Morice, je suis désolé, mais vous ne semblez guère avoir tiré des leçons de l’utilisation, comme vous dites, de la Psychanalyse des contes de fées, et de la pédagogie de Bettelheim.
Je vous le répète : TOUS les contes pour enfants utilisent des images, des situations, ou des personnages violents ; ce n’est pas un hasard.
L’imaginaire de l’enfant est soumis tant à des pulsions de vie qu’à des pulsions de mort ; Freud en a fait la parfaite démonstration aussi.
La représentation de contes, ou d’images qui mettent en jeu cette violence, ces pulsions, sont une étape indispensable à la structuration psychologique de l’enfant, pour le passage du monde imaginaire au monde réel, des épreuves à subir, de la sociabilisation, etc...
Et, s’il est évidemment nécessaire de dénoncer les produits toxiques additionnés par les fabricants au tabac dans les cigarettes, il n’en est pas moins utile de donner à voir les effets nuisibles de l’utilisation de la cigarette (telle qu’elle existe), sur l’organisme. De ce point de vue, je le répète, toutes les campagnes (de même que celles, violentes, montrant les effets des accidents de la route, par exemple), me semblent tout à fait utiles.
Cessez de jouer les père-le-pudeur, et de faire des amalgames.