La politique monétaire est la drogue des états.
D’une manière ou d’une autre, il y a une limite électorale à la hausse des impôts.
La dette, ça passe déjà mieux, mais ça fait un gros chiffre tout rond et tout gros qui finit aussi par faire peur.
Reste la politique monétaire comme moyen de financer les guerres, la redistribution et tous les machins dont les états pensent qu’ils ne peuvent en être que les uniques dispensateurs. Pas étonnant que chez nous les politiques n’aiment pas la politique restrictive de la BCE. C’est que eux aussi ils en veulent toujours plus. C’est qu’il y a tant de monde à satisfaire ! L’inconvénient de la FED par rapport à la BCE, c’est qu’elle est directement aux ordres.
Et vive l’impôt d’inflation ! L’inflation, mécaniquement fait baisser les dettes de l’état.Il faut rappeler que dans l’inflation, il y a l’inflation qui se voit, et l’inflation qui ne se voit pas. L’inflation qui se voit, c’est l’augmentation des prix pour compenser la sur offre de monnaie. L’inflation qui ne se voit pas, c’est celle qui masque les gains de productivité, qui devraient faire baisser les prix si la quantité de monnaie n’augmentait pas.
Sans compter que, avec le monopole d’émission, la monnaie circule de haut vers le bas. Le temps qu’elle arrive aux salariés, les meilleures opportunités auront été prises, (au risque de bulles et de mal investissements), et l’inflation sera déjà là, et s’il ne fait pas partie d’une profession protégée capable de renégocier son salaire, c’est tout pour sa pomme. Mais comme il espère quelques cadeaux de l’état, on peut repartir pour un petit tour de manège... jusqu’à la prochaine fois.