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Commentaire de Serpico

sur Le bilan positif du colonialisme (français)


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Serpico (---.---.206.112) 16 octobre 2006 22:42

Lucien, léchant désespérément...

« Prenons l’Algérie comme cas de figure » : comme ça, au hasard...

« Certes, il y eut spolation des terres, surtout après l’insurrection kabyle de 1871 » : apprécions à sa juste valeur le « surtout après l’insurrection kabyle ».

« Certes, il y eut spoliation » : on a l’impression que ce n’est pas grave. On expropriait à tour de bras : tout ce qui était « terres arch » (appartenant à la tribu) fut saisi par l’administration française sous prétexte que le Dey, gestionnaire, n’était plus, l’Etat français prenait sa place.

Tous les paysans français sans terre traversèrent la méditerranée pour prendre possession des terres arabes.

La France, soucieuse de son honneur n’a jamais été honorable. Le déshonneur était sa seule caractéristique à l’époque : promettant de ne jamais toucher à la propriété privée, elle n’a pas tenu sa promesse une seule seconde.

La France a envoyé de véritables bêtes sauvages conquérir l’Algérie. Le pays des « droits de l’homme »..blanc a été d’une ignominie, d’une bassesse et d’une cruauté rarement égalées.

— -

« En vertu des instructions du général en chef de Rovigo, un corps de troupe sorti d’Alger, pendant la nuit du 6 avril 1832, surprit au point du jour la tribu endormie sous ses tentes, et égorgea tous les malheureux El-Ouffia sans qu’un seul chercha même à se défendre. Tout ce qui vivait fut voué à la mort ; on ne fit aucune distinction d’âge ni de sexe. Au retour de cette honteuse expédition, nos cavaliers portaient des têtes au bout des lances. »

Christian : L’Afrique française, p. 143.

« Tout le bétail fut vendu à l’agent consulaire du Danemark. Le reste du butin fut exposé au marché de la porte Bab-Azoun (à Alger). On y voyait des bracelets de femme qui entouraient encore des poignets coupés, et des boucles d’oreilles pendant à des lambeaux de chair. Le produit des ventes fut partagé entre les égorgeurs. Dans l’ordre du jour du 8 avril, qui atteignit les dernières limites de l’infamie, le général en chef eut l’impudence de féliciter les troupes de l’ardeur et de l’intelligence qu’elles avaient déployées. Le soir de cette journée à jamais néfaste, la police ordonna aux Maures d’Alger d’illuminer leurs boutiques, en signe de réjouissance. »

( Dieuzalde : Histoire de l’Algérie, tome I, p. 289.)

Tais-toi, lucien oulahbib, tu fais honte à tes ancêtres !

Tu es ignoble et veule. Tu ne vaux pas le crachat que je te lance à la figure.

Tu fais honte à tous ces kabyles, chaouia, arabes et tous algériens morts massacrés par des brutes sauvages.

Tu es en dessous de tout en trahissant ainsi leur mémoire.


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