L’idée d’un Amérindien à la tête de la majorité américaine est assez difficile à se représenter spontanément même si l’élection d’un Noir à la Maison Blanche devrait nous incite à croire cette combinaison possible désormais.
Encore que désigner un Indien ou un Noir entouré quasi exclusivement d’individus de type européen ne change pas grand -chose à l’équilibre racial en faveur du groupe qui domine l’Amérique depuis sa naissance . Au-delà de sa charge symbolique , ce sont les bataillons qui comptent dans la répartition du pouvoir politique , économique et culturel. Semble-t-il.
Car tt ceci est extrêmement bien cadré et les proportions dans lesquelles des noirs peuvent représenter politiquement des blancs restent extrêmement bien dosées . Obama , "convaincu" que la question raciale est derrière Amérique, aurait- il osé choisir un vice -président noir ou d’une autre "race" que celle qui domine les autres ? Non.
Rappelons tt de même en ces temps postraciaux célébrés par beaucoup de monde que le mariage mixte, entre noirs et blancs , reste négligeable aux États-Unis. Au-delà des discours et des intentions c’est pourtant le seul critère objectif dont ns disposons pour juger de l’importance que prend encore la couleur de peau en démocratie.
La mise en scène de la victoire d’Obama nous le confirmait en direct . Lui et sa famille noires et seulement noires. Son vice -président et sa femme uniquement blancs.Et ça c’est l’Affiche !
Et nos amis européens , ils en sont où avec ces histoires de dosage minoritaire ?