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Commentaire de Christophe

sur Le syndicalisme, quoi de neuf ?


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Christophe Christophe 6 novembre 2008 12:55

@L’auteur,

Je pense en effet que les anciens syndiqués doivent se retourner dans leur tombe ; voyant le nombre de moutons de panurge que sont devenus les salariés dans leur ensemble.

Comme l’indique Sampiero, il est courant de constater que par une expérience vécu, la plupart des salariés en font un cas général qui leur permet de justifier un non engagement qui pourrait leur coûter leur évolution de carrière ; individualisme oblige, les syndicats ne sont bons , pour beaucoup, que pour les sortir d’un problème auquel ils sont confrontés.

Pourtant il faut peut-être rappeler que les syndicats sont fait par des femmes et des hommes et non le contraire.

Comme Appoline parle d’enfoncement de portes ouvertes, je lui conseille d’aller lire un livre blanc transmis par une organisation syndicale aux élus. J’aimerai que notre intervenant mette en exergue toutes les portes ouvertes qui y sont enfoncées.

Cher auteur, vous avez raison d’exprimer que le syndicalisme ne se comporte plus comme autrefois. Mais encore faut-il rappeler que le taux de syndicalisation était élevé en France à l’époque des gens auquel vous faites référence, ce qui a conduit à l’acceptation du paritarisme, incompatible avec les fondements propres de toute organisation syndicale, la défense des intérêts de ses adhérents.

Aujourd’hui, en effet, croyant sans doute que toute chose acquise est pérenne, nous constatons un délitement total du monde syndical par une carence certaine de syndiqués. Là où ils restent forts, ils sont même dénigrés par des salariés qui conteste le fait qu’ils puissent défendre leurs intétêts de syndiqués, de gens engagés, sans défendre les intérêts de ceux qui ne s’engagent en rien. Une critique très confortable si il en est.

Nous pourrions relever aussi les propos du Péripate qui parle de choses qu’il ne connait pas, sauf à préciser que ce qu’il avance ne s’applique qu’au paritarisme et aux négociations avec les intances publiques, mais nullement dans les entreprises ; à savoir que n’importe qui peut monter une structure syndicale et, par ses actions syndicales, se faire reconnaître comme représentatif (droit du travail).

Il existe un autre système dérogatoire à la défense exclusive des salariés non syndiqués, ce sont les petites structures où souvent des syndiqués de plus grosses structures interviennent afin de régler des conflits.

Comme je le disais, la critique est facile. Mais dites-moi, qui d’entre vous a participé si ce n’est qu’une fois à une négociation sociale où les intérêts entre la direction de l’entreprise et ceux de ses salariés étaient divergents ?

Nous avons affaire avec de belles images de syndicats corrompus, le tous pourris. Il existe des cas où je conçois qu’il faut agir pour erradiquer ce type de comportement, mais ce n’est pas de l’extérieur que nous y parviendrons. Alors que les courageux qui daignent critiquer se mettent enfin à l’ouvrage pour changer les choses ; sauf si bien entendu, la critique n’est pas très constructive et a pour unique but la recherche de destruction ! Je vous conseille, en effet, dans ce contexte, d’aller à Sud ! smiley


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