Bonjour, cet article est ardu mais est riche d’infos.
Je n’ai pas tout ingéré. Ma réaction est peut-être superficielle et je ne voudrais pas que les lecteurs y attachent d’importance, je m’adresse ici à l’auteur. Je lis :
"" Le point le plus fragile, selon Joe Nocera, est que le plan de sauvetage gouvernemental ne contient pas de mesures préventives contre les banques si celles-ci entassent les liquidités injectées au lieu de les prêter aux entreprises pour faire tourner l’économie du pays. Aux Etats-Unis, apparemment c’est exactement le cas."" En France aussi, si l’on en croit la réaction de Nicolas Sarkozy qui peste contre les banques qui ne jouent pas le jeu. A noter que ceci contredit le discours officiel et très Pensée unique qui veut que c’est de la confiance qu’on a injecté, pas des vrais sous.
Je lis : ""Tout le monde sait que la société américaine tourne à crédit et ceci depuis la découverte du continent. Il fallait tout faire, il fallait tout construire de A à Z, villes, routes, ponts, usines…et à partir de rien. Donc, le système de vivre à crédit est devenue une tradition, un trait distinctif dans la vie et la société américaine."" Hé oui, les banques ont pris des habitudes dont elles ont du mal à se passer.
Encore : ""La tournée de ce haut responsable, à la recherche de fonds frais, couvre tous les pays du Golfe y compris [l’Irak blessé] avec qui on ne s’entend pas encore sur deux dossiers : Le traité de sécurité et le pétrole. Les iraniens ont, bien entendu, été exclus et ne bénéficieront pas des conseils de cette haute personnalité. Leurs dollars ne sont pas Halal (gagnés légalement)."" Peut-on dire que halal signifie le contraire d’argent sale ?
Encore : ""Une démarche originale à signaler effectuée par nos amis britanniques, c’est le retour à la réalité en optant pour une relance Keynésienne et qui mérite toute notre attention."" Un comble pour des libéraux que de reconnaître que le keynesianisme c’est du pragmatisme !
Enfin : ""La crise du subprime a mis en lumière l’extrême fragilité d’un système et surtout elle est révélatrice de l’aspect réel de la mondialisation."" Ne devrait-on pas dire : l’aspect irréel de la mondialisation, voire même irréaliste ?