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Commentaire de sisyphe

sur La révolution, maintenant !


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sisyphe sisyphe 4 novembre 2008 17:06


Et voici un petit exemple tiré d’une pathologie mentale, le pervers. Pour les psychiatres, un pervers est quelqu’un qui accroît son être en possédant les autres, sans contre-partie. Être et avoir. L’avoir se convertit directement en supplément d’être.

Qu’est-ce que c’est que ce galimatias ? 

Le pervers "accroitrait son être" ?? Déjà, ça ne veut rien dire. Il est, s’il peut exercer sa perversion : il ne peut rien "accroitre" du tout. C’est quoi un "accroissement de l’être ?? 
"en possédant les autres" ?? Totale confusion entre la prise d’influence, la manipulation mentale, et la "possession" , qui est un concept objectif d’accumulation de biens matériels.

"L’avoir se convertit directement en supplément d’être" : mais d’où sort cette espèce de mystique hallucinatoire ? 

Et c’est censé parler au nom des psychiatres !!!!

Franchement, Péripate, je ne sais à quels "psychiatres" tu fais allusion, si ce n’est à ceux d’une secte ésotérico-illuminée.

Si tu veux l’avis de vrais psychiatres, je ne saurais trop te recommander des lectures d’auteurs faisant foi dans ce domaine ; ça t’évitera cet espèce de discours totalement irréel. 


Enfin, il est clair que l’avoir, bien que totalement distinct de "l’être’ détermine en partie l’être.

 Etre en étant privé de la possibilité de vivre décemment (d’avoir le minimum), c’est ne pas être réellement ; c’est être privé de sa faculté d’être au monde. 

En revanche, ne pouvoir être que par son avoir, c’est, encore être conditionné à la possession, donc privé de la liberté d’être "en soi".

Privilégier l’être à l’avoir, c’est donc accorder plus d’importance à l’exigence que chacun puisse avoir le minimum pour être ; à la nécessité, totalement fantasmatique (et directement responsable du pouvoir de puissance, donc de domination, d’exploitation) d’accumuler l’avoir (la possession) pour éprouver le sentiment d’être. 

Qu’il soit donné à chacun le minimum d’avoir pour lui permettre une vie décente, et donc, lui permette d’être ; voilà la base. 


Le reste, c’est à dire l’avoir plus ou moins, on peut en discuter relativement aux effets que ça induit ; et sur le plan des rapports de domination, et sur le plan de la justice, et sur le plan du gachis, du trop-plein, de la destruction des biens existants, etc... mais c’est totalement un autre débat. 


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