""Il est en effet difficilement imaginable que la structure hiérarchique d’un Etat soit capable d’organiser une société dans ses moindres détails"" Non, mais dans ses choix stratégique, si, et c’est même nécessaire : temps court versus temps long, intérêts individuels vs intérêts collectifs.
""Le libéralisme n’est pas en soit l’ennemi de l’Etat, c’est un de ses moyens d’actions pour prendre en compte la complexité du monde."" Sauf quand il revendique la libéralisation ou la disparition de tous les services publics et fait de cet Etat une peau de chagrin, et quand il refuse de se soumettre à l’impôts.
""Principe. Le libéralisme à un rôle principal : fixer les prix."" Non, pas dans l’absolu : les prix dépendent du contexte socio-économique donné à un instant donné. Ce contexte doit être controlé démocratiquement.
""Périmètre. Le libéralisme ne peut être appliqué là où aucun prix ne peut être fixé. Les besoins de survie en font partie,…Pour résumer, le libéralisme s’applique a priori à merveille pour les domaines du loisir"". Oui, là et seulement là. L’État n’a que faire de satisfaire les désirs de ceux qui ont déjà tout. Je dirai même plus, il doit les réfréner, au nom de l’écologie. Les besoins versus les désirs, Politique de la demande versus politique de l’offre.
Aujourd’hui, l’État libéral encourage l’industrie des désirs par ses politiques de l’offre déguisées, et ne fait rien pour les besoins. La satisfaction des besoins élémentaires passe par le keynesianisme. L’Etat libéral est anti Keynesien.
Vous n’avez abordé le problème du financement des services de l’Etat qu’au travers du chapitre Plafonnement des revenus, je le regrette même si je trouve intéressante cette idée d’un impôt lui aussi exponentiel.
Pour me résumer, je dirais que cet article me semble original mais "perfectible".