Vous me parlez des British Virgin islands et du Luxembourg, vous auriez pu me parler de Hong Kong et de la Chine, ou du Delaware et du Lichtenstein.
Figurez-vous que le Luxembourg, la Grande-Bretagne, et les USA, sont des pays souverains qui se moquent des problèmes de recouvrement des impôts que peut connaitre le fisc Français. Comme il y a peu de chance que des contribuables Luxembourgeois, Suisses, Anglais ou Américains se réfugient un jour en France pour échapper à leurs fiscs, l’Etat français n’ a pas de pouvoir de négociation.
Par conséquent il n’y a pas à sortir de cette vérité immuable :
Des personnes se réunissent tous les jours, quelque part dans le monde, pour mettre en place des transactions commerciales, qui impliquent des transferts de fonds.
Elles ne songeront pas à vous inviter pour participer à leur réunion et n’envisagent pas non plus de vous envoyer un compte rendu de leurs discussions.
Qu’est-ce que ceci peut bien vous faire ? En quoi celà vous concernent-il ?
Vous me dites qu’un tiers peut être lésé ? Car il aimerait effectuer un prêlèvement ? Comment va-t-il pouvoir s’y prendre à présent, alors qu’il ne peut plus attacher les contributeurs à un piquet comme des moutons afin de les avoir sous la main quand il a besoin de les tondre ?
Il a en effet un petit problème de contrôle, qui devient impossible. Même chose avec Internet qui ne peut pas être contrôlé par les Etats, car rien ne vous interdit d’ouvrir un compte chez un fournisseur d’accès hors de la juridiction de votre pays de résidence.
Le pouvoir de l’Etat repose sur son pouvoir de flicage et rien de plus. Il règne très largement par la contrainte, si la contrainte s’allège, tout le monde fiche le camp. On s’en aperçoit aujourd’hui.