La révolution, maintenant !
L’humanisme ? Difficile d’en faire un programme politique ! Un de ces programmes bien carrés avec une liste de points très précis. Difficile de faire entrer le projet humaniste dans de si petites cases ! L’humanisme, en réalité, c’est plus une direction, un sens donné. Mais le projet humaniste n’en est pas moins essentiel ; il permet en particulier d’offrir une alternative puissante et enthousiasmante au consumérisme et au retour en force des religions.
La vraie révolution, c’est la révolution de l’humain. Cette révolution est contenue dans l’humanisme. Ce ne sont pas les humains qui doivent se révolter contre d’autres humains, et leur faire la guerre. C’est l’humain, en nous, qui doit se révolter !
L’humanisme, c’est en tout premier lieu le respect de la vie. Albert Schweitzer disait : "Je suis vie qui veut vivre, entouré de vie qui veut vivre. Chaque jour et à chaque heure cette conviction m’accompagne. Le bien, c’est de maintenir et de favoriser la vie ; le mal, c’est de détruire la vie et de l’entraver" (La Civilisation et l’éthique, 1976). Cette pensée n’est pas rien. Si on l’appliquait déjà à notre monde, l’humanité ne connaîtrait plus les famines ni les épidémies dues au manque de soins ou de vaccins.
Ce qui peut rendre plus vivable notre monde, c’est une révolution de l’humain, parfois contre lui-même, une civilisation fondée sur l’être plutôt que sur l’avoir. L’humain doit apprendre à dominer ses appétits. Il doit aussi se révolter contre ce qui l’abaisse ou l’avilit : le règne de l’immédiateté, de l’image et du slogan simpliste, de l’argent-roi, de la facilité et de la médiocrité sacralisée... C’est une lutte quotidienne de l’humain pour que la révolte devienne révolution, c’est-à-dire un mouvement fondateur et durable.
La révolution dans notre manière de vivre
L’être doit prendre le pas sur l’avoir. Dans l’avoir, l’image valorisante de soi prend une place prépondérante. On n’écoute pas pour comprendre, on ne parle pas pour être compris : on parle et on écoute pour dominer l’autre et se faire valoir, pour gagner. Prouver sa propre valeur conduit souvent à la stigmatisation d’autres personnes. Alors qu’une personne saine n’a nul besoin de blâmer d’autres gens ni de prouver sa valeur en permanence.
Dans l’être, on recherchera au contraire à progresser et à faire progresser l’autre, à communier l’émotion, à partager le savoir. La recherche et la culture relèvent davantage de l’être que de l’avoir et doivent être prioritaires dans une économie de la connaissance.
Mais ce n’est pas que l’image de soi qui diffère dans les deux conceptions, c’est le rôle de l’image en général. Dans le règne de l’avoir, l’image joue un rôle majeur voire exclusif. Cette civilisation de l’image, Franz Kafka en annonçait les dangers en écrivant : "Le regard ne s’empare pas des images, ce sont elles qui s’emparent du regard. Elles inondent la conscience."
Le principe libéral de la liberté individuelle veut que chacun coure à son bonheur. Mais cette quête personnelle effrénée a éloigné les individus les uns des autres, a fait exploser les groupes et les familles, parce que la recherche du seul plaisir égoïste et de la surconsommation atomise la société. Les moments de communion deviennent rares et le plaisir est devenu une notion préférée à la joie, la joie saine qui ne repose ni sur la possession ni le désir conditionné de posséder.
Privilégier l’être sur l’avoir ne signifie pas abolir la propriété privée ou porter des atteintes injustifiées à ce droit sacré de la Déclaration de 1789. Mais cela exige de développer l’esprit de partage de biens communs, des moments de joie collective, et de donner une part plus relative à la possession matérielle. Il s’agit de freiner le "toujours plus" dans la course à l’avoir. Il y a compétition dans le paraître (habillement, possession, langage…). Des lieux et des moments de non-compétition doivent être créés ou recréés. Il faut un challenge motivant autre que la seule compétition.
Le "devoir d’être" conduira à un modèle de société où la consommation n’est plus le principal moteur. Ce qui signifie nécessairement décroissance et préservation du vivant et des ressources naturelles.
L’enrichissement de l’être passe par l’éducation, le dialogue, le rapport avec le vivant. L’éducation à la consommation doit être privilégiée, en réaction à la publicité agressive qui abêtit le citoyen. Lutter contre les mécanismes égotiques qui ligotent l’être humain doit aussi être une priorité de la société, combattre les aliénations et les addictions, les restrictions de toutes sortes.
Le mal-être doit être traqué et doit faire l’objet d’une meilleure prise en compte : les addictions notamment. Le bien-être doit être mesuré tout comme le PIB (il inclut le "bon avoir"). L’Etat du Bhoutan le fait déjà : pourquoi ne serions-nous pas aptes à le faire aussi ?
Enfin, préparer l’avenir suppose que la révolution humaine anticipe la révolution génétique pour pouvoir être à même de la gérer de façon responsable.
La révolution dans la sphère politique
"Les problèmes du monde ne peuvent être résolus par des sceptiques ou des cyniques dont les horizons se limitent aux réalités évidentes. Nous avons besoin d’hommes capables d’imaginer ce qui n’a jamais existé" (J. F. Kennedy).
Imaginer est le rôle du leader visionnaire et ne peut pas être l’œuvre d’un gestionnaire. Mais il ne s’agit pas pour autant de faire table rase de l’existant quand il peut être corrigé, amélioré, si cet existant répond à notre idéal humaniste. La démarche oblige à sortir des sentiers battus et s’ouvre sur l’expérimentation.
Le projet de VIe république, porté par le Parti socialiste et François Bayrou, était une avancée majeure parce qu’il réaffirmait quelques principes de base sains pour une bonne démocratie : séparation des pouvoirs, respect du pluralisme, respect du débat, participation des citoyens à l’exercice du pouvoir...
La révolution dans le champ politique reviendrait à remettre sur la table des discussions la réforme des institutions, à mettre un point d’arrêt à la concentration toujours plus grande du pouvoir et des moyens médiatiques, à cesser immédiatement d’hypothéquer l’avenir des futures générations et, pour ce faire, il faut impérativement maîtriser nos déficits, revenir sur les cadeaux fiscaux.
L’humanisme en politique doit permettre de développer l’esprit de laïcité de notre République dont l’Etat doit se montrer le garant, conformément à la constitution qui s’impose à lui. Enfin, il est grand temps que l’Etat traite les électeurs en citoyens et non plus en consommateurs de masse gobeurs de messages et d’images médiatiques. Il est grand temps que le citoyen fasse son entrée en politique et soit coproducteur des règles qui sont votées.
La révolution dans l’économie
Nous sommes à un tournant décisif puisqu’il y a unanimité pour dire que le monde ne sera plus comme avant cette crise. Cette crise, nous devons la subir, mais nous pouvons aussi choisir de ne pas nous contenter de la subir et décider d’agir. Pour cela, un préalable est nécessaire : il faut poser le bon diagnostic. Néanmoins, sans attendre le diagnostic, le retour à quelques fondamentaux du libéralisme, dont nous nous sommes éloignés ces dernières décennies, s’impose. C’est en résumé ce que dit Michel Rocard dans le journal Le Monde du 1er novembre.
La révolution consisterait à appliquer les fondamentaux des libéraux Smith, Malthus, Ricardo, et à mettre de côté les développements ultérieurs des monétaristes qui ont conduit aux excès que tout le monde constate aujourd’hui.
La révolution commande de se déconnecter de la Bourse et de ses humeurs pour prendre le temps de poser les bonnes questions. "Aucun économiste n’a encore posé la vraie question : quel aurait été l’impact de cette crise financière si elle avait frappé une économie réelle bien portante ?", dit Michel Rocard. Et notre civilisation ne doit pas se faire à la "Corbeille" ! Il faut donc déconnecter la politique de la Bourse. Rocard relate que "des professeurs de maths enseignent à leurs étudiants comment faire des coups boursiers. Ce qu’ils font relève, sans qu’ils le sachent, du crime contre l’humanité." (certes la comparaison est excessive...)
La révolution enfin, c’est aussi de dire stop à ce système qui depuis plusieurs décennies nous vend l’idée qu’il est le garant du bien-être croissant des individus et de la réduction des inégalités, alors que depuis longtemps chacun peut voir - chiffres à l’appui - qu’il engendre des inégalités toujours plus grandes et qu’il creuse de manière exponentielle un écart entre les revenus du capital et ceux du travail. Ce système était supposé réduire les inégalités ? Eh bien ! Rendons-le apte à nouveau à le faire ! Pour Rocard, on ne s’en sortira pas sans un meilleur partage des revenus, un meilleur équilibre entre salaires et profits. Il a raison !
Le capitalisme a échoué. Bayrou ne dit pas autre chose lorsqu’il affirme : "L’idée fondamentale que le capitalisme portait, celle qui a échoué aussi, son postulat fondamental était que la somme des intérêts particuliers faisait l’intérêt général. Ce postulat s’est révélé faux."
Avec le capitalisme, dit Bayrou, c’est le capital qui commande, c’est le profit qui donne le sens. Sous le commandement du capital, il n’y a plus de vraie liberté en économie. Dans le libéralisme, ce qui vient en premier, c’est la liberté. C’est une liberté qui régule et qui ne bascule pas dans la démesure ni la folie, une liberté qui s’arrête à temps. Comme le dit Rocard, pour les libéraux "la liberté n’était le droit de faire n’importe quoi, elle avait besoin d’être canalisée par des règles. "La politique économique des Etats aussi doit recouvrer sa liberté. "On reste trop révérencieux à l’égard de l’industrie de la finance et de l’industrie intellectuelle de la science financière", constate Rocard. Pire ! Tout est subordonné à la finance : la politique comme l’analyse économique. Cette subordination au pouvoir insensé de l’argent doit être rompue.
"Nous adhérons à l’humanisme et nous considérons que, sur bien des points, le capitalisme est en contradiction avec l’humanisme." Ce constat du président du MoDem, il faut en tirer les conséquences logiques et installer l’humanisme au coeur même de l’économie afin d’éradiquer les contradictions flagrantes.
En conclusion, l’entrée de l’humanisme dans les trois sphères précitées doit se faire en deux temps : 1 - la révolte ; 2 - le développement. La révolte de l’humain passe par le retour partout à des principes sains, à des valeurs saines, ce qui revient le plus souvent à privilégier l’être sur l’avoir. Mais une révolte ne suffit pas si le développement des valeurs qu’elle conduit ne suit pas. Il faut pérenniser le mouvement par le développement des valeurs humanistes. Ce but n’est pas utopique, il pourra se poursuivre si tous les démocrates veulent bien se donner la main. Si l’on admet comme nouveau postulat que l’homme n’est pas parvenu au stade ultime de son évolution, qu’il peut évoluer encore, pour peu qu’il s’emploie activement à se libérer des entraves sociales, politiques et économiques qui l’enserrent comme un corset qu’il s’interdit de retirer au nom du respect de règles qu’il pense protectrices et inaltérables. A nous de nous poser cette exigence et de nous y tenir.
"L’homme se découvre quand il se mesure avec l’obstacle" (Antoine de Saint-Exupéry).
