La problématique exposé ici n’est pas nouvelle. La nouveauté d’ipv6 par rapport à ipv4, comme l’indique l’auteur, c’est le nombre d’adresse potentiel beaucoup plus importante qui rend de facto inutile l’utilisation du routage NAT (Network Adress Translation). Le NAT permet à un ensemble d’équipement de n’utiliser qu’une adresse interne. Tous ces équipements ont donc une adresse locale qui n’est pas accessible depuis internet, et communiquent via un routeur ou passerelle NAT. Seul le routeur NAT est directement connecté à Internet, et y est identifié. Ainsi les machines externes ne voient pas les machines locales mais seulement le routeur NAT intermédiaire. C’est la configuration des réseaux locaux particuliers (une box fait du routage NAT), mais aussi de certains fournisseurs d’accès (En Asie principalement) qui n’ont pas assez d’adresses alloués pour satisfaire tous leurs clients. Aujourd’hui, le routage NAT est massivement utilisé, ce qui fait d’internet un vaste réseau de réseau, et les équipements (terminaux, machines...) sont générallement connectés de manière indirecte. Pour les identifier, il faut nécessairement passer par le propriétaire du routeur NAT. Avec ipv6, le routage NAT reste possible mais plus nécessaire. Le nombre d’adresse disponnible étant largement suffisant, la future tendance sera donc à l’interconnexion directe de tous les équipements, et donc à une identification plus facile. Pour conclure, le fait que internet permet un traçage et un profilage des machines connectés n’est pas nouveau. Ipv6 va juste simplifier cette possibilité. Cette évolution est inéductable c’est donc à nous, internaute et citoyens, de veiller à ce que internet reste un espace de libre échange, et que son principe fondateur soit respecté.