La crise « nouvelle » est arrivée : les cartes de crédit
Début de semaine chargé et difficile. Après les déclarations pessimistes du Pr Paul Krugman, prix Nobel d’économie 2008, dans le New York Times du lundi 27 octobre, les idéologues de l’administration du président Bush refusent encore d’agir véritablement pour sortir de la crise.
Et voilà qu’Eric Dash nous annonce deux jours plus tard, et toujours dans les pages du NY Times du mercredi 29, que la prochaine crise financière est en train de prendre ses sources dans le secteur des cartes de crédits. Les mauvaises nouvelles ne font qu’enfanter des mauvaises nouvelles.
En France, le Pr Patrick Artus fait un diagnostic sombre, mais complètement lucide de la situation et lance un avertissement aux politiques pour prendre des mesures profondes et nécessaires afin d’enrayer la course folle vers la globalisation pour éviter « le pire ».
Pendant ce temps-là, Américains et Européens se rendent les mains dans les mains dans les pays des Fonds souverains à la recherche de soutiens.
La crise « nouvelle » est arrivée : les cartes de crédits
L’hypocrisie et la science de l’économie !
Au cours du mois de septembre, l’ancien Premier ministre M. Michel Rocard avait raison de dire que la science de l’économie n’avait pas encore dit son mot dans cette crise.
C’est-à-dire qu’elle n’a pas proposé de nouvelles méthodes pour déceler et prévenir les fraudes. Cependant, M. Rocard a omis de dire deux choses qui revêtent une importance particulière :
1. Le budget de la Recherche en France est le premier à être guillotiné dès qu’il y a la moindre difficulté économique. Et ça continue.
2. 160 universitaires américains et prix Nobel ont écrit le 17 septembre aux responsables afin de ne pas se précipiter dans l’approbation du plan de sauvetage, car il est mal conçu, qu’il pourrait avoir des conséquences désastreuses sur le long terme.
Aujourd’hui, devant l’échec des idéologues et des experts, les professeurs commencent à sortir, de plus en plus, de leur silence et de leur isolement. Ils sont, enfin, de plus en plus sollicités.
L’onde de choc !
Ainsi, le Pr Paul Krugman, prix Nobel de l’économie a exprimé son point de vue sur la situation actuelle. Pour lui, les ondes de choc résultant de cette crise, à savoir, les répercussions négatives de cette crise, vont s’intensifier et s’étendre [horizontalement et verticalement] pour couvrir plusieurs secteurs de l’activité économique : [les cartes de crédits par exemple, comme nous le verrons plus bas].
Le défi sera aussi sur plusieurs fronts, et touchera plusieurs pays, dont certains spécialistes pensaient encore, il n’y a pas longtemps, qu’ils seront à l’abri de cette commotion, en raison de l’immunisation acquise lors de la crise de la fin des années 90. Comme c’est le cas de certains pays émergents tels que : la Russie, la Corée et le Brésil.
En effet, ils ont constitué une immense réserve en dollars et en euros qui devrait en principe les protéger dans les circonstances difficiles. C’est la raison pour laquelle on est étonné par la façon où la crise se répand chez eux. C’est vrai, on a entassé des milliards des dollars et d’euros, mais on a affaibli le rôle de l’Etat et on ne jure que par l’importance du secteur privé. On a oublié ou fait semblant d’oublier que ce dernier est un secteur fragile et dangereux.
Il n’y a pas longtemps, on parlait encore de l’hypothèse d’un décuplement de la capacité économique de ces pays, d’une éventuelle récession aux Etats-Unis, et de la capacité des pays émergents à maintenir la croissance mondiale.
En mars dernier, The Economist disait que cette capacité n’est pas un mythe. Aujourd’hui, l’inquiétude vient du fait que cette capacité est devenue un simple mythe et le comble serait si ces pays n’arrivaient pas à résister et faisaient un atterrissage d’urgence. Si c’est le cas, un deuxième tremblement économique va secouer la terre.
Le danger actuel, vient d’un échange osmotique et mutuel intensif entre trois facteurs : Le système bancaire, les fonds spéculatifs et les troubles économiques dans les pays émergents qui devraient en principe soutenir la croissance mondiale.
