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Article intéressant !
Ce que vous relevez n’est que la partie émergée de l’iceberg du monde technologique qui nous entoure.
Il y a d’une part les bienfaits technologiques de cette société dans laquelle nous vivons ici en Occident, dont nous ne saurions nous passer, qui se sont tellement incrustés dans notre quotidien que nous n’en sommes même plus conscients. Dans le village global dans lequel nous vivons, au-delà d’internet, on pourrait citer aussi l’usage des cartes de crédits, des cartes de fidélité de nos super-marchés, des cartes de caisses-maladie et de sécurité sociale, du téléphone (fixe et portable), des caméras de surveillance, des systèmes de diagnostics embarqués dans les voitures et maintenant aussi dans les appareils ménagers, des relevés de consommation d’électricité et d’eau, etc. La technologie actuelle permet d’avoir une vue globale du pendant économique et social du code génétique de l’individu, que l’on pourrait nommer "code socio-économique". Toutes ces informations résidant dans plusieurs bases de données, peuvent potentiellement être compilées, regroupées et restituer le profil de M. Lamda, voire son image, à son insu. C’est illégal, mais techniquement possible !
Ces bienfaits technologiques menacent la sphère privée de l’individu, c’est le côté inquiétant de cette évolution et le revers de la médaille.
Face à la rapidité de l’évolution technologique, l’Etat de droit s’adapte tant bien que mal, légifère, réglemente, mais il aura toujours une longueur de retard sur les découvertes scientifiques et techniques. L’Etat ne peut pas tout, il ne peut réglementer l’usage d’une innovation technologique avant même que celle-ci ne soit développée. C’est un peu comme si l’on demandait à la force publique d’empêcher un délit avant que celui ne soit préparé.
C’est aussi à l’individu en tant que citoyen, qu’il incombe de prendre ses responsabilités pour tenter de sauvegarder sa sphère privée.
Conclusion provisoire :
Dis-moi comment tu consommes et je te dirai qui tu es ...
Cordialement !