Comic :
Il n’empêche que quand je lis les interviews de certains managers de Hedge Funds (cette semaine dans le Nobs) qui affirment haut et fort que les famines consécutives à leurs investissements dans les matières premières ne sont pas leur problème, j’en arrive à leur souhaiter de rencontrer un Rouillan.
Tout est question de pouvoir et contre-pouvoir. En avançant dans la vie je me reconnais de moins en moins dans une idéologie fermée, plutôt dans un panier où tout s’équilibre. En somme, il est sain qu’il y ait des ultralibéraux et aussi des Besancenots. En revanche, je ne voudrais ni d’un état ultralibéral, et encore moins d’un soviet trotskyste.
Chacun dans son rôle, car je ne crois pa du tout (et encore moins en France qu’ailleurs !) à l’autodiscipline. En somme, on ne peut pas reprocher au spéculateur de tout faire pour gagner, ni au riche de vouloir s’enrichir davanage, mais le régulateur doit pouvoir non seulement lui dire ’stop’, mais disposer de moyens concrets pour lui faire rendre gorge le cas échéant.
Sinon, la seule force qui peut faire réfléchir, c’est le risque de violence. Je me souviens d’un dictateur sud-américain qui affirmait qu’il était loin d’être tout-puissant, car à n’importe quel moment quelqu’un pouvait rentrer dans son palais et lui tirer dessus.
Enfin... pour le couteau il m’a surtout servi ces derniers temps à sculpter une citrouille... Les hommes sont de grands enfants...