Toujours pas de réponse à mon interrogation : est-ce que oui ou non la question de résidence a été soulevée ?
Car encore une fois, j’ai connu les universités de l’Ouest (Rennes et Brest) arcboutées sur ce principe, et faisant signer un engagement (en plus de l’obligation implicite dans les statuts). Si tel était le cas, alors la raison est toute trouvée.
Vous avez l’air de minimiser cette considération - je peux vous assurer qu’elle est absolument déterminante dans bien des universités. Et si on est généralement coulant, par la force des choses, avec les PR (je connais une PR d’histoire qui a obtenu le regroupement de son service sur un jour à Rennes) on est beaucoup plus exigeant avec les MC, a fortiori stagiaires.
L’affaire du quorum me mystifie aussi - jamais chez nous, dans le Nord, une tel abus ne serait toléré. Ou alors en cas de décision connue d’avance et acceptée de tous, avec le subterfuge des signatures ex post facto.
Et je peux vous assurer que si deux collègues prenaient une décision allant à l’encontre des souhaits de huit autres, même absents ce jour-là, il y aurait un beau scandale.
Quant à la crainte de Madame Lorne de se retrouver face à des ennemis durant toute l’année à venir, ce cas de figure, hélas, n’est pas rare mais difficile à contrer sans appuis. Et beaucoup d’universitaires sont plutôt sensibles, peu formés à affronter un stress autre que le concours. J’ai récemment défendu une collègue PRAG, dépressive, qui ne supportait pas de travailler avec des personnes mal intentionnées à son égard dans une antenne. J’ai dû user de toute mon influence comme PR pour l’appuyer, allant jusqu’à contrecarrer la directrice de département (opposant mon grade à sa fonction).