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Commentaire de Mengneau Michel

sur Je hais l'Amérique !


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Mengneau Michel Mengneau Michel 7 novembre 2008 07:47

En écrivant cet article au titre volontairement provocateur, mon but était de secouer une certaine apathie et une allégresse qui me semblait exagérée vis à vis d’un événement qui me paraît surfait dans la mesure où il ne modifiera pas en profondeur la politique étasunienne ; et j’entends par là qu’il ne s’agira pas d’une remise en cause profonde de l’axe philosophique de ce pays qui veut qu’il n’est de bon bec que de « l’ultra-libéralisme ». Je me suis donc dit qu’il faut savoir raison garder, et que d’aller à contre-courant de façon un peu provocatrice était une des solutions pour faire réagir le tout un chacun englué dans un conformisme euphorique. C’est réussi !

Je rassure tout le monde je n’ai pas une haine farouche du peuple américain, il s’agit en fait d’une formule qui peut paraître d’ailleurs présomptueuse dans la mesure ou un énergumène seul tente de secouer le panier. Bon, mais c’est plus fort que moi il faut que je diverge lorsqu’il y a trop unanimité et me semble t-il de consensus moralisateur, bref, ça me fait alors aller à contrario du bien-pensé.

D’autant que plusieurs constatations ne m’incite pas à partager l’enthousiasme ambiant. D’abord s’il faut se réjouir qu’un homme de couleur ait pris la tète de cet état après les vicissitudes qui ont poursuivi ceux de sa communauté pendant des décennies, mais si cela méritait que l’on si attarde, cela ne justifie pas une tel envolée médiatique qui eut été sans doute la même si Madame Clinton avait été élu, car l’on serait écrié alors que c’était la première fois qu’une « femme » atteignait une tel fonction dans ce pays. Je ne vous dit pas le tintouin que cela aurait fait si c’eût été un femme noir ! Donc, toute proportion gardée, l’événement est remarquable mais ne reste pas primordiale dans la conduite des affaires des USA.

Comme je suis un farouche opposant au système capitaliste qui pour moi est celui qui détruit la planète, je ne pouvais donc pas encenser un homme qui en est l’un des fervents défenseur du capitalisme. Et qui au nom de ces convictions là vont propager la guerre sous prétexte qu’il n’y a pas d’autre alternative que la pensée unique qui alimente la philosophie étasunienne. Non, à cette hégémonie intellectuelle est destructrice ; guerres, famine, exploitation des plus faibles par les classe aisées, j’en passe et des meilleurs... ( j’ai d’ailleurs écrit plusieurs article dénonçant le capitalisme, principalement sur le drame écologique, dont : « Les agro-carburant, les retombées catastrophiques », « Agro-business, nouvel eldorado des capitaliste », « Décroissance, vous avez dit décroissance ? »). Donc dans cet état d’esprit, j’ai volontairement accentuer le rejet qu’occasionnait la politique des USA.

Je sais, certains ont fait remarquer que si le soldat Ryan n’était pas venu se perdre chez nous on serait dans une belle panade. Certes on peut que les remercier de nous avoir sorti des griffes du nazisme. Mais ne nous y trompons pas, se ne fut pas que par humanisme qu’il sont entrés dans cette guerre. En effet, il ont d’abord traîné des pieds et ils faudra attendre fin 1941 pour les voir déclarer la guerre à l’Allemagne, l’Italie et le Japon. Hormis le Japon dont la poussée hégémonique dans le pacifique les gênait, Hitler leur posait problème que dans la mesure où il était maintenant en opposition avec l’URSS, qui elle représentait un véritable danger si elle battait les allemands et étendait son obédience sur toute l’Europe, et c’était la plus grande peur de Roosevelt. Surtout pas de communisme dans toute l’Europe était comme un leitmotiv et l’une des principale raison de l’intervention US.
Donc regardons souvent leurs façons de faire avec circonspection !

 


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