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Commentaire de Pascal Lorent

sur Qui a peur de Denis Robert ?


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Pascal Lorent 1er novembre 2008 11:32

 @Frederic Lyon

Excusez-moi, mais vous faites une faute de raisonnement. 

Les opérations discrètes doivent ressembler aux autres comme deux gouttes d’eau, elles sont donc noyées dans la masse et ne sont surtout pas placées dans des comptes à part, pour qu’on puisse les remarquer au premier coup d’oeil !! 

Jusque là je suis d’accord avec vous

Pourquoi êtes-vous étonné du fait que des banques veuillent détenir des comptes chez Clearstream qui ne soient pas visibles par leurs concurrents ? 

le principe de Clearstream, comme toute les sociétés de clearing nationales ou internationales est le fonctionnement en coopérative ? C’est à dire que l’intérêt est d’y figurer.
Une liste qui référençait tous les clients était envoyée à chacun, ensuite on pouvait la trouver en ligne sur le site de la firme. Depuis la sortie de Révélation$ (le premier livre de DR) elle a d’ailleurs disparu.
Les premiers à ouvrier des comptes non publiés ont té des banques italiennes, comme l’Ambrosiano, dans le but de séparer les actifs de certains gros clients. Puis progressivement
certaines banques, contrairement au réglement de la firme à cette époque, n’ont ouvert que des comptes non publiés, certaines banques russes, voire même des fiduciaires comme Rivunion (affaire Elf)
Ce qui veut dire que les principales banques adhérentes au système et personne ne connaît la présence de ces banques en Clearstream. 
C’est encore plus discret, c’est noyé dans la masse sans apparaître.

Ces comptes non publiés sont visibles par les autorités de tutelle, qui savent parfaitement ce qu’il y a dedans. 

Quelles autorités de tutelle ? Vous parler de IML qui n’a certainement pas les moyens de comprendre le fonctionnement d’une telle machine.
Les seuls habilités à avoir un regard sur ces comptes était à cette époque KPMG rémunérée par la firme elle-même.
Si vous regardez les films vous y verrez un informaticien qui avoue avoir fait sur demande des effacements de traces de transactions. Son témoignage n’a jamais été attaqué.
Pensez-vous que c’était par rapport à des problèmes de concurrence ?

Vous, vous ne le saurez pas, Mr Denis Robert non plus, et les concurrents non plus. 
Et alors ?

Et alors il serait temps que de telles institutions soient contrôlées par des instances publiques compétentes, car on commence à se rendre compte vers quoi nous entraîne ce capitalisme délirant !



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