A souligner que l’Italie est le seul pays qui a interdit les opérations spéculatives dans tous les secteurs. Aux Etats-Unis, les ventes à découvert, technique bien connue par les traders, ont été suspendues en 19 octobre pour très peu de temps, juste le temps pour annoncer les fameuses mesures de M. Bush de 700 milliards de dollars et que l’on appelle maintenant le « Plan de M. Paulson ».
Obstacles idéologiques ! Une situation hors de contrôle !
Jusqu’à maintenant, les décideurs de la politique américaine, les idéologues de l’administration du président Bush qui sont contre un vrai rôle gouvernemental, mettent des obstacles dès qu’il s’agit de prendre de vraies mesures pour absorber la crise. Des choses bizarres, d’ailleurs, ont eu encore lieu en ce qui concerne l’affaire du marché hypothécaire.
Obstacles !
L’injection de milliards par M. Paulson dans les circuits bancaires possède un point faible, car la place de l’Etat est partielle. L’Etat refuse d’user entièrement du pouvoir acquis en entrant dans le capital des sociétés financières.
Le point le plus fragile, selon Joe Nocera, est que le plan de sauvetage gouvernemental ne contient pas de mesures préventives contre les banques si celles-ci entassent les liquidités injectées au lieu de les prêter aux entreprises pour faire tourner l’économie du pays. Aux Etats-Unis, apparemment, c’est exactement le cas.
Inversement, en Grande-Bretagne, le gouvernement a conditionné son aide aux banquiers et par conséquent les entreprises sont alimentées par des crédits.
Quelles que soient les raisons de la faiblesse de la politique de l’administration actuelle, la situation ne sera plus contrôlable et les choses vont continuer à se détériorer.
La prochaine crise s’appelle : cartes de crédits
Comme on l’avait souligné plus haut, les mauvaises nouvelles engendraient des mauvaises nouvelles. Pendant que la principale crise n’est pas encore étouffée pour des raisons idéologiques, les ingrédients de la prochaine commotion financière sont en train de se dessiner, qui s’appelle : les cartes de crédits, selon Eric Dash.
Tout le monde sait que la société américaine tourne à crédit et ceci depuis la découverte du continent. Il fallait tout faire, il fallait tout construire de A à Z, villes, routes, ponts, usines… et à partir de rien. Donc, le système de vivre à crédit est devenue une tradition, un trait distinctif dans la vie et la société américaine.
Après avoir inondé les citoyens d’offres de cartes de crédit interminables, les prêteurs font des coupes claires, tous en même temps, au moment où une économie défaillante étrangle les consommateurs.
Carte de débit
Aujourd’hui, les prêteurs réclament environ 21 milliards de dollars d’emprunts faits sur de « mauvaises » cartes de crédits, dans la première partie de 2008, car de plus en plus d’emprunteurs sont en cessation de paiement. Il ne faut pas s’étonner, les entreprises licencient des dizaines de milliers de travailleurs, les industries devraient perdre au moins 55 milliards de dollars de plus tout au long de l’année et la moitié de l’année suivante, selon les analystes.
Actuellement, les pertes totales atteignent 5,5 % de la dette exceptionnelle des contrats de crédits, et pourraient dépasser les 7,9 %, niveau atteint après l’éclatement de la bulle technologique en 2001.
Eu égard à la gravité de la situation, les sociétés émettrices de Master Card, Visa et autres se hâtent d’arrêter l’hémorragie, de sorte que des options facilement empruntées autrefois sont asséchées. De même, des gros prêteurs, comme American Express, Bank of America, Citigroup… ont instauré des normes sévères afin de trier les clients.
Les prêteurs fuient les clients déjà endettés et restreignent l’ampleur du crédit des porteurs de cartes, en particulier de ceux qui vivent dans les zones ravagées par la crise immobilière ou ceux qui travaillent dans les industries en danger. Dans d’autres cas, les prêteurs vont jusqu’à geler les lignes de crédit des porteurs.
