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Commentaire de Act

sur Le jour où rien ne changea


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Act 5 novembre 2008 12:36

Monolecte,

On vous a connue mieux inspirée. Où est passé votre envie d’en découdre ? Au moment où les peuples du monde entier du communient dans une espérance inédite, ce que vous trouvez de mieux est de sombrer dans le pessimisme et la résignation. Vous attendez une merveilleuse société socratique sans en poser la moindre condition d’avènement. C’est confortable les raisonnements stéréotypés (je suis de gauche, lui de droite et mon cerveau à la poubelle !)

Que le ralliement du système capitalisco médiatique à Obama alerte notre vigilance est essentiel, mais de là à ignorer grossièrement tout d’Obama (naissance, parcours, engagements, discours qui contrebalancent bien ce risque) est une faute bien indécente ce jour. Comment peut-on être si rabat-joie face à la quasi totalité de l’humanité qu’on prétend défendre ? Comment peut-on abdiquer avant même le début du combat ?

Cette élection ne fait que démarrer une nouvelle ère, celle de la réouverture des possibles. Rien n’est acquis et rien ne sera donné évidemment, mais c’est le plus formidable challenge qui soit pour nos cerveaux et nos bras. A nous de changer de paradigme (un peu comme lui à titre perso) pour nous immiscer dans le jeu et rependre la main aux puissants. Et si nous devons mourrir, mourrons les armes à la main.

C’est drôle de retrouver ici Bernard Dugué transformé en donneur de leçons d’optimiste. On dirait qu’il se réserve l’exclusivité de la critique gratuite à contre-courant.

A ceux qui pensent célébrer ce jour historique pour l’humanité, j’ai envie de dire d’y aller sans retenue. Le moment est unique !

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