92 réactions à cet article
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C’est bien gentil, tout ça. L’homme était méchant, et il va devenir gentil grâce à une nouvelle école de pensée que vous allez inventer et fonder sous la houlette du guide spirituel et de son tracteur. Des écoles de pensée, il y en a eu beaucoup dans l’histoire. Elles ont eu des résultats variés, mais aucune n’a beaucoup changé la nature humaine. Certaines l’ont empiré. Des écoles de pensée qui privilégiaient l’être sur l’avoir, il y en a eu aussi beaucoup. Tout ça, vous l’auriez trouvé en cherchant un peu dans le bouddhisme, confucius, lao-tseu, les évangiles et la torah. Je serais plus confiant dans votre direction spirituelle si vous ne passiez pas votre temps à taper à bras raccourcis sur ceux d’entre nous qui ont déjà souscrit à ce genre de démarche, qui aurait dû nous rapprocher me semble-t-il. Parce que je ne vois pas très bien sur quoi vous allez fonder le système de valeurs qui va impliquer les comportements auxquels vous dites aspirer. Vous nous expliquerez dans un autre article. Nous avons déjà pas mal échangé autour de ce qu’était cet "humanisme" auquel vous vous référez souvent, et dont je reste à penser qu’il constitue souvent un cache-misère de l’immoralisme athée.
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Non, je ne prétends pas créer une école de pensée ni puiser dans la littérature des religions. J’apprécie modérément votre formule "immoralisme athée". Pour moi, les athées ont autant de morale que les croyants.
Sinon, que proposez vous en-dehors du sarcasme et de la dérision et de l’appel à puiser dans les religions ? -
J’ai déjà pas mal décrit ici ce que je proposais. Un truc révolutionnaire, au sens propre. La séparation des pouvoirs. Pouvoir d’informer y compris. Mais je ne me fais pas trop d’illusions sur ses chances de succès. Ni sur la nature humaine.
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@ Forest ent, l’immoralisme n’a pas de patrie. Parler de l’immoralisme athée c’est faire affront aux valeurs que vous semblez prôner.
Pour ma part, je pense que nous sommes tous sur le même bateau. Il y a un principe vital sur un bateau qui peut servir de morale partout, et qui s’exprime ainsi : une main pour soi, une main pour le bateau. -
@ Forest
d’accord avec JL
Etonnée de ce que vous dites dans ce post : "Nous avons déjà pas mal échangé autour de ce qu’était cet "humanisme" auquel vous vous référez souvent, et dont je reste à penser qu’il constitue souvent un cache-misère de l’immoralisme athée" qui laisserait penser que la morale et l’éthique ne serait que du côté de la croyance.
Vous devez faire allusion aux prises de positions antérieures de l’auteur mais en cas ne faudrait-il pas préciser votre propos qui en l’état peut porter à confusion ? -
J’ai laissé une ambigüité volontaire, parce qu’il n’y a pas de raison qu’il n’y ait que nous les vrais curetons qui subissions des insinuations.
Alors précisons. Dans l’expression "immoralisme athée", je ne sous-entendais pas nécessairement que tous les athées étaient immoralistes, mais au moins certains, et que ceux-ci se réfugiaient facilement dans un "humanisme" de circonstance qu’ils se gardaient bien d’appliquer.
Ca fait un moment que j’ai envie d’écrire un truc sur la frontière foi/humanisme/immoralisme, sur en quoi consiste ma foi ou pas. Est-ce que ça pourrait intéresser quelqu’un hors troll ? -
@ forest
En ce qui concerne l’éthique en général je crois que le moment est bien choisi pour une réflexion de ce type :
La faillite du système mondial de gouvernance nous y obligerait même !
Quel type d’organisation politico-sociale ? Pour quelle société ? Organisée autour de quelles valeurs, à partir de quels moyens ?
Savoir ce qu’on veut et où on veut aller pour éviter les errances !
La condition a minima est celle de la méthode objective à employer dans ce qui est a priori de l’ordre de la subjectivité. -
C’est un sujet plutôt politique. C’est intéressant aussi. Je pensais à un truc plus philosophico-religieux, et vos réponses (ou pas) me confirment dans mon sentiment que ça n’intéresse personne, voire serait pris pour du prosélytisme abusif.
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Il ne faudrait pas confondre les ordres : la foi, la morale et la justice pour ne citer que ces trois là, relèvent de trois ordres différents. En conséquence, je ne vois pas ce que pourraient être les frontières. Et n’oublions pas que sans chaque camp il y a des fripouilles et des imbéciles.
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la foi, la morale et la justice relèvent de trois ordres différents
Je ne suis bien sûr pas d’accord avec cela.
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Immoralisme athée ????? ça veut dire quoi exactement ???
Il y a des pédophyles chez les curés et il doit y en avoir aussi chez les athées.
Je ne vois pas en quoi la religion est un gage de moralité, l’histoire en a fait la cruelle démonstration.
Que certains aient besoin de se rassurer en invoquant un dieux tout puissant pour aider leur inconscient à faire face à la perspective de la mort est compréhensif mais celà ne les rend pas moral pour autant.
Quand je vois tout ces pauvres gens vivre dans une misère noire, se prendre toutes les pires calamités possibles et au final remercier dieux..... je me dit que ces gens là doivent être un peux masochistes... (c’est moral le masochisme ???) ou véritablement endoctrinés par des types dans leur mosqué, leur cathédrale ou leur temple qui leur déclarent plein de compassion mais le ventre "Les derniers seront les premiers"
Et la morale c’est quoi ?? celle de Paul de Tarse ??.
Je peux pour ma part tout aussi bien dire " Si dieux existe alors tout est permis" L’affirmation d’un dieux unique depuis près de 3000 an a généré plus de violence, de sang, de viols, que de paix.
Les Juifs qui s’imaginent être le peuple élu de Dieux pour justifier leur colonialisme et l’expropriation
Les chrétiens et leurs croisades, les guerres de religion (ah.....le bon vieux tuez les tous Dieux reconnaitra les siens !!!) les buchers, l’inquisition, les soutients au fascisme en europe ou en amérique du sud. J’allais oublier nos sympathiques musulmans qui au nom de leur Dieux jovial et très miséricordieux appèlent au massacre des infidèles et se font exploser au milieu de civils tout ça pour pouvoir se farcir 60 vierges au paradis...... Comme le dit Souchon...."et si le Ciel était vide..."
Il n’y a pas les bons croyants d’un côté et les infames athées de l’autres, il y a juste des gens gris et l’histoire me fait plutôt penser que la part la plus sombre de l’humanité se trouvent du côté des religions. -
Voui, bien sûr. Mais tout le monde ici a pu ouvrir un bouquin d’histoire, et se faire son idée sur les causes de désordres dans l’histoire. Pourtant votre baratin insipide à ce sujet est ici matraqué douze fois par jour. Avec conviction. Je dirai même avec foi. Et avec toute la violence qui caractérise les religieux bornés.
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par Forest Ent 							 														 (IP:xxx.x30.45.205) le 4 novembre 2008 à 20H41 							 							
																																					la foi, la morale et la justice relèvent de trois ordres différents
Je ne suis bien sûr pas d’accord avec cela.
C’est à dire ?
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@ Sisyphe, Forest dit à Cites : ""votre baratin insipide à ce sujet est ici matraqué douze fois par jour"". Baratin insipide ? Diable ! si vous permettez J
Pourquoi un baratin insipide serait-il matraqué plusieurs fois par jour "Avec conviction. et même avec foi. Et avec toute la violence qui caractérise les religieux bornés".
J’aimerais que Mr Forest expose ses idées concernant la frontière entre la religion et la logique. -
Au sujet d’un article "foi/humanisme/immoralisme" : vi, j’adhère ! Si tant est que la forme soit modérément obscure et partiale, hein !
A force de synthétiser/corréler les évènements passés : il semble bien ne me rester que les explications assez ’primordiales’. Ce qui est conforté par le fait que les problèmes complexes semblant souvent issus d’une somme de déclencheurs ’simples’ (ou de banalités affligeantes, selon l’enervement : comme ce post et ceux qui le précèdent apparemment )... S’attaquer à l’autre extrèmité du problème pourrait nous permettre de dénouer le noeud intellectuel de la crise economique actuelle. Pour l’exemple.
Cordialement.
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Un athée considère que la vie est ce qu’elle est, une conséquence matérielle du hasard sans nécessité, n’ayant aucun but ni sens. Croire que la vie a un sens est un acte de foi. En ce sens, il me semble que 90% des intervenants ici sont croyants sans être religieux, y compris ceux qui se disent athées. Les idées de morale et de justice sont indissociables d’une destination de l’existence.Elles ressortent du domaine des valeurs, des finalités. Ce sont des concepts religieux.
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@ Forest, mais oui, tout est dans tout, et R. Quand on parle de foi c’est encore plus vrai.
Quand on parle d’athéisme il faut être plus précis.
Je vais essayer : 1 - la religion n’est pas dieu. 2 - on peut appeler dieu la part du monde non encore explorée par notre intelligence. 3 - cette part est infinie, en conséquence, nous sommes condamnés à l’ignorance. 4 - appelez ça dieu, la main invisible du marché, la providence, la Nature, tout ce que vous voulez, je ne vois pas où commence l’athéisme et où finit l’agnosticisme, la superstition, etc.Conclusion : un athée est celui qui va au plus court (rasoir d’Occam), qui n’échafaude pas d’hypothèse métaphysique potentiellement réductrice. la morale n’a rien à voir la dedans.
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par Forest Ent 							 														 (IP:xxx.x30.45.205) le 5 novembre 2008 à 11H33 							 							
																																					Un athée considère que la vie est ce qu’elle est, une conséquence matérielle du hasard sans nécessité, n’ayant aucun but ni sens. Croire que la vie a un sens est un acte de foi.
Pas du tout d’accord.
Aucun besoin de "foi" (et, d’ailleurs, de quelle "foi" s’agit-il ? ) pour considérer que la vie a un sens.
Comme le dit Camus, dans "Le mythe de Sisyphe" ;
" Je juge que tout est bien ", dit Œdipe, et cette parole est sacrée. Elle retentit dans l’univers farouche et limité de l’homme. Elle enseigne que tout n’est pas, n’a pas été épuisé. Elle chasse de ce monde un dieu qui y était entré avec l’insatisfaction et le goût des douleurs inutiles. Elle fait du destin une affaire d’homme, qui doit être réglée entre les hommes.Toute la joie silencieuse de Sisyphe est là. Son destin lui appartient. Son rocher est sa chose. De même, l’homme absurde, quand il contemple son tourment, fait taire toutes les idoles. Dans l’univers soudain rendu à son silence, les mille petites voix émerveillées de la terre s’élèvent. Appels inconscients et secrets, invitations de tous les visages, ils sont l’envers nécessaire et le prix de la victoire. Il n’y a pas de soleil sans ombre, et il faut connaître la nuit.
L’homme absurde dit oui et son effort n’aura plus de cesse. S’il y a un destin personnel, il n’y a point de destinée supérieure ou du moins il n’en est qu’une dont il juge qu’elle est fatale et méprisable. Pour le reste, il se sait le maître de ses jours.
(...)
Je laisse Sisyphe au bas de la montagne ! On retrouve toujours son fardeau. Mais Sisyphe enseigne la fidélité supérieure qui nie les dieux et soulève les rochers. Lui aussi juge que tout est bien. Cet univers désormais sans maître ne lui paraît ni stérile ni fertile. Chacun des grains de cette pierre, chaque éclat minéral de cette montagne pleine de nuit, à lui seul, forme un monde. La lutte elle-même vers les sommets suffit à remplir un cœur d’homme. Il faut imaginer Sisyphe heureux.
Une vie sans foi n’est pas du tout, pour autant, privée de sens.
Elle prend , au contraire, le sens d’un combat, d’une existence qui a à se justifier par elle-même
Quant à dire ; Les idées de morale et de justice sont indissociables d’une destination de l’existence.Elles ressortent du domaine des valeurs, des finalités. Ce sont des concepts religieux"
ça me semble tout à fait abusif.
