Pour finir, je crois qu’il faut éviter de passer d’une affaire mêlant la psychologie et le milieu professionnel à des considérations d’ordre métaphysiques.
Oubliez mon propos sur Schelling. C’était une manière de passer du prosaïque à des spéculations relevant de l’irrationnel et de la mystique heideggérienne. Aussi étrange que cela puisse paraître, ce genre de pensée provient d’un mode de pensée authentique et parfois, je pense comme le faisair Heidegger, à coup d’intuition. C’est ce qu’on appelle un retour de boomerang lancé à un spécialiste de Heidegger. Mais n’allons pas plus loin.
Une info pour vous, M. Gallou, Heidegger est un penseur que j’apprécie, sauf son engagement temporaire avec le nazisme, une connerie pour moi, qui empêcha son oeuvre d’être lue avec attention
Je vous invite, si vous avez le temps, à lire ma thèse, Procès et Miroir, dans laquelle je crois être entré au coeur de la différence être étant, basculant de l’ontologie grecque vers la théophysique christique trinitaire,car aussi étrange que cela puisse paraître, Heidegger est l’antichambre du christianisme, de la lumière, l’Ereignis radieuse, la clairière mais cette antichambre a une deuxième porte, vers la l’ombre, une porte qui peut conduire à une métapolitique sombre, l’oeuvre au noir, le nazisme.
Vous pouvez aussi lire mon livre chez l’Harmattan, je commente quelque extraits de Heidegger et livre une solution possible de la signification du Il, avec un I majuscule, derière le Il, le Miroir universel