurs hommes pour un taux de cancer de la catégorie à 44,5%. Pourquoi une telle inversion du rapport ? Si le tabac est une cause, ne devrait-il pas frapper dans les mêmes proportions (à quelques deltas prés) ?
Il reste surprenant que nous puissions, comme dans d’autres domaines d’ailleurs, faire un amalgame entre un facteur agravant et une cause. Mais bon, j’admets que mon propos n’est pas très politiquement correct.