Et d’une, c’est limiter "la foi" au religieux ; ce qui, pour moi, esr réducteur. La foi en l’homme existe, et elle est athée.
Ensuite, que la morale et la justice aient, parfois, coincidé avec certains préceptes religieux, soit, mais si rarement, et les exemples sont légion pour montrer que les concepts religieux ont, le plus souvent, servi la discrimination, la violence et l’injustice.
La justice est un concept totalement humaniste (les religieux, eux, s’en remettent à la "justice divine"), et qui n’a pu se traduire, concrètement, (partiellement, bien sûr), que dans des organisations laiques et démocratiques, depuis la déclaration des droits de l’homme et du citoyen.
Quant à la "morale", le concept est si ambigu, si lié au contexte, qu’il peut adopter toute définition, sans qu’aucune ne puisse être généralisable.
Quand on parle de "morale judeo-chrétienne", c’est un aspect bien spécifique de la morale, mais totalement rattaché à des préceptes inhérents à des impératifs dogmatiques, qui la relativisent totalement.
Il n’y a pas de "morale" universelle, si ce n’est celle du respect de soi et des autres ; notion totalement agnostique, athée...
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JL
cette part est infinie, en conséquence, nous sommes condamnés à l’ignorance
un athée est celui qui va au plus court (rasoir d’Occam), qui n’échafaude pas d’hypothèse métaphysique potentiellement réductrice
Il me semble que ce vous décrivez ici est beaucoup plus l’agnosticisme que l’athéisme. L’agnosticisme est effectivement une démarche intellectuellement cohérente : "je ne peux pas savoir donc j’admets que je ne sais pas".
Seulement une fois que l’on sait que l’on est "condamné à l’ignorance", on fait quoi ? SI l’on se donne quand même un but dans la vie, il ressort nécessairement d’un acte de foi, selon votre propre démonstration.
@ sisyphe
La lutte elle-même vers les sommets suffit à remplir un cœur d’homme.
Acte de foi.
Il faut imaginer Sisyphe heureux.
C’est tout le mal que je vous souhaite.
La foi en l’homme existe, et elle est athée.
Paradoxal : la foi est athée ? C’est quoi, alors l’athéisme ? Mais c’était effectivement bien mon propos : la "foi en l’homme" est un acte de foi.
les exemples sont légion pour montrer que les concepts religieux ont, le plus souvent, servi la discrimination, la violence et l’injustice.
Certes. Les autres aussi. Non-argument.
La justice est un concept totalement humaniste.
Retour à la cause départ : c’est quoi l’humanisme ? Si c’est la "foi en l’homme", nous sommes d’accord, et c’est bien un acte de foi.
Il n’y a pas de "morale" universelle.
Tout à fait d’accord. Pas plus que de religion réellement universelle.
si ce n’est celle du respect de soi et des autres
Ca n’a rien d’universel, et des tas de civilisations n’ont pas connu ces concepts. Le "respect de soi et des autres" n’est pas un truc courant, implicite ou anodin.
notion totalement agnostique, athée...
Ce sont des notions courantes dans certaines religions comme celles que j’ai citées. Je serais par contre curieux de savoir comment vous les introduisez dans un contexte agnostique ou athée. -
Il me semble que Forest a voulu démontrer que la position athée était intenable. Pauvres de nous :
Post scriptum : je me définissais agnostique, et j’ai lu Bakounine. J’ai compris que ce qui fait la force d’une religion c’est son faste, ses rituels, ses ors, sa communauté, son storystelling, toutes ces choses qui font que, par comparaison l’agnostique est une pauvre brebis perdue pitoyable et terriblement seule.
Comme je ne veux être ni une pauvre brebis perdue pitoyable et terriblement seule, ni embringué dans des sectes qui pratiquent des rituels qui puent l’encens ou je ne sais quelle herbe du diable et vend du prêt à porter moralistique, j’ai choisi d’être, comme on dit, athée.
Aucun rapport donc et encore une fois, au risque de me répéter avec la morale, sinon ce que j’en ai dit là. A la place des sectaires, je ferais profil bas sur ce coup. -
Ah, ces virgules !
Aucun rapport donc avec la morale sinon ce que j’en ai dit plus haut. -
@ JL
Il me semble que nous nous sommes compris. J’ajoute juste que croyant ou pas, chaque être humain est une pauvre brebis perdue pitoyable et terriblement seule, et que rien ne peut nous donner durablement le confort de ne pas réfléchir au sens de notre existence. -
@ sisyphe
La lutte elle-même vers les sommets suffit à remplir un cœur d’homme.
Acte de foi.
La foi en l’homme existe, et elle est athée.
Paradoxal : la foi est athée ? C’est quoi, alors l’athéisme ? Mais c’était effectivement bien mon propos : la "foi en l’homme" est un acte de foi.
Oui, la foi peut être athée.
La foi en l’homme est un acte de foi athée ; c’est à dire qu’il ne présuppose aucun dieu, aucune instance supérieure, pour croire en la nécessité d’un combat, en la formidable richesse d’une destinée d’homme, en sa possibilité à modifier le réel, à avoir prise et action sur le monde, à répandre de l’amour, de la générosité, de la solidarité, à agrandir le champ de la conscience et de la liberté humaines.
Accepter un ciel sans dieu, ce n’est pas se résigner, c’est, au contraire, assumer la pleine liberté et la pleine responsabilité de ses actes, c’est justifier le nécessaire combat au milieu des hommes, sans autre perspective que d’essayer d’y apporter sa pierre (comme sisyphe), fut-elle condamnée, au bout du compte, à être celle d’un tombeau sans suite.
Accepter son destin de mortel, sans perspective d’un au-delà, c’est donner à la vie toute sa chance, et s’en servir pour essayer d’en faire quelque chose d’utile, de constructif, un outil de progrès pour soi et pour les autres ; c’est un acte de foi athée.
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On est d’accord aussi. Il n’y a pas de Dieu, mais il y a une croyance indémontrable.
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Art. 35 Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1793 Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré et le plus indispensable des devoirs.
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D’accord avec la notion d’humanisme, mais elle passe nécessairement par une redéfinition des règles de fonctionnement économiques, et politiques.
D’accord avec le fait que l’économie réelle doive être déconnectée de ce casino qu’est la bourse, et qui ne correspond en rien à la réalité des résultats des entreprises. Comment expliquer, qu’en moins d’un mois, la même entreprise se voit parfois estimer à 40% en moins, ou autant en plus, quand ses résultats sont identiques ?
Mais tant que le système financier international ne sera pas entièrement réorganisé selon de nouvelles règles DEMOCRATIQUES ; c’est à dire, entièrement régulé par des lois, soumis à des organismes de contrôle indépendants, renouvelables, et élus ; tant qu’existeront les paradis fiscaux, tant que la transparence totale des opérations financières ne sera pas assurée, tant que ne seront pas institués des BAREMES de redistribution des richesses produites (écart maximal entre les plus bas salaires et les plus hauts, part des richesses réservées aux salaires indexée sur les bénéfices, taxation réelle des bénéfices du capital, notamment spéculatif, détaxation du travail, couverture sociale minimale pour tous les citoyens), tant que ne seront pas soustraits à la spéculation tous les produits de première nécessité : nourriture, logements, transports, éducation, santé, services publics, en bref, tant qu’une organisation politique démocratique ne sera pas en mesure d’imposer ses lois à l’économie, rien ne sera possible.
D’accord également pour une totale séparation des pouvoirs, entre l’éxécutif et le législatif ; avec contrôle des citoyens sur l’un et l’autre.
Necessité de l’existence de contre-pouvoirs au sein même des constitutions des états démocratiques : réintroduction de proportionnelle, prise en compte des avis des associations de citoyens, référendums populaires sur les questions essentielles, procédures judiciaires en nom collectif, institutionnalisation de chambres représentant les divers courants d’opinion.
Il est totalement anormal, dans nos "démocraties" actuelles, qu’un seul camp, disposant, au départ, au maximum de 30% des voix des citoyens, se retrouve avec la totalité des pouvoirs, sans aucun contrôle.
Enfin, bien sûr, au niveau international, des organismes représentant réellement l’ensemble des pays du monde, au service de la juste redistribution des richesses, au pro-rata des pays selon leurs besoins essentiels : respect et recours aux ressources naturelles, accès à la nourriture, à l’eau, à l’éducation, à la santé, respect de l’environnement.
Des organismes également chargés de contraindre les pays de la communauté internationale à assurer, pour leurs citoyens, ce minimum vital de couverture sociale, d’ assurance à tous des ressources nécessaires pour vivre décemment, sous peine de taxation de leurs produits, droits de douane, etc....
Ces organismes étaient censés exister : FMI, Banque Mondiale, OMC, ONU ; le problème est que, dans un monde dominé par la puissance de quelques uns et des forces de l’argent, elles ont été totalement dévoyées et mises au seul bénéfice d’une politique suicidaire d’ultralibéralisme économique et financier, aggravateur des inégalités, et aux mains de quelques décideurs totalement irresponsables, et hors de contrôle. D’où les catastrophes que leurs interventions n’ont cessé d’entrainer.
Il est plus que temps, d’une extrème urgence, que cette régulation intervienne, tant au niveau des états, qu’au niveau international, sous la forme de LOIS, assurant l’équité, la justice, la réduction des inégalités, le respect des ressources naturelles, et de l’environnement.
Je reviendrai juste sur un point évoqué ; oui, taxation internationale des bénéfices du capital (taxation d’autant plus importante que ces bénéfices sont issus d’opérations spéculatives), et détaxation du travail ; ce qui permettra le plein emploi, justement rétribué.
Ce n’est, selon moi, que sous ces conditions d’organisation politique de l’économie et de la finance mondiale, que pourrait se développer un "humanisme" politique et social, une renaissance du lien social,
de la solidarité, du bien collectif.
A voir les conditions que ça exige, on aura compris que ce n’est pas gagné.
Pourtant, ce n’est pas non plus une utopie irréalisable ; il y faut une volonté politique, l’expression d’une volonté collective, la pression des citoyens du monde,( à travers des collectifs, des associations), qui n’aspirent, dans leur très grande majorité, qu’à un monde moins inégal et à plus de justice.
Non ; ce n’est pas une utopie ; c’est une réalité à portée de mains, pourvu que tous veuillent bien se regrouper, et imposer cette nécessité. Nous sommes l’immense majorité des citoyens du monde à le vouloir ; en se regroupant,en se donnant les moyens d’action, un autre monde est possible.
(Bon ; je sais, c’est un peu "lyrique", difficile à appliquer, mais, comme le dit un proverbe chinois, "le chemin de la plus haute montagne commence devant ton pas")-
Il serait sain, en effet, que les entreprises ne soient pas valorisées qu’en bourse et qu’elles soient aussi valorisées par d’autres systèmes de valeurs, valeurs au vrai sens du terme. Le cas existe avec l’épargne éthique ou solidaire.
Quant au FMI, il déçoit. Le programme de DSK se résume en 3 points :
1 - faire confaince aux banquiers
2 - faire confaince aux banquiers
3 - faire confaince aux banquiers -
L’humanisme, depuis l’Antiquité a toujours eu pour but de mettre l’homme au centre de toutes choses. L’histoire de son ressurgissement au XIVéme en Italie et à la Renaissance dans le reste de l’Europe, ne parle que de cela. L’humanisme a été un effort de s’écarter des dogmes (platoniciens, aristotéliciens, théologie chrétienne) et de ne pas oublier "l’homme souffrant et pâtissant".
Bien sûr qu’un humanisme moderne est possible, Sisyphe ici-même le souligne très bien. En ce qui me concerne, le religieux n’aura jamais le monopole de la morale ; la domination du christianisme dans tous les domaines de la pensée a été une plaie pour l’Europe et une partie du monde qu’il voulait conquérir (Amérique Latine, Afrique, etc.), et ce pendant plus de mille ans.
Forest Ent, vous vous livrez à un combat d’arrière garde qui a cessé au XVIIIèmè siècle. Que vous ayez votre foi, c’est très bien pour vous, mais cessez de désirer l’universalisme d’une école de pensée rétrograde et qui se veut de plus universelle (le "katholicos"). Les mouvements religieux veulent changer le monde, mais le plus souvent pour l’asservir plutôt que de le libérer.
Mais je pense comme Kant qu’il n’y a qu’une chose qui soit bonne, c’est la bonne volonté. Encore faut-il la surveiller, celle-ci n’étant pas dans tous les esprits. -
Bonjour,
L’Humain en nous doit se révolter dites-vous !
Je crois que ça ne veut rien dire et question révolution, l’Histoire nous apprend que toute révolution se fait comme un système oppresseur et toute oppression est le fait d’Hommes qui ont le pouvoir. Quant au capitalisme, il n’est pas antagonisme de l’humanisme et quant à l’humanisme, il n’existe pas sauf au pluriel. Bref, votre essai est sympathique mais fort décevant
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Essai décevant ? Ce n’est pas un essai philosophique ! Je m’intéresse plus au concret qu’aux concepts qui hantent les livres poussiéreux des bibliothèques. D’ailleurs, je pense donner un exemple pratique - terre-à-terre ! - dans un prochain article. La révolution à laquelle je pense n’est pas oppressante : ce n’est ni la dictature d’une classe sociale, ni la dictature de modes de pensée.
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Une fois de plus, vous êtes à côté de la plaque. Mais c’est probablement une conséquence inévitable du suivisme dont vous faites preuve vis-à-vis de votre leader, et ce, sans aucune forme d’esprit critique. Et quand cette absence d’esprit critique se mêle à une profonde ignorance d’un sujet théorique, cela donne des contresens tout bonnement ahurissants. Vous écrivez : "Le capitalisme a échoué. Bayrou ne dit pas autre chose lorsqu’il affirme : "L’idée fondamentale que le capitalisme portait, celle qui a échoué aussi, son postulat fondamental était que la somme des intérêts particuliers faisait l’intérêt général. Ce postulat s’est révélé faux." Voilà, de la part de Bayrou, une erreur particulièrement grossière en terme d’économie politique. C’en est même un contresens. Le postulat fondamental selon lequel la somme des intérêts particuliers fait l’intérêt général n’est pas la définition du capitalisme, mais du libéralisme. La meilleure preuve, c’est que le capitalisme est possible - et on en a un bel exemple en Chine, comme on a pu en avoir auparavant en Amérique Latine - dans une dictature. Le capitalisme n’a pas besoin de liberté pour exister, le libéralisme, si. Mais le plus fort dans votre texte, c’est que, loin de relever ce qu’un étudiant en première année à l’Université peut trouver dans ses livres de cours, vous vous enfoncez ! En effet, vous écrivez : "Néanmoins, sans attendre le diagnostic, le retour à quelques fondamentaux du libéralisme, dont nous nous sommes éloignés ces dernières décennies, s’impose." Et également : "La révolution consisterait à appliquer les fondamentaux des libéraux Smith, Malthus, Ricardo" Je passe rapidement sur le fait que caser Malthus parmi les libéraux ferait s’étrangler bon nombre d’économistes. Le plus fort dans tout cela, c’est que c’est justement Smith qui a énoncé le principe selon lequel la somme des intérêts particuliers fait l’intérêt général !!! Donc, en résumant, 1) Vous ne relevez pas l’erreur matérielle dans le discours de Bayrou, qui se trompe en donnant au capitalisme la définition du libéralisme 2) Il explique que c’est cette définition qui a échoué 3) Vous appuyez son analyse 4) Vous défendez - comme solution à nos problèmes - la mise en application des théories libérales de Smith et Ricardo, en rajoutant au passage un passager clandestin qui n’a rien à voir, Malthus 5) Vous passez complètement à côté du fait que Smith et Ricardo se sont justement appuyés sur le principe de l’intérêt général comme somme des intérêts particuliers, principe dont vous dites qu’il a échoué... D’où ma question : comment allez-vous vous sortir de la belle contradiction dans laquelle vous vous êtes conscieusement enfermé ??
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Navré que le message précédent soit sous la forme d’un "bloc de texte". Le système n’a apparamment aps voulu prendre en compte les sauts de page. Le revoici :
Une fois de plus, vous êtes à côté de la plaque. Mais c’est probablement une conséquence inévitable du suivisme dont vous faites preuve vis-à-vis de votre leader, et ce, sans aucune forme d’esprit critique. Et quand cette absence d’esprit critique se mêle à une profonde ignorance d’un sujet théorique, cela donne des contresens tout bonnement ahurissants.
Vous écrivez : "Le capitalisme a échoué. Bayrou ne dit pas autre chose lorsqu’il affirme : "L’idée fondamentale que le capitalisme portait, celle qui a échoué aussi, son postulat fondamental était que la somme des intérêts particuliers faisait l’intérêt général. Ce postulat s’est révélé faux."
Voilà, de la part de Bayrou, une erreur particulièrement grossière en terme d’économie politique. C’en est même un contresens. Le postulat fondamental selon lequel la somme des intérêts particuliers fait l’intérêt général n’est pas la définition du capitalisme, mais du libéralisme.
La meilleure preuve, c’est que le capitalisme est possible - et on en a un bel exemple en Chine, comme on a pu en avoir auparavant en Amérique Latine - dans une dictature. Le capitalisme n’a pas besoin de liberté pour exister, le libéralisme, si.
Mais le plus fort dans votre texte, c’est que, loin de relever ce qu’un étudiant en première année à l’Université peut trouver dans ses livres de cours, vous vous enfoncez !
En effet, vous écrivez : "Néanmoins, sans attendre le diagnostic, le retour à quelques fondamentaux du libéralisme, dont nous nous sommes éloignés ces dernières décennies, s’impose."
Et également : "La révolution consisterait à appliquer les fondamentaux des libéraux Smith, Malthus, Ricardo" Je passe rapidement sur le fait que caser Malthus parmi les libéraux ferait s’étrangler bon nombre d’économistes.
Le plus fort dans tout cela, c’est que c’est justement Smith qui a énoncé le principe selon lequel la somme des intérêts particuliers fait l’intérêt général !!!
Donc, en résumant,
1) Vous ne relevez pas l’erreur matérielle dans le discours de Bayrou, qui se trompe en donnant au capitalisme la définition du libéralisme
2) Il explique que c’est cette définition qui a échoué
3) Vous appuyez son analyse
4) Vous défendez - comme solution à nos problèmes - la mise en application des théories libérales de Smith et Ricardo, en rajoutant au passage un passager clandestin qui n’a rien à voir, Malthus
5) Vous passez complètement à côté du fait que Smith et Ricardo se sont justement appuyés sur le principe de l’intérêt général comme somme des intérêts particuliers, principe dont vous dites qu’il a échoué...
D’où ma question : comment allez-vous vous sortir de la belle contradiction dans laquelle vous vous êtes conscieusement enfermé ? ? -
Si vous préférez : "Le capitalisme, dans sa forme d’avatar du libéralisme, a échoué". Il faut revenir au libéralisme sain, qui respecte la liberté. Voire l’améliorer. C’est l’idée qu’il faut retenir. Ergoter sur la forme ne m’intéresse pas. Pour faire avancer la révolution dans les faits, ce sont les idées qui comptent ! Merci de votre éclairage pour le lecteur.
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@ Vincent Perrier-Trudov
Voilà un commentaire bien circonstancié et bien mené contre cette notion un peu hiératique et surannée d’humanisme et sur l’argumentaire de l’auteur qui peut paraître hasardeux.
Pour ceux qui n’ont aucune idée sur la façon de se sortir de la crise et qui trouvent scandaleux que des gens de plus en plus nombreux soient obligés de dormir dans la rue et manger à la soupe populaire créée dans notre pays non pas par des représentants d’un état soucieux de ses citoyens mais par un comique charitable de renom, pourriez-vous nous éclairer sur la façon dont vous voyez les choses ?
Ni aurait-il pas dans notre pays, assez de carrières pour fabriquer du ciment et des tuiles ? Assez de champs pour cultiver des pommes de terre ?Vous semblez très assuré de vos propres analyses mais par quels moyens comptez-vous faire entendre votre voix dans le cadre de la majorité actuelle puisque vous avez cette opportunité de faire partie de ses rangs ?
Comment analysez-vous le fait que cette majorité à qui nous avons confié les rennes du pays depuis pas mal de temps déjà n’ai pas su prendre les mesures qui aurait pu nous protéger ?
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Civis 1 : Votre remarque me semble quelque peu naïve. "Comment analysez-vous le fait que cette majorité à qui nous avons confié les rennes du pays depuis pas mal de temps déjà n’ai pas su prendre les mesures qui aurait pu nous protéger ?" mais pour des raisons d’intérêts de groupe, la politique ayant pour rôle d’arbitrer entre des intérêts divergents. C’est un des aspects de la politique, dans ses effets les plus obscurs et destructeurs.
Et il y a deux vecteurs qui favorisent ces comportements, le mensonge et l’oubli, en l’absence d’un contrôle permanent de la part des administrés et de sanctions contre les infracteurs mettant à mal le contrat social. Lequel contrat social n’existe que sur le papier. Voir les grandes déclarations de périodes électorales.
Donc le système auto-réglé de nos démocraties se pérennise de ces manières. -
Bonjour,
Vous admettrez que cela fait beaucoup de questions, et que chacune d’entre elles pourraient faire l’objet d’un article. Je vais essayer d’y répondre de manière brève mais claire.
Tout d’abord, ma réponse ne traite pas de la question de l’humanisme, mais de la confusion de Bayrou entre capitalisme et libéralisme, et de la conclusion contradictoire à laquelle il parvient.
C’est un peu comme si on disait, "les chênes, ce sont des roches, il y a trop de chênes en France, la solution, ce serait d’avoir plus d’arbres".
Et lorsque je fais remarquer l’énormité de la contradiction dans ce discours, qui est du même niveau pour un économiste que de parler de "frontière irako-pakistanaise" pour un géographe, la seule réponse que j’obtiens est "Si vous préférez : "Le capitalisme, dans sa forme d’avatar du libéralisme, a échoué".
C’est ce qui s’appelle s’enfoncer.
Le libéralisme est une des formes d’organisation du capitalisme, et non pas l’inverse.
Je faisais remarquer qu’il s’agit là des limites de la répétition bête et méchante des phrases venues d’un leader consacré infaillible, en l’absence de tout esprit critique.
Sur la manière de sortir de la situation où nous a mis l’absence totale de régulation des marchés financiers, la répartition des profits toujours plus à l’avantage du capital qu’au travail et à l’investissement, il y a beaucoup à faire.
La première chose, c’est d’être "plus forts que les marchés". Vu les sommes en jeu, ce n’est pas forcément évident, on le voit bien avec les diverses interventions des banques centrales, et les sommes colossales de crédit à court terme qui ont été accordées afin que l’économie mondiale ne s’écroule pas.
Il s’agit bien là de crédits - de prêts accordés aux banques - et non de subventions. La distinction est d’importance, pour éviter de tomber dans les travers de raccourcis faciles et démagogiques.
"Etre plus forts que les marchés", c’est en premier lieu renforcer l’Europe. Il y a de cela un an, lorsque je participais à différents débats, on me disait "c’est la faute de l’euro, il faut sortir de l’euro". Ce à quoi je répondais que si on était en dehors de l’euro, on serait beaucoup plus faibles et fragiles.
Je vous invite à interroger les hongrois et les islandais sur ce qu’ils pensent de la non-participation de leur pays à l’Union Monétaire. La preuve est aujourd’hui faite que les marchés ne sont pas en mesure de faire "tomber" les pays qui sont dans la zone euro, contrairement à ce qui a pu se passer en France en 1992 et aujourd’hui en Hongrie ou en Islande.
Etre plus forts, c’est imposer les règles au marché. Et seule l’Europe est en mesure de le faire. Il faudrait une agence européenne de notation, pour éviter que la notation des titres soit faite par des entreprises privées, qui parallèlement facturent des prestations à ceux qu’ils notent. Le bon vieux principe de séparation des juges et des parties.
Enfin, la prise de participation que le Royaume-Uni a mené au sein des banques et que la France n’a pas choisi me semble la meilleure solution pour influer directement sur le mode de management des banques. Encore faut-il avoir la volonté réelle d’influer ce management pour qu’il soit plus juste.
En ce qui concerne la meilleure manière de faire entendre la voix du Nouveau Centre au sein de la majorité actuelle, il n’y a pas 36 solutions. Il n’y en a qu’une seule. Se présenter face aux électeurs, avec un programme qui soit le nôtre, avec des candidats qui soient les nôtres, et convaincre les français que notre courant de pensée est celui qui doit le peser le plus possible en France.
Et après on fera les comptes. Plus nous aurons de voix, plus nous pourront peser, au sein de la majorité présidentielle, pour que les réformes soient plus justes socialement, que les aides soient moins tournées vers les grosses entreprises et plus vers les PME, que l’on fasse des efforts encore plus grands pour réduire le déficit public qui menace notre Etat de faillite - alors même que les prélèvements obligatoires sont parmi les plus élevés d’Europe.
Alors, bien sûr, aujourd’hui nous ne pesons pas énormément. Mais nous avons quand même réussi à obtenir un certain nombre de choses. Je trouve même que, compte tenu du poids électoral que nous avons actuellement, nous avons obtenu beaucoup beaucoup de choses.
Sur les niches fiscales, par exemple. Cela fait des années que Charles de Courson se bat contre ces niches, et cherche à faire passer un amendement de plafonnement global. Nous n’avons pas été entendu l’année dernière - il n’était question que de plafonnement de certaines niches, sans exclure l’accumulation des avantages fiscaux. Cette année, nous avons été entendus. Certes, l’UMP et Daubresse se sont empressés de s’octroyer cette idée, mais la vérité, c’est que c’est nous qui avons imposé cette idée.
Si nous n’avions pas eu notre propre groupe parlementaire à l’Assemblée nationale, je peux vous assurer qu’il ne serait même pas question de règle d’or budgétaire dans la Constitution. Bien entendu, cette règle n’est pas aussi ambitieuse que nous l’aurions souhaité, mais elle existe, et c’est déjà un premier pas.
Dites vous bien qu’il vaut mieux une petite avancée, un petit progrès, que pas de progrès du tout. Forcément, cela ne fait pas rêver les gens, les batailles sur des amendements techniques, les petites victoires qu’il faut longtemps pour expliquer lorsqu’on n’est pas dans le bain de la politique, mais ces choses là ne sont pas neutres. C’est pour cela qu’on se bat, et on se dit qu’un jour, les français finiront bien par savoir ce qu’on a fait, et ce qu’on défend. Ce n’est qu’une question de temps et de travail.
Quant à votre dernière question, je vais vous y répondre beaucoup plus rapidement : si les français ont été moins protégés qu’ils n’auraient pu l’être, c’est à la fois à cause des bêtises faites depuis 1981 par tous les gouvernements sans exception, et qui fait que nous nous retrouvons avec un endettement considérable, un déficit public récurrent monstrueux, qui nous enlève toute marge de manoeuvre par rapport à la crise actuelle.
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J’en suis tout révolutionné... on pourra m’envoyer un mail pour le début ?
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Eventuellement un mail de fin serait très utile aussi !
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Que de choses ! C’est une voiture un peu compliquée que ce texte. Alors, plutôt que de faire un tour de l’habitacle, du freinage, et du volume du coffre, je vais m’intéresser au moteur philosophique : l’être doit prendre la pas sur l’avoir.
Belle formule, assurément. Un peu ronflante (mais c’est normal pour un moteur), elle oppose l’être et l’avoir. D’un côté le spirituel, de l’autre le matériel, voire le consumérisme, l’avidité, elle fait mouche et elle inspire ce texte.
Mais est-ce une authentique opposition ? Oui, si on est dans le monde de Platon. Platon, qui a inspiré tous les totalitarismes, et, là, c’est gênant.
Qu’est-ce qu’être ? C’est d’abord posséder son corps. Avoir son corps. Être propriétaire de son corps. C’est penser. Donc pouvoir s’exprimer. Être libre de s’exprimer. C’est ne pas être un esclave, c’est à dire à la fois avoir son corps, mais aussi avoir le fruit de ses efforts. C’est être propriétaire de son corps, et propriétaire du fruit de ses efforts.
Bon, on pourrait aller plus loin, mais opposer être et avoir, paraît déjà philosophiquement non cohérent.
Et voici un petit exemple tiré d’une pathologie mentale, le pervers. Pour les psychiatres, un pervers est quelqu’un qui accroît son être en possédant les autres, sans contre-partie. Être et avoir. L’avoir se convertit directement en supplément d’être.
Alors, si être et avoir sont deux faces d’une seule et même chose, comment l’être pourrait-il prendre la pas sur l’avoir ?
Cette voiture n’avancera pas.-
Honnêtement, même si nous ne sommes pas du même bord, je vous aime bien le Peripate. Très souvent un plaisir de vous lire.
Bref votre commentaire amène sans doute à se questionner sur le sens de la "propriété des fruits de son corps" et nous rejoignons alors l’éternel débat sur la valeur des choses.
Car posséder un téléphone portable dernier cris, les dernières chaussures à la mode ou encore la dernière montre, n’est certainement pas à mettre sur le compte de la propriété des fruits de son corps, mais l’appropriation par un déséquilibre économique et social des fruits des efforts d’autres corps, à savoir les corps de celles et ceux qui travaillent pour une bouchée de pain à l’autre bout de la terre pour la satisfaction immédiate de notre envie de posséder.
L’avoir se définit ici donc plutôt comme un axiome matérialiste, axiome matérialiste comme unique référent moral, comme unique définition social de l’être.
Nous ne parlons donc certainement pas du même "avoir" ou bien il convient ici de définir plusieurs catégories sur la base desquelles il sera possible de discerter. -
Et voici un petit exemple tiré d’une pathologie mentale, le pervers. Pour les psychiatres, un pervers est quelqu’un qui accroît son être en possédant les autres, sans contre-partie. Être et avoir. L’avoir se convertit directement en supplément d’être.
Qu’est-ce que c’est que ce galimatias ?
Le pervers "accroitrait son être" ?? Déjà, ça ne veut rien dire. Il est, s’il peut exercer sa perversion : il ne peut rien "accroitre" du tout. C’est quoi un "accroissement de l’être ??
"en possédant les autres" ?? Totale confusion entre la prise d’influence, la manipulation mentale, et la "possession" , qui est un concept objectif d’accumulation de biens matériels.
"L’avoir se convertit directement en supplément d’être" : mais d’où sort cette espèce de mystique hallucinatoire ?
Et c’est censé parler au nom des psychiatres !!!!
Franchement, Péripate, je ne sais à quels "psychiatres" tu fais allusion, si ce n’est à ceux d’une secte ésotérico-illuminée.
Si tu veux l’avis de vrais psychiatres, je ne saurais trop te recommander des lectures d’auteurs faisant foi dans ce domaine ; ça t’évitera cet espèce de discours totalement irréel.
Enfin, il est clair que l’avoir, bien que totalement distinct de "l’être’ détermine en partie l’être.
Etre en étant privé de la possibilité de vivre décemment (d’avoir le minimum), c’est ne pas être réellement ; c’est être privé de sa faculté d’être au monde.
En revanche, ne pouvoir être que par son avoir, c’est, encore être conditionné à la possession, donc privé de la liberté d’être "en soi".
Privilégier l’être à l’avoir, c’est donc accorder plus d’importance à l’exigence que chacun puisse avoir le minimum pour être ; à la nécessité, totalement fantasmatique (et directement responsable du pouvoir de puissance, donc de domination, d’exploitation) d’accumuler l’avoir (la possession) pour éprouver le sentiment d’être.
Qu’il soit donné à chacun le minimum d’avoir pour lui permettre une vie décente, et donc, lui permette d’être ; voilà la base.
Le reste, c’est à dire l’avoir plus ou moins, on peut en discuter relativement aux effets que ça induit ; et sur le plan des rapports de domination, et sur le plan de la justice, et sur le plan du gachis, du trop-plein, de la destruction des biens existants, etc... mais c’est totalement un autre débat.
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Merci, même si j’ignore tout de votre cosmologie qui nous assignerait un bord à chacun. Je peux ne pas approuver le 4X4 rutilant (rouge) de mon voisin, et rouler moi-même dans une voiture glauque (verte), il ne me retire rien. J’ai moi-même un portable assez moderne, je trouve ça utile, et même indispensable pour mon job.
Vous savez, cette problématique n’est pas nouvelle. Les Romains, à plusieurs reprises, ont eus des lois pour empêcher l’étalage du luxe (s’il se trouve un érudit, ces lois avaient un nom qui m’échappe). Pourtant, leur monde était bien modeste à côté du notre.
Ah, "Lois somptuaires", c’est le nom... -
Le "merci" s’adressait au civil Tton, et non l’individu éructant juste au dessus.
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êtes vous bien certain mon cher Peripate de ne déposséder personne ? Certes le possesseur du 4x4 ne vous dépossède de rien.
Il vous dépossède d’abord d’une partie de la pureté de l’air par son émission excessive de C02 par rapport à la moyenne des émissions par exemple.
D’une manière générale, toute possession superflue vous dépossède au final d’une part de votre humanité car ce superflu, transformé en espèce sonnante et trébuchante, serait mieux dans le porte monnaie de moins nanties que vous, et dieux sait s’il en existe.
Quelques choses me turlupine chez vous. En tant que libertarien ne devriez vous pas avoir une part de Diogène de Sinope en vous et donc vouez au gémonie toute entrave à la liberté, et plus particulièrement celle qui vous oblige à consommer au delà du nécessaire.
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êtes vous bien certain mon cher Peripate de ne déposséder personne ? Etes vous vien certain que ce possesseur de 4x4 ne vous dépossède de rien.
Il vous dépossède d’abord d’une partie de la pureté de l’air par son émission excessive de C02 par rapport à la moyenne des émissions par exemple.
D’une manière générale, toute possession superflue vous dépossède au final d’une part de votre humanité car ce superflu, transformé en espèce sonnante et trébuchante, serait mieux dans le porte monnaie de moins nanties que vous, et dieux sait s’il en existe.
Quelques choses me turlupine chez vous. En tant que libertarien ne devriez vous pas avoir une part de Diogène de Sinope en vous et donc vouez au gémonie toute entrave à la liberté, et plus particulièrement celle qui vous oblige à consommer au delà du nécessaire.
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êtes vous bien certain mon cher Peripate de ne déposséder personne ? Etes vous vien certain que ce possesseur de 4x4 ne vous dépossède de rien.
Il vous dépossède d’abord d’une partie de la pureté de l’air par son émission excessive de C02 par rapport à la moyenne des émissions par exemple.
D’une manière générale, toute possession superflue vous dépossède au final d’une part de votre humanité car ce superflu, transformé en espèce sonnante et trébuchante, serait mieux dans le porte monnaie de moins nantis que vous, et dieux sait s’il en existe.
Quelques choses me turlupine chez vous. En tant que libertarien ne devriez vous pas avoir une part de Diogène de Sinope en vous et donc vouer au gémonie toute entrave à la liberté, et plus particulièrement celle qui vous oblige à consommer au delà du nécessaire.
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hoooooula, excusez moi pour ces redites. Je ne sais pas ce qui c’est passé
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							par Le péripate 							 														 (IP:xxx.x64.141.141) le 4 novembre 2008 à 17H16 							 							
																																					 Le "merci" s’adressait au civil Tton, et non l’individu éructant juste au dessus.
J’ai fait une réponse qui n’a strictement rien d’une "éructation" ; mais argumentée et détaillée.
Que tu te défiles pour y répondre, te regarde, mais n’’essaies pas d’en attribuer la responsabilité à quelqu’un d’autre que toi ; assume ta propre lâcheté.
Merci.
(pétard, qu’est-ce que j’suis courtois, moi.. )
							 -
Tton, le hoquet ? lol...
C’est le concept d’exploitation qui laisse entendre que on est susceptible de déposséder quelqu’un. Ce concept ne recouvre qu’une arnaque intellectuelle. Marx faisait remarquer que le salarié ne touchait qu’une partie du produit de son travail, et il a nommé ça exploitation. Or le fait que le salarié touche moins est une question de préférence temporelle, c’est à dire qu"il touche de suite (ou à la fin du mois), et, de plus, sans les risques de pertes qui sont assumés par l’entrepreneur.
Je sais qu’il y a toute une doxa sur l’échange inégal, mais tant que l’échange est volontaire, il profite aux deux parties, qui, sans ça, n’échangerait pas. Retirer quelque chose à quelqu’un, c’est le prendre par la contrainte, comme la moitié de votre salaire qui part sans votre avis dans le Trou. -
Et Tton, soyez sûr que mes moyens ne me permettent pas de consommer beaucoup au delà du nécessaire. Par exemple, je vais m’offrir d’ici quelques jours un petit voyage. Devrais- je penser que je retire quelque chose à quelqu’un ? Non, je vais dépenser de l’argent, qui fera vivre des gens. Allez leur dire qu’il vaut mieux que je reste chez moi ! D’ailleurs, ce pays s’enrichit régulièrement, jusqu’à faire les fantasmes effrayés de nos concitoyens. Il faut dire qu’ils bossent, et n’attendent rien de mamamétat.
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On se fait plaisir à parler. Mais lit-on ?
Je vous propose ça, et on en reparle.
La guerre au Congo, un prétexte ethnique :
La première cause de mortalité dans le monde :
http://questionscritiques.free.fr/edito/Independent/Congo_pillage_minier_La urent_Nkunda_301008.htm http://www.agoravox.tv/article.php3?id_article=21110
Ok ? -
@JL
Je n’ai toujours pas compris comment répondre à un commentaire qui venait à la suite d’un commentaire.
Je suis d’accord avec vous. Il est évident que le Congo est l’objet de convoitises de nombreux pays, et pas seulement occidentaux., à cause de ses richesses minérales. On parle beaucoup du Rwanda, mais l’Ouganda est aussi trempé jusqu’au cou dans cette affaire. Et pour l’eau potable c’est la même chose.
Ainsi lorsque le Péripate dit qu’il va prendre quelques jours de vacances, et qu’il va dépenser de l’argent qui va profiter à d’autres, on pourrait lui répondre que le moyen de transport qu’il va utiliser produit du dioxyde de carbone qui pollue la planète, que la vache qui va lui servir de beefsteack a consommé plus de protéines qu’elle n’en fournira etc. etc.
Le problème est que faire à un niveau individuel ? la mondialisation nous a fait prendre conscience de l’interdépendance des hommes sur la terre, et que notre mode de vie se nourrit également de l’exploitation des ressources naturelles dans des pays qui n’en profitent pas. Mais je repose la question : que pouvons-nous faire à un niveau individuel qui non seulement soulage notre conscience mais qui fasse aussi une réelle différence ?
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@ Anny Paule, peut-être ... arrêter d’être un idiot inutile (je parle pour Péripate) ?
Faire d’abord un bon diagnostic ? On verra après, pour le traitement ? -
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Péripate, la notion d’échange volontaire me paraît relative. Pour l’employeur potentiel, s’il raisonne en terme d’intérêt financier uniquement, cet intérêt va consister pour lui à recruter au coût le plus bas. Face à lui, quelqu’un dont la vie quotidienne dépend du travail qu’il fournit consentira peut-être à n’obtenir en échange du service qu’il rend qu’une somme modique, sans que sa volonté réelle n’entre en jeu, ni véritablement sa liberté à choisir et ce, quels que soient les prélèvements d’Etat.
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Oui, bien sur. On peut toujours redire l’erreur de Spinoza "l’homme se croît libre parce qu’il est ignorant des causes qui le font agir". Mais alors, on en revient au déterminisme. C’est à remarquer que tous les constructivismes sont des déterminismes. C’est aussi l’excuse d’Eichman "c’était les ordres".
C’est là parce que le concept de liberté est quasiment toujours mal compris, et confondu avec le pouvoir.
L’alpiniste dans la voie n’a pas beaucoup d’options. Voire une seule de disponible. Voire aucune. Pourtant, il est libre.Il n’aura pas le pouvoir que cette prise soit accessible, si elle est définitivement trop loin. Bien sûr donc, si on m’offre ce job à un tarif, je n’aurai pas le loisir de le discuter si je sais que d’autres accepteront, et que moi, j’en ai hyper besoin. Il n’empêche que je considère cet échange comme volontaire.
D’autant que ces modèles du déterminisme ont été bâti à une époque où la science était déterministe. Ce qui n’est plus le cas. Les partisans des constructivismes doivent se contenter d’être infra-déterministes.
La liberté est indissociable de la responsabilité. Peut-être aujourd’hui, j’estime ne pas avoir le choix d’accepter ou de refuser ce job, mais il y aura demain, et après demain, et c’est à moi d’améliorer mes chances d’avoir plus de choix. -
J’aime cette manière de voir les choses, et bien que je n’aie pas votre culture en la matière je trouve extrêmement juste ce lien que vous opérez avec le déterminisme et l’excuse d’Eichman. Il y a beaucoup d’optimisme dans votre façon de penser le libéralisme, et beaucoup d’humanité.
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Merci. Mais, bon, la culture.... Quand j’ai fait la chape de ma terrasse, j’ai vu que je ne savais pas grand chose.
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Bien sûr donc, si on m’offre ce job à un tarif, je n’aurai pas le loisir de le discuter si je sais que d’autres accepteront, et que moi, j’en ai hyper besoin. Il n’empêche que je considère cet échange comme volontaire.
Un impératif vital ne participe pas d’un échange volontaire : il est contraint.
Quant à dire que la liberté est "mal comprise" ; ça veut donc dire qu’il ne s’agit pas de liberté.
Mais demain, ça ira mieux, si j’en fais le choix, ?
Il faut aller le dire à la foule de ceux qui, ni demain, ni un autre jour, n’auront le choix.
Cet "optimisme" est une posture de dominant, qui entretient la confusion entre la position philosophique et la position réelle, sociale.
On ne fait pas de philosophie ou de psychologie sans les lier à la sociologie : ou alors, c’est des discussions de salon complaisantes.
Vouloir étendre et méler une position philosophique libérale à un système économique, social, politique, sans prendre en compte les aspects politiques et sociaux, c’est une erreur, le défendre contre la réalité, c’est une forfaiture, et c’est totalement narcissique.
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Oui, c’est un plaisir. Pourquoi je le nierai ? On se sent un peu seul quand on est libéral, même si il paraît que le libéralisme dirige la planète
Et je serais vous, je parlerais plus gentiment de Cosmic, cette nana a des couilles (je sens que on va m’accuser de sexisme). -
Et vous avez tort si vous ne vous aimez pas. L’estime de soi est une grande force.
-
Sans doute.
Mais l’égotisme est un handicap. -
Un des sens à ce terme est l’étude de soi sans complaisance. Mais te connaissant, ce n’est qu’une vacherie à peine digne d’une cour de récréation.
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							par Le péripate 							 														 (IP:xxx.x64.141.141) le 5 novembre 2008 à 01H03 							 							
																																					Un des sens à ce terme est l’étude de soi sans complaisance.
Ah tiens !
De l’art d’inverser les sens...
...ou d’enjoliver les choses...
Seulement pour les autres, ou pour toi aussi ?
(c’est une consultation gratuite ! )
-
Je n’inverse rien du tout. Mais, c’est vrai que tout savoir est impossible, tu es pardonné, Sisyphe. Lis Chateaubriand "Mémoires d’outre tombe".
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par Le péripate 							 														 (IP:xxx.x64.157.86) le 5 novembre 2008 à 08H23 							 							
																																					 Je n’inverse rien du tout.
Ah !
Il insiste !
Voyons donc la définition d’égotisme :
Internaute encyclopédie : Culte du moi. Tendance à s’analyser et à ne parler que de soi
Msn encarta : 1. faculté ou plaisir à se prendre soi-même comme objet d’étude
Revers dictionnaire : égocentrisme, nombrilisme, introversion, oubli,endurcissement, autisme
[antonyme] allocentrisme, désintéressement
Larrousse : n. m. (du latin ego, moi). Manie de parler de soi. // Sentiment exagéré de sa personnalité, de sa valeur.
sensagent : .tendance à ne voir le monde qu’en fonction de soi-même.
Voilà pour l’ensemble des définitions, le sens commun du mot.
Pour Chateaubriand (donc) ;
- Étude sans complaisance qu’un écrivain fait de lui-même, de son physique et de son caractère, de sa personnalité ; tendance, disposition à parler de soi-même.
- Égotisme de Chateaubriand, dans ses Mémoires d’outre-tombe.
- Jouissance raffinée de sa propre personne ; culte du moi, intérêt excessif accordé à sa propre personnalité, au développement de celle-ci.
On pourra donc relever le sens généralement admis, soigneusement détourné par l’égotiste Péripate, dont rien tant que les détours de sa propre pensée fascinent ; l’estime de soi qu’il revendique s’étant évidemment muée en un égotisme qui conditionne entièrement tout raisonnement.
Je me répète, mais quand ce fonctionnement totalement narcissique s’organise en une pensée discursive, qui conduit, entre autre, à adopter la posture du "seul contre tous", réhaussé de la haute image qu’on se fait de soi-même, se donne à entendre comme doctrine philosophique, et politique, sans jamais prendre en considération l’aspect politique et social, quà travers le prisme de sa propre glorification, c’est non seulement un biais qui fausse totalement l’analyse, mais, de plus, quand elle permet de dénier le réel, c’est une véritable forfaiture.
Péripate est mur pour fonder une secte, dédiée à la glorification de son culte ; mais, en politique, il est, forcément, du côté des autocrates, des puissants, des égotistes comme lui.
Ses positions (sur ce site) pseudo-politiques ne sont qu’une posture mégalomaniaque de "martyr", d’être supérieur, ayant raison contre tous, et destinées à glorifier la loi du plus fort ; race dont il s’estime un des fleurons.
Outre l’aspect proprement médical, qui peut représenter un intérêt, son discours politique est donc une propagande forcément portée à l’amalgame, aux sophismes, au déni du réel, et au mépris de la très grande majorité.
Un discours d’autocrate égotiste, ultralibéral ; donc, dangereux...
- Étude sans complaisance qu’un écrivain fait de lui-même, de son physique et de son caractère, de sa personnalité ; tendance, disposition à parler de soi-même.
-
Vous confusez, Sisyphe. Cessez donc de parler de vous.
-
Ma brave Cosmic, vous nous avez habitué à mieux que ces pauvres vannes de CM2 : "C’est çui qui dit qui y est"...
Allons, allons, un petit effort, pour essayer de défendre votre position, et votre petit favori...
Et sinon, c’est quoi, alors, une psychose numérique ?
Toujours pas de réponse ?
-
Tant que ces attributs moraux ne me défigurent pas en me rangeant du côté des féministes ultra je n’y vois aucun sexisme, mais plutôt un compliment que j’apprécie, merci
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C’est comme "crapule libérale", un substantif enrichi d’un adjectif, what else ?
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Toujours dans le noyage de poisson ?
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Pitié pour les mouches , Sisyphe ! Elles sont lasses de vos coprotrusions.
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Ah !
Le Péripate, à court de réponse et d’argument, reprend son rôle de bouffon...
C’est encore là que tu peux être le meilleur, péripate...
Pour le reste, ne t’avise pas de vouloir parler psycho ; tu n’y connais manifestement pas grand-chose.
Quant à ton fumeux discours pseudo-libéral, j’ai démontré (sans démenti argumenté), qu’il n’était qu’une manifestation d’un égotisme qui fait fi de l’aspect réel, politique et social ; donc totalement dogmatique, et dangereux.
Tout ceci confirme ton aspect nuisible ; faut pas prendre la mouche pour autant... -
Bonjour toutes et tous,
J’ai la même impression que sampiero
Chapitre ’La révolution dans notre manière de vivre’ communisme
Chapitre ’La révolution dans la sphère politique’ communisme
Par contre :
Chapitre ’La révolution dans l’économie’ comme dirait Mr Todd que j’aprécie parfois, c’est un bel exemple de la "Pensée zéro"
Cordialement-
Vous savez, il existe des cours du soir pour adultes pour ceux qui n’ont jamais appris ce qu’est le communisme...
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Comment définissez-vous ce qui est superflu ? Est-ce universel ou spécifique à certains pays ou certaines cultures etc...
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Le secrétaire d’Etat français à la Coopération, Alain Joyandet, a annoncé lundi qu’une série de subventions destinées à l’Afrique sub-saharienne en 2009, et qui étaient sur le point d’être supprimées pour des raisons budgétaires, seraient maintenues.
http://observatoiredessubventions.com/2008/une-serie-de-subventions-a-l-afrique-maintenues-en-2009/-
La révolution dans la manière de vivre passe par la réorganisation de la société. donc par une consitution qui tienne compte des changements de mentalité et des nouveaux besoins. L’organisation sociale c’est la "polis" ; la politique. Or la politique n’est plus ce qu’elle était comme a dit René Rémond il y a longtemps. Il faut absolument reprende la constitution actuelle de fond en comble, elle est totalement obsolète. Ceux qui sont les bénéficiares du système, ne feront qu’adopter des petites modifications du type de celles qui ont été tout juste votées en juillet , c’est - à-dire rien. Une constitution d’origine citoyenne est disponible sur www.voiescitoyennes.fr
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Donner enfin du pouvoir aux citoyens, d’accord. J’avais proposé dans un article la création d’une troisième chambre. Désormais, je penche putôt pour une réforme du genre fusion Sénat-Conseil économique et social avec, en plus, des citoyens motivés et formés.
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J’ai écrit cet article sur la demande indirecte de plusieurs commentateurs qui ne cessaient de répéter que le MoDem n’a pas de projet. Voyez déjà ce qu’un simple militant peut mettre dans un seul article. Ce n’est évidemment pas un bréviaire de révolutionnaire mais une base de réflexion, des pistes à exploiter. Sinon, c’est un bouquin que j’aurais dû écrire !
Enfin, il ne faut pas y voir un dogme qui aurait pour but d’imposer à tout le monde la philosophie de l’être et de supprimer l’avoir ! Une société de tolérance doit permettre de faire coexister des personnes qui ont davantage d’inclination pour la culture de l’être (mais il ne s’agit pas d’un prétexte pour développer l’assistanat) et d’autres qui préfèrent s’enrichir. Sauf que dans ce second cas, le n’importe quoi ne serait plus permis : salaires et autres avantages plafonnés ou taxés, fiscalité responsable (plus d’exonérations sans contreparties effectives), maîtrise des déficits, des ressources naturelles, de la production, etc.-
Pour Ségolène Royal, la social démocratie pour elle « c’est un modèle périmé. C’est un nouveau modèle qu’il faut inventer »
· obliger les entreprises qui font des bénéfices à rembourser tous les fonds publics afin de stopper les délocalisations et les licenciements.
· sécuriser les PME innovantes en facilitant des compromis sociaux entre salariés et employeurs afin que tous défendent ensemble l’intérêt de l’entreprise.
· humaniser le monde.
Je suis d’accord au moins sur ces points. Le premier est néanmoins trop radical, trop dogmatique. La social démocratie consiste à vivre écrasés sous l’impôt pour un Etat tentaculaire : oust ! Les PME ? Bayrou avait proposé un plan pour elles. Enfin, "Humaniser le monde" : oui en commençant par la France et l’Europe : commençons humblement ! Aider l’Afrique à se développer aussi.
Après, quand on entre dans les détails, les divergences avec le MoDem risquent d’émerger. Je ne suis pas pour des mesures telles que doublement du SMIC ou des allocs !!! Et quand j’entends Aubry dire que pour elle les 35 heures n’étaient qu’une étape, je tressaille d’effroi devant ce à quoi nous avons échappé.
-
Il y a effectivement dans l’air et depuis quelques années, un concept selon lequel "L’être devrait prendre le pas sur l’avoir" . Il gagne du terrain.
Plus c’est simple, plus ça peut se répéter et mieux ça peut réussir.
Je suis néanmoins pantois devant le succès de ce simplisme.
Je comprends très bien la bonne idée qui fermente sous ce mot d’ordre et j’irais plutôt en ce sens, dans ma vie et sur le fond.
Mais quelle bêtise de promouvoir une ère moins matérialiste en commençant par opposer ETRE et AVOIR !
On voudrait pourrir son évènement qu’on ne s’y prendrait pas autrement
Comment peut-on en arriver à accepter une devise selon laquelle il faudrait bannir l’AVOIR ?
Que faites-vous du coeur que vous AVEZ ?
De la conscience que vous AVEZ ?
Du coup de soleil que vous AVEZ ?
Des parents que vous AVEZ ?
Des rêves que vous AVEZ ?
Fut un temps, il ne fallait pas dire "femme de ménage" alors, tortillant du cul pour éviter cette expression taboue, on en est arrivé à lui substituer "Agent de surface"
Bin lorsque, pour tout un chacun, il sera établi qu’un agent de surface c’est une personne qui lave le sol pour un salaire de misère et qui n’a aucune chance d’entrer à l’Académie, cette expression deviendra à son tour politiquement incorrecte.
En un autre temps, j’avais également prévenu les prosélytes du "Droit à la différence" qu’il étaient en train de se fourvoyer. Je leur conseillais de viser plutôt le "Droit à l’indifférenciation". Car la différence entre Eux et les Autres est un fait palpable sur plusieurs plans. Ce fait est tout le temps perçu et il n’y a rien à réclamer pour qu’il puisse davantage exister. Ce que les Différents devraient rechercher c’est qu’on traite indifféremment leurs demandes d’emploi, sans tenir compte de leurs différences ethno-éducationnelles donc.
Revenons à AVOIR Vs ETRE
AVOIR est un auxiliaire de conjugaison et on en a besoin pour dire "j’ai été un enfant" On va faire comment sans lui ?
Quoi ? C’est moi qui exagère, qui fais tout un plat de la diabolisation de l’AVOIR ?
Personne ne t’a demandé de bannir l’usage de ce mot, Easy, tu déconnes et tu le sais !
Bin c’est ce qu’on vAVOIR
Ooopus pardon, j’ai dit le gros mot. Pitié ne me pendez pas !
Lorsqu’une énorme révolution s’articule sur un slogan comprenant un mot posé en repoussoir (sans que son sens y soit clairement défini) alors tous les excès sont possibles et ses talibans sont prêts à surgir de de partout à la fois.
Exemples- En ce moment, nos ministères pondent des circulaires dans lesquelles il y a certains mots qui sont bannis du genre "Crise" "Savamal" "Catastrophe" "Ruine" Celui qui commettrait l’erreur d’en laisser un passer sera viré illico et repartira en Vélib et p’tet même en slip
- Le slogan "Le blanc devrait prendre le pas sur le noir" n’aboutirait-il pas à des massacres de noirs ? Déjà que ...
Vous le savez, l’Homme se distingue de l’animal par sa faculté de penser beaucoup.
Alors qu’il a peu développé son corps, il a énormément développé sa machine à gamberger. Déjà Aristote en faisait tout un plat de la pensée. Il la plaçait au-dessus de tout ; considérant par exemple que le travail manuel était à réserver aux esclaves.
Il y a donc toujours eu, chez l’Homme, comme une course vers la sur-pensée. Plus on est considéré comme penseur, plus on nous place dans l’élite. A quelques exceptions près.
Très tôt, l’Homme a su fabriquer de la transcendance. Il a su voir dans Ayers Rock, dans Devils’s Tower, dans le soleil, dans la lune, dans un volcan, dans le tonnerre, dans les vagues, quelque chose de non palpable d’immatériel et de grande valeur (positive ou négative) Quand je dis "fabriquer" je veux dire qu’il a conçu des transcendances et que, parfois, il a su les transmettre à d’autres et c’est ainsi, qu’intersubjectivité aidant, certaines de ces valeurs immatérielles ont fait florès (paradis, enfer, Noël, victoire, défaite..)
Une fois qu’il a installé des transcendances sur des choses qui existaient naturellement, l’Homme s’est mis à en installer sur des choses ramassées, collectées, entretenues ou fabriquées par lui : menhir, dolmen, pyramides, arc de triomphe, Versailles, ouature, piscine à débordement, matin Ricorée, Mont-Blanc, Riva ,etc.
Et comme il a su installer des transcendances sur tout, il a su en installer sur des transcendances. Sur l’amour il a su installer le romanesque par-dessus duquel il a installé le romantisme. Sur le romantisme il a su installer la vision de Novalis et là-dessus ya Trackel qui a encore su en remettre une couche
Pareillement, sur la Liberté du peuple on a installé le nationalisme bonapartiste, puis ,après Sedan, on a greffé dessus le gaullisme et sur le gaullisme on a cultivé encore toutes sortes d’herbes fantasmatiques.
Sur le papier monnaie qui est déjà une représentation de représentation, il a su installer tellement de transcendances que ça nous fait mal quelque part quand un gus brûle un Pascal devant nous (Pour ceux qui n’étaient pas nés : C’était Gainsbourg à la télé et un Pascal c’était 500 F)
D’autre part, l’Homme a vite été fasciné par l’infini, par les infinis.
Alors, de même qu’il a perçu l’existence d’infinis bien concrets (grains de sables sur Terre) il a conçu des trancendances avec infinis : "Dieu est partout" "Allah est grand" "Tout n’est que recommencement" "La femme est l’avenir de l’homme"
On se retrouve avec un environnement bourré d’infinis matériels et immatériels. Pour une part ils étaient là avant nous, pour une autre part, c’est nous qui les avons inventés tant ils nous fascinent.
Et bien malgré nos efforts pour tenter de donner plus de valeur à nos infinis transcendantaux, les infinis matériels naturels ou créés, nous écrasent de leur évidence. Le palais de Minos en impose n’est-ce pas ?
Les chiffres matériels, les dimensions matérielles, les quantités matérielles l’emportent malgré notre intellectualisme sur nos fées et nos dieux. Car nous sommes d’abord de la matière et tant que nous ne saurons ni léviter ni survivre à une balle de plomb dans la tête, le matériel aura le dernier mot.
Ce qui n’empêche pas certains d’entre nous, en certains contextes, d’accorder plus de prix à des transcendances qui les ennivrent qu’à des choses bien concrètes. Ils peuvent en venir à tuer des corps en vie pour donner corps au concept qui leur tient à coeur, que ce concept soit religieux, politique, philosophique ou sentimental (On sacrifie une vache au Dieu Volcan, dix milions d’hommes pour une Révolution...)
Oui, pour que leur concept puisse ETRE, des enfiévrés en sont venus à tuer des corps tout à fait matériels ayant besoin d’eau propre, de riz et de légumes, autant de choses tout à fait matérielles qu’il faut AVOIR
On a tué pour ETRE un bon serviteur de Rome
On a tué pour ETRE un bon Chrétien, un bon Musulman, un bon Communiste, un bon Communard, un bon Royaliste, un bon nationaliste, un bon colonialiste, un bon libérateur
Il n’en reste pas moins vrai que l’on tue aussi énormément pour AVOIR (depuis le minimum vital jusqu’au mille fois superflu) Etant désormais entendu que dans toute valeur matérielle visée, il lui est attaché son lot de valeurs immatérielles. Au point que l’on ne sait plus exactement en quoi consiste le coeur de ce que l’on convoite. Qu’a-t-on acheté quand on ramène un Van Gogh à la maison ?
Que faire alors ?
Quel slogan promouvoir ?
Je ne sais pas. Je ne crois pas qu’on puisse trouver un slogan qui exprime un concept de modération
En manifestation, on va plutôt à utiliser des mots radicaux, tranchants, menaçants, stigmatisants mais le recours à un slogan dur pour exprimer une volonté de plus de modération, ça fait désordre schizo.
Il me semble que tous les concepts de modération-partage-équité existent déjà depuis longtemps (et ils font leur oeuvre, faut pas croire. Nous ne sommes pas tous des gloutons, loin de là)
Il me semble inutile d’en inventer un de plus.
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Lire " On voudrait pourrir son avènement qu’on ne s’y prendrait pas autrement"
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"Quel slogan promouvoir ?" Justement, je n’aime pas les slogans. "L’être et l’avoir", ce n’est pas un slogan. Et il ne s’agit pas de bannir l’avoir non plus (je m’en explique dans un commentaire plus haut). "L’être et l’avoir", ce n’est pas une invention, c’est un constat de réalité. Il est vrai qu’ainsi exprimé le principe peut paraître un peu ridicule mais si on l’approfondit on en comprend le sens. Il est évident aussi que les réformes proposées sur cette base ne reprendront pas ces mots : cela ne ferait pas sérieux ! On ne va pas dire que l’on supprime certains parachutes dorés et que l’on plafonne les plus gros parce que "l’être prévaut sur l’avoir".
"L’être et l’avoir", c’est ce qui structure la civilisation : nous pouvons faire le choix de réhabiliter le premier (renforcer l’éducation, la recherche, la culture, les échanges désintéressés et non monétisés, la démocratie citoyenne...) et de supprimer les excès du second, non dans le but de bannir qui que ce soit mais pour enrichir notre civilisation. Les réformes prises sur la base de cette philosophie ne laissent pas voir la structure, à savoir l’explication un peu pompeuse de l’être et de l’avoir. Easy, isn’t it ?-
Merdum ! Ce commentaire devait se placer sous celui d’Easy et pas de façon autonome. Disoled, toutes mes confutations les plus confusionnées.
-
SLOGAN ?
J’avais choisi de qualifier ce concept de slogan tant il me semble pointer du nez à la manière d’un slogan. Mais slogan n’est qu’une désignation, presque un qualificatif et il ne sert à rien de s’accrocher dessus.
Ce qui a traversé la tête de l’inventeur du concept selon lequel tout tiendrait entre le combat (là encore ce n’est une désignation qualifiante) ETRE Vs AVOIR, je l’ai bien saisi. N’a-t-on pas répété depuis la nuit des temps que l’Homme n’y gagnera qu’en spiritualité, qu’en regardant "au-dessus de l’horizon" ?
"Quand le sage désigne la lune, l’idiot regarde le doigt" disait déjà Lao Tseu
Mais ce que je dis c’est primo que recréer ou reformuler pour la millième fois le même concept visant à "plus de spiritualité" en passant cette fois par une opposition entre ETRE et AVOIR (formulation apparemment la plus laïque possible d’un concept jusque là formulé de manière bien plus religieuse) est une erreur tragique susceptible de foutre le chaos, rien de plus.
Deuxio, même au fond, les choses ne vont pas mal parce que les gens sont plus préoccupés par l’Avoir que par l’Etre puisqu’ils veulent, par exemple, ETRE plus riches que nécessaire
AVOIR de l’argent ou ETRE riche c’est la même chose et je ne comprends même pas comment la proposition "L’être doit prendre le pas sur l’avoir" peut avoir autant de succès.
Prenons ta phrase qui se veut explicative :
"Dans l’avoir, l’image valorisante de soi prend une place prépondérante. On n’écoute pas pour comprendre, on ne parle pas pour être compris : on parle et on écoute pour dominer l’autre et se faire valoir, pour gagner. Prouver sa propre valeur conduit souvent à la stigmatisation d’autres personnes. Alors qu’une personne saine n’a nul besoin de blâmer d’autres gens ni de prouver sa valeur en permanence".
On dirait que ça le fait n’est-ce pas (même si on en saisit pas du tout comment partant de l’avoir on en est venu à papoter de l’image de soi)
Maintenant, j’y remplace ton mot AVOIR par le mot ETRE, je ne change rien d’autre et voilà ce que ça donne :
"Dans l’être, l’image valorisante de soi prend une place prépondérante. On n’écoute pas pour comprendre, on ne parle pas pour être compris : on parle et on écoute pour dominer l’autre et se faire valoir, pour gagner. Prouver sa propre valeur conduit souvent à la stigmatisation d’autres personnes. Alors qu’une personne saine n’a nul besoin de blâmer d’autres gens ni de prouver sa valeur en permanence".
On dirait que ça le fait aussi non ? (même si on en saisit pas du tout comment partant de l’être on en est venu à papoter de l’image de soi)
A ceux qui me diront que "bla bli ETRE bla blo " je montrerai donc que "bla bli bla AVOIR bla blo "
ETRE et AVOIR sont deux mots interchangeables selon les langues. Il suffit de faire le tour des langages du monde pour découvrir qu’ici on dit "J’ai 20 ans" quand ailleurs on dit "je suis 20 ans"
Prenons ton second paragraphe :
"L’être et l’avoir", c’est ce qui structure la civilisation : nous pouvons faire le choix de réhabiliter le premier (renforcer l’éducation, la recherche, la culture, les échanges désintéressés et non monétisés, la démocratie citoyenne...) et de supprimer les excès du second, non dans le but de bannir qui que ce soit mais pour enrichir notre civilisation. Les réformes prises sur la base de cette philosophie ne laissent pas voir la structure, à savoir l’explication un peu pompeuse de l’être et de l’avoir. Easy, isn’t it ? "
Quoi ?
En quoi l’être et l’avoir structurent-ils la civilisation ? Ils structurent la langue certainement mais pas la civilisation même si toute civilisation possède une langue voire plusieurs
Pourquoi JE TU IL NOUS VOUS ILS ne structurent-ils pas autant voire davantage la civilisation ?
Pourquoi les mots EDUCATION SOLIDARITE HUMOUR GRATITUDE SECURITE ne structurent-t-ils pas autant sinon plus la civilisation ?
Et si j’inverse seulement les positions de tes deux mots Etre et Avoir ça donne ceci :
"L’avoir et l’être", c’est ce qui structure la civilisation : nous pouvons faire le choix de réhabiliter le premier (renforcer l’éducation, la recherche, la culture, les échanges désintéressés et non monétisés, la démocratie citoyenne...) et de supprimer les excès du second, non dans le but de bannir qui que ce soit mais pour enrichir notre civilisation. Les réformes prises sur la base de cette philosophie ne laissent pas voir la structure, à savoir l’explication un peu pompeuse de l’être et de l’avoir. Easy, isn’t it ? "
Ca ronronne pareil non ?
Non, vraiment, si nous voulons promouvoir un idéal plus sage, plus modéré, plus soucieux des autres et du futur, je préconise d’éviter l’opposition entre ETRE & AVOIR car elle conduit à un bourbier schizophrénisant. Il faut au contraire les conjuguer, sous leurs meilleurs aspects car tous deux ont leurs générosités, leurs tolérances, leurs sagesses et leurs noblesses.
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@ easy
excellente analyse.
Je plusse -
Bla bla bla bla. On justifie comme on peut son inertie et son conservatisme...
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Un bon point pour Sisyphe. Son analyse pertinente souligne le danger de remplacer une langue de bois par une autre. Ces deux langues étant celle de la politique actuelle et de son appareil idéologique de soutien d’une part, et d’autre part le discours flou du poète.
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J’étais intervenu pour discuter de la validité de la devise à la mode autour de laquelle tu discours. Tu m’as répondu par deux paragraphes poétiques. Je t’ai invité à une dialectique plus rationnelle en démontrant la vacuité de ta réponse. Mais, toute urbanité épuisée, tu es passé sous la ceinture. Tu en es déjà à la dérision, au procès d’intention, aux accusations gratuites et quasiment aux attaques ad hominem.
Alors petite dédicace :
Fleur en boutonnière
Bleue sera sa colère
Dès ma première intervention sur ce topic, j’avais dit :
"Lorsqu’une énorme révolution s’articule sur un slogan comprenant un mot posé en repoussoir (sans que son sens y soit clairement défini) alors tous les excès sont possibles et ses talibans sont prêts à surgir de de partout à la fois."
Tu n’auras pas tardé à en fournir la preuve.
J’avais pourtant précisé être très réservé sur le consumérisme. Mais comme si tu avais besoin d’un responsable de ton impuissance à te faire comprendre, tu me traites déjà d’inerte et de conservateur. Tu as besoin d’un repoussoir pour exister, d’un coupable pour être innocent, d’un diable pour être un ange.
Tu sais Paul, ce fameux mot d’ordre inventé par je ne sais qui "Il faut plus d’Etre et moins d’Avoir" il fallait tout de même, un jour au l’autre, le soumettre à examen, au scaner. On peut l’embrasser poètement, le mettre en musique et même danser une gavotte dessus sans autre risque qu’une cheville foulée. Mais on ne peut pas introduire dans les Lois et dans les faits une incantation aussi absurde sans se retrouver illico dans un régime de fous comme il y en a déjà eu trop souvent.
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drapeau noir 4 novembre 2008 23:36Et alors on l’a fait quand la révolution ? Vous remarquerez qu’ il y a de moins de moins de gens qui veulent la faire, l’individualisme a fait ses preuves dans le domaine de la destruction de la conscience de classe(.Particulièrement pour les exploités , les puissants eux n’ont jamais été aussi conscient de leur classe.)Comme quoi la dialectique a ses limites.L’individu a autant de pouvoir qu’un moustique , peut etre il faut regarder la réalité en face au lieu d’en appeller à des révolutions de roman de gare.
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Que ce soit clair : je ne parle pas d’une révolution de classes, dans le sens marxiste. Mais d’une révolution de l’Humain. Pour le reste, il est vrai que la plupart des gens ne souhaitent rien changer d’essentiel. Parmi les plus conservateurs : les râleurs perpétuels.
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