Il semble que Rama Yade aurait dit (j’utilise le conditionnel n’ayant pas entendu moi-même) :
"Obama, dans sa démarche courageuse, volontariste, parlant "vrai", est très proche du Président Sarkozy, ..."
Un Obama est aussi loin d’un Sarko que peut l’être une carpe d’un lapin :
- Obama, issu d’un milieu relativement modeste a fait de brillantes études dans une université renommée mondialement (Columbia).
- Sarko, issu d’un milieu privilégiè a mis près du double du temps normal pour faire de médiocres études de droit.
- Obama est ambitieux pour son pays. Il a des idées, il a eu l’ambition de devenir président pour faire quelque chose. Y arrivera-t-il, c’est une toute autre question.
- Sarko est ambitieux pour lui-même, devenir président, un peu comme une thérapie pour soigner son mal-être fondamental. Les seules idées qu’il a c’est celles de coups politiques lui permettant d’avancer en écrasant, si possible, les autres.
- Obama est un être poli et raffiné, il suffit de l’entendre s’exprimer, et de voir son entourage.
- Sarko, "casse-toi pauvre con" tout est dit. Je le vois plutôt comme chef d’une bande de ruffians, plutôt que comme président.
- Obama est un excellent orateur, qui déclenche l’enthousiasme. Il rédige lui-même ses discours.
- Sarko n’est pas un mauvais orateur lorsqu’il improvise, dans ce cas, il dit passablement d’âneries, mais il les dit bien. Par contre, lorsqu’il récite les discours qu’un autre lui a préparé, il dit moins d’âneries, mais comme il semble incapable de les mémoriser, il fait pitié à le voir péniblement lire et réciter un texte dont on se demande s’il le comprend.
- Obama est marié à une femme issue d’un milieu passablement défavorisé qui a fait de très brillantes études, comme son mari, dans une université renommée mondialement (Princeton). Élégante, elle sait rester simple et à sa place, se préoccupant de sa famille. Comme elle vient de de dire, même si nous parlons souvent de politique, je ne donne pas de conseils à Barack, je suis sa femme, tout simplement.
- Sarko, pour son troisième mariage (c’est dire la stabilité émotionnelle du personnage), a épousé une femme, issue d’une famille riche (comme le dit si élégamment Sarko : "grâce à Carla, je suis devenu riche maintenant"), qui pense que gratter une guitare en émettant un filet de voix lui confère, ipso-facto, le statue de commandeur des arts et des lettres. C’est vrai qu’elle ne manque pas d’expériences (on lui connait au moins une vingtaine d’amants), y compris les plus saugrenues, comme d’avoir un enfant avec le fils de l’amant de la semaine.
Etc, etc, on pourrait continuer le comparatif très longtemps, en prenant le risque de lasser le lecteur.