Ces mesures qui protégent les prêteurs sont devenues obsessionnelles pour les consommateurs. Les emprunts sont de plus en plus faibles, rares, difficiles à obtenir et surtout plus chers.
La peur n’épargne même pas certaines classes aisées de la société. L’émettrice American Express qui s’adressait traditionnellement à des clients ayant un niveau plus élevé dans l’échelle sociale, a dit qu’elle allait augmenter les taux effectifs de 2 à 3 % pour certaines catégories de ses porteurs de carte (de 15 % actuels à 18 % plus tard).
Les revers de la médaille
Les régulations, bénéfiques pour les consommateurs, vont mettre inéluctablement un frein aux profits historiques des émetteurs de carte. Jamie Dimon de JP Morgan Chas’s a déclaré que cela effaçait quelques emprunts dont les taux posaient problèmes et qui étaient profitables de façon marginale.
Cependant, plusieurs éléments conjugués permettent d’expliquer les vraies raisons de la réduction des marges de profits des émetteurs de carte :
Les coûts de financement des prêteurs restent élevés. Et pourtant, les grands prêteurs appartiennent aux groupes privés, dont la gestion et la compétitivité sont indubitables. [Je croyais ou on a essayé d’insinuer que seul le secteur public, qui gère mal, est dépourvu de compétitivité, à tel point car, à un moment dans notre histoire contemporaine, certains hommes politiques n’ont pas eu froid aux yeux et ont failli céder la société Thomson pour un euro, pardon, pour un franc symbolique].
Les investisseurs privés refusent d’être liés aux cartes de crédit, comme ils l’ont refusé pour les emprunts - logements.
La baisse récente des taux d’intérêt a obligé les banques à baisser leurs taux et réduire leur marge bénéficiaire.
L’effet additionnel des facteurs précédents s’est traduit par un freinage des dépenses par les consommateurs.
La substance magique indispensable à la croissance : LA CONFIANCE est en chute libre. Le Washington Post a partiellement publié les résultats de la dernière enquête relative à ce sujet « L’indice de confiance des consommateurs ». Elle est de 38 %, chiffre à rapprocher de celui de 1967.
Dans cet environnement morose, les grands émetteurs ayant réalisé que le marché se réduit, et qu’il n’y a plus de place pour les cartes de crédit spéciales, ont fini par les réduire en proportion, affirme Lisa Hornek, analyste chez Mintel.
Il n’est donc pas étonnant que les gens soient dans la confusion totale entre les emprunts - logements, les lignes « d’équité du foyer » et les dettes des cartes de crédit.
L’indispensable changement
La profondeur de la crise financière a provoqué un choc dans une nation suspendue au crédit, un mode de vie devenu une tradition sociale. Le changement est indispensable.
Dans un geste amical, mais certainement inutile, notre Premier ministre, M. Fillon, a conseillé aux Américains de ne plus s’endetter à l’étranger. Alors que notre président, M. Sarkozy, a fait la louange des subprime en 2006 ! A bon entendeur, salut !
Américains et Européens, main dans la main en direction des Fonds souverains
Dans une contribution publiée le 29 septembre , nous avons souligné l’importance financière des Fonds souverains qui sont incontournables.
Ainsi, le mardi 23 septembre, selon Wall Street, des hauts responsables du Trésor américain se sont réunis avec des décideurs appartenant à deux caisses parmi les plus grandes des Fonds souverains, les Emirats arabes unis et le Government of Singapour Investment. Corp, afin de leur demander des engagements pour qu’ils ne tentent pas de tirer des avantages politiques grâce à leurs fonds. Ce qui est regrettable, c’est de ne pas convoquer les décideurs des autres caisses. La Chine par exemple !
Les Fonds souverains seront-il les derniers espoirs ?
Issam Kazima, le président de la bourse de Dubaï (Emirats arabes unis), a minimisé ces informations et a déclaré que les législateurs occidentaux sont de plus en plus intéressés par ces caisses (les Fonds souverains) et que cet intérêt a redoublé depuis la crise actuelle.
Par contre, un sondage effectué la semaine dernière aux Etats-Unis, montre que la majorité des Américains se sentent inquiets pour leur économie si les Fonds souverains s’investissent encore plus dans les sociétés américaines. A titre indicatif, le stock de liquidité de ces fonds a atteint un chiffre colossal de plus de 2 800 milliards de dollars.
Cette semaine, par contre, le ton a changé et a fait un virage de 180°. L’adjoint de M. Paulson Jr., secrétaire d’Etat américain au Trésor, n’a pas manqué à Dubaï de prodiguer la bonne parole et les bons conseils aux dirigeants des Fonds souverains émiratis (875 milliards de dollars) lors d’une rencontre dans le centre international de finance à l’émirat.
« Votre pays, réputé par son ouverture économique sur le monde, n’est pas à l’abri de la tourmente qui secoue la planète. Je vous invite avec les autres pays de la région à continuer d’investir aux Etats-Unis et contribuer à sa stabilité financière », a dit Monsieur l’adjoint.
D’autre part, il a affirmé que beaucoup de choses ont changé aux Etats-Unis à l’égard de ce pays. En fait, il faisait allusion à la méfiance de son administration vis-à-vis de la compagnie émirati, qui gérait les ports du Dubaï et qui a souhaité entrer dans le capital de la compagnie états-unienne qui gérait les ports américains.
La compagnie émirati a reçu une réponse de « non-recevoir » pour des raisons liées à la sécurité nationale états-unienne. En deux mots, on tourne la page de la méfiance du passé. Aujourd’hui, on a besoin de vos Fonds, on ouvre une nouvelle page d’amitié, d’ouverture [sur vos Fonds] et surtout de confiance.
La tournée de ce haut responsable, à la recherche de fonds frais, couvre tous les pays du Golfe y compris [l’Irak blessé] avec qui on ne s’entend pas encore sur deux dossiers : le traité de sécurité et le pétrole. Les Iraniens, ont, bien entendu, été exclus et ne bénéficieront pas des conseils de cette haute personnalité. Leurs dollars ne sont pas Halal (gagnés légalement).
Il n’est pas inutile de rappeler que les Fonds souverains des pays concernés ont injecté plusieurs paquets de milliards de dollars dans le trou noir des établissements financiers américains l’année dernière. En raison de la profondeur du trou, ils se sont retirés, après avoir essuyé de grandes pertes.
En tout état de cause, le délégué de l’administration américaine aura probablement de très bons résultats dans les jours à venir. Le ministre saoudien des Finances a déclaré, il y a quelques jours, que son pays sera attentif et à l’écoute et que son pays souhaite aider à résoudre le problème.
Le Premier ministre britannique est bientôt en tournée dans les pays du pétrole
De son côté, le Premier ministre britannique a incité les pays du Golfe, et la Chine à venir en aide auprès des pays qui luttent pour survivre.
Mais les médias britanniques s’inquiètent du prix que les pays de l’Orient vont réclamer en contrepartie de leur implication financière. Selon ces médias, notamment The Times, la Chine, le Japon et les pays du Golfe souhaitent avoir une meilleure place et une meilleure participation dans la gestion du Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale. Les deux instituts sont connus pour leur dévouement envers les Etats-Unis.
M. Brown visitera trois pays, l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et le Qatar. Ce dernier a récemment ouvert ses fonds et pour injecter plus de 8 milliards de dollars dans une banque suisse, comme il l’a ouvert depuis mai dernier des lignes financières en faveur de la compagnie Air France qui en a besoin pour son développement et son extension.
Tableau publié par The Institut of International Finance, Inc. Basé à Athène (Grèce)
Répartition géographique des excédents pétrodollars : 2002 – 2006 en milliards de dollars
United States 300
Europe 100
ME and North Africa 60
Asia 60
Other 22
Total 542
Source : The Institut of International Finance, Inc. 2007
Le tableau ne nécessite pas de commentaire, n’est-ce pas ?
Une démarche originale à signaler effectuée par nos amis Britanniques, c’est le retour à la réalité en optant pour une relance keynésienne et qui mérite toute notre attention. Donc, après avoir constaté la récession, le Premier ministre et son équipe sont partout pour rassurer et injecter dans la population la substance magique indispensable pour redémarrer la machine économique : LA CONFIANCE, car l’économie n’est pas une science exacte.
M. Gordon Brown a décidé d’injecter 250 milliards de livres (300 milliards d’euros) dans le secteur bancaire (secteur virtuel). Je le souligne par honnêteté seulement sans dire chapeau et sans polémiquer. Ai-je le choix ?
P. Mandelson, membre du cabinet ministériel de M. Brown, a annoncé un plan d’aide aux PME de 350 millions de livres. Lancement des projets de logements sociaux, construction des nouveaux hôpitaux... et même une nationalisation des travaux des jeux Olympiques [investissement de 9 milliards], et 16 milliards pour une nouvelle voie de chemin de fer à travers la capitale (économie réelle).
En plus, on étudie la réalisation d’un autre chemin de fer. Le but du gouvernement est de frapper fort et d’accélérer la sortie de la récession avant qu’elle ne s’installe pour longtemps comme cela a été le cas au Japon en 1990 où elle a duré plus de dix ans.
Evitons la casse sociale
Il est urgent que notre pays suive, cette fois, le modèle de nos amis Britanniques et lance de grands projets. ET Ne me dites pas : on n’a pas les moyens ! Ça ne passe plus. D’ailleurs, chaque responsable politique local, national ou européen a le devoir d’exécuter sans tarder tout projet ayant déjà les visas nécessaires de démarrage. Le temps presse. Nous sommes en contact direct avec la population, nous pressentons la température de la rue plus vite que vous. Après la casse financière, évitons la casse sociale.
Pour conclure ce paragraphe, pourquoi Monsieur le président de la République n’imite pas M. Brown, tant pour relancer l’économie à la keynésienne que pour faire une tournée dans les pays du Golfe ? Dans ces pays et sans exception, notre pays, la France, a la place de choix sur le plan officiel et populaire, cela signifie ce que cela signifie, en dépit d’une hégémonie américaine. Pourquoi rester toujours en troisième position ? Pourquoi ne pas devenir l’initiateur et attendre le passage des autres et être présent à la fin ? Une simple question !
La crise financière et la mondialisation !
Les subprimes ne sont que les prémices annonciatrices d’un très grand bouleversement dans le mode actuel de notre vie économique. La crise du subprime a mis en lumière l’extrême fragilité d’un système et surtout elle est révélatrice de l’aspect réel de la mondialisation.
Nostalgie
Cette mondialisation, que nous vivons aujourd’hui, n’est qu’un système d’exploitation inhumain créé par les nouveaux aristocrates, elle leur permet de mutualiser, de diluer à l’infini leur irresponsabilité dans la destruction et dans l’épuisement de la richesse globale de la terre.
Pour le Pr Patrick Artus, la mondialisation est :
- une machine inégalitaire qui mine le tissu social et attise les tensions protectionnistes ;
un chaudron qui brûle les ressources rares ;
une machine à inonder le monde de liquidité ;
un casino où s’expriment tous les excès du capitalisme financier.
Dans cet essai riche d’enseignement, les auteurs ont émis un diagnostic sombre, mais lucide, et lancent surtout un avertissement en direction des hommes politiques pour prendre des mesures radicales pour enrayer la course folle vers la globalisation et éviter le pire. Mais le pire est à venir (P. Artus et al ; 2008). [Mondialisation, je te dis : Merci et Au revoir].
Fayez Nahabieh / Le 01.11.2008.
(Amis du Monde diplomatique)
La Réunion France
Références
1. www.nytimes.com . The Widening Gyre. Paul Krugman. 27 octobre, 2008.
2. www.nytimes.com Consumers Feel Next Crisis : Credit Cards. 29 octobre, 2008.
3. www.aljazeera. net. En arabe : Washington cherche des Fonds et considère Abou Dhabi menace. 28.10.2008.
4. www.aljazeera. net. En arabe : L’Europe appelle à l’aide des pays du Golfe. 29.10.2008.
5. Patrick ARTUS et Marie-Paule VIRARD. GLOBALISATION LE PIRE EST A VENIR. Edition : La Découverte. Mai 2